Salut Nico
Les mesures Trinnov ou autre sont un gouffre dans lequel, comme quasiment tout le monde, je suis tombé à l'acquisition du Trinnov, avec 3 mesures par jour pendant plusieurs mois.
Et puis, il me semble, on finit par comprendre que c'est assez vain.
Depuis 6 ans, j'ai fait 4 mesures Trinnov, une au changement du point d'écoute et du positionnement des enceintes il y a 3 ans, une après avoir repositionné les panneaux il y a quelques semaines, mesure qui conduisait à faire entendre l'enceinte gauche au fond du jardin à droite
because j'avais interverti deux prises du micro
. une troisième sans erreur, et la dernière au changements des panneaux.
Effectivement, tu as le choix entre écouter "trop la pièce" ou écouter moins de la pièce en prenant le risque d'effets secondaires.
Mais bon, sur la fidélité de ce qui a été enregistré par les micros, il faut peut-être un peu de réalisme.
Disons un quatuor, un micro par instrument.
L'ingénieur du son se retrouve avec 4 pistes.
C'est lui qui va décider de la scène sonore lors du mixage, en "positionnant" les 4 instruments disons entre -45° et +45° en répartissant les 4 pistes sur les 2 voies (et dire que le multichannel est considéré comme l'antéchrist par certains...)
Si les micros utilisés étaient très directionnels et proches, les difficultés viendront des mouvements qu'un violoniste ou un altiste font nécessairement en jouant.
Si les micros sont plutôt cardioides, chaque piste contiendra "beaucoup" d'informations des autres instrumentistes et la scène sera assez peu précise, avec des instruments qui ne seront pas très localisés.
Un peu de reverb artificelle, un peu de compression dynamique, qui ne sont pas le diable quand ils sont maitrisés, et on a quand même une sacré usine à gaz, bien loin du romantisme de la "véracité de la prise de son".
Pour les studios qui ne font pas de mix et règlent tout en analogique à la prise de son, comme Channel Classic, certes cela évite beaucoup d'ennuis de mix mastering, mais il y a bien une balance autant en niveau qu'en position à établir. Et ça, c'est quand Ivan Fischer par exemple, ne fait pas sortir la clarinette solo de l'orchestre en la positionnant dans l'allée sur le côté de l'orchestre pour que l'enregistrement soit correct.
Autre exemple de "véracité de la prise de son"....
Alors maintenant, mesurer les effets d'une convolution Trinnov ou autre, à part les effets secondaires criants, cela relève des goûts et de la culture musicale.
Si tu ne sais pas que les cuivres de la 9ème de Bruckner en direct t'oblige à te protéger les oreilles au 20ème rang, mais que tu les entends au même niveau que le reste de l'orchestre sur une chaine, il t'est impossible de dire qu'il y a un problème de prise de son ou un problème de DAC ou un problème d'amplification ou un problème d'enceintes, ou un problème d'acoustique.
Parce qu'on ne peut pa manquer de ce qu'on ne connait pas.
Pour rebondir sur le dernier post de Fiedermaus, oui, c'est comme cela que Trinnov gère les réflexions, grosso modo:
- identification de la réflexion lors de la mesure grâce aux 4 sondes, fréquence, origine spatiale et décalage temporel
- émission du même signal en opposition de phase avec le même décalage temporel et donc annulation de la réflexion
Oui Trinnov rajoute du signal à la "véracité de le prise de son". Les réflexions aussi.
Grosses bises
PS au sujet de ton commentaire sur la photo
https://photostudiotnk.com/photographie/...cest-quoi/
Les mesures Trinnov ou autre sont un gouffre dans lequel, comme quasiment tout le monde, je suis tombé à l'acquisition du Trinnov, avec 3 mesures par jour pendant plusieurs mois.
Et puis, il me semble, on finit par comprendre que c'est assez vain.
Depuis 6 ans, j'ai fait 4 mesures Trinnov, une au changement du point d'écoute et du positionnement des enceintes il y a 3 ans, une après avoir repositionné les panneaux il y a quelques semaines, mesure qui conduisait à faire entendre l'enceinte gauche au fond du jardin à droite


Effectivement, tu as le choix entre écouter "trop la pièce" ou écouter moins de la pièce en prenant le risque d'effets secondaires.
Mais bon, sur la fidélité de ce qui a été enregistré par les micros, il faut peut-être un peu de réalisme.
Disons un quatuor, un micro par instrument.
L'ingénieur du son se retrouve avec 4 pistes.
C'est lui qui va décider de la scène sonore lors du mixage, en "positionnant" les 4 instruments disons entre -45° et +45° en répartissant les 4 pistes sur les 2 voies (et dire que le multichannel est considéré comme l'antéchrist par certains...)
Si les micros utilisés étaient très directionnels et proches, les difficultés viendront des mouvements qu'un violoniste ou un altiste font nécessairement en jouant.
Si les micros sont plutôt cardioides, chaque piste contiendra "beaucoup" d'informations des autres instrumentistes et la scène sera assez peu précise, avec des instruments qui ne seront pas très localisés.
Un peu de reverb artificelle, un peu de compression dynamique, qui ne sont pas le diable quand ils sont maitrisés, et on a quand même une sacré usine à gaz, bien loin du romantisme de la "véracité de la prise de son".
Pour les studios qui ne font pas de mix et règlent tout en analogique à la prise de son, comme Channel Classic, certes cela évite beaucoup d'ennuis de mix mastering, mais il y a bien une balance autant en niveau qu'en position à établir. Et ça, c'est quand Ivan Fischer par exemple, ne fait pas sortir la clarinette solo de l'orchestre en la positionnant dans l'allée sur le côté de l'orchestre pour que l'enregistrement soit correct.
Autre exemple de "véracité de la prise de son"....
Alors maintenant, mesurer les effets d'une convolution Trinnov ou autre, à part les effets secondaires criants, cela relève des goûts et de la culture musicale.
Si tu ne sais pas que les cuivres de la 9ème de Bruckner en direct t'oblige à te protéger les oreilles au 20ème rang, mais que tu les entends au même niveau que le reste de l'orchestre sur une chaine, il t'est impossible de dire qu'il y a un problème de prise de son ou un problème de DAC ou un problème d'amplification ou un problème d'enceintes, ou un problème d'acoustique.
Parce qu'on ne peut pa manquer de ce qu'on ne connait pas.
Pour rebondir sur le dernier post de Fiedermaus, oui, c'est comme cela que Trinnov gère les réflexions, grosso modo:
- identification de la réflexion lors de la mesure grâce aux 4 sondes, fréquence, origine spatiale et décalage temporel
- émission du même signal en opposition de phase avec le même décalage temporel et donc annulation de la réflexion
Oui Trinnov rajoute du signal à la "véracité de le prise de son". Les réflexions aussi.
Grosses bises
PS au sujet de ton commentaire sur la photo

https://photostudiotnk.com/photographie/...cest-quoi/