04-28-2021, 06:40 PM
Ok, alors je connais et j'ai cette version, il faudrait que je me la repasse.
Effectivement, les ambiances crées par Celibidache dans Bruckner étaient exceptionnelles. Je l'ai aussi vu diriger Bruckner, la 7 de mémoire et c'était un moment un peu hors du temps, quelques semaine après j'avais vu une 4è par Hans Vonk avec la Staatskapelle de Dresde, ça m'avait paru bien prosaïque en comparaison.
Cette lenteur des Giulini, Celibidache, Barenboim, Bernstein et autres est relativement récente. Dans les années 50 on jouait Bruckner un peu plus vite (la 9è notamment) il suffit d'écouter Volkmar Andreae ou Georg-Ludwig Jochum (le frère de Eugen) pour s'en rendre compte. Récement Mariss Jansons est revenu lui aussi à des tempi un peu plus rapides.
La 9è est probablement mon oeuvre symphonique de l'île déserte... Dans les anciennes interprétations, j'adore aussi Walter avec le Colombia, c'est très beau. Giulini à Vienne est un peu lent pour moi, je le préfère avec Chicago en 1976. Il existe aussi une version de Giulini avec le Radio-Sinfonieorchester Stuttgart des SWR de 1996 superbe également. Que dire de E. Jochum ? Les deux versions que je connais, Dresde et Berlin sont, pour moi, toutes les deux formidables elles sont une sorte d'étalon du bon goût et de l'évidence pour cette musique. Il y a un brucknerien que je trouve réellement exceptionnel , c'est Herbert Blomstedt il a fait une intégrale dans les années 2010 juste d'un magnifique classicisme avec le Gewandhaus. Sinon certains japonais sont terribles là dedans, je pense à un certain Takashi Asahina considéré comme un Dieu là-bas et qui a une réelle propension à faire passer beaucoup d'émotion dans ses interprétations bruckneriennes.
Il faut que j'arrête, je suis trop bavard...
Musicalement.
Pierre
Effectivement, les ambiances crées par Celibidache dans Bruckner étaient exceptionnelles. Je l'ai aussi vu diriger Bruckner, la 7 de mémoire et c'était un moment un peu hors du temps, quelques semaine après j'avais vu une 4è par Hans Vonk avec la Staatskapelle de Dresde, ça m'avait paru bien prosaïque en comparaison.
Cette lenteur des Giulini, Celibidache, Barenboim, Bernstein et autres est relativement récente. Dans les années 50 on jouait Bruckner un peu plus vite (la 9è notamment) il suffit d'écouter Volkmar Andreae ou Georg-Ludwig Jochum (le frère de Eugen) pour s'en rendre compte. Récement Mariss Jansons est revenu lui aussi à des tempi un peu plus rapides.
La 9è est probablement mon oeuvre symphonique de l'île déserte... Dans les anciennes interprétations, j'adore aussi Walter avec le Colombia, c'est très beau. Giulini à Vienne est un peu lent pour moi, je le préfère avec Chicago en 1976. Il existe aussi une version de Giulini avec le Radio-Sinfonieorchester Stuttgart des SWR de 1996 superbe également. Que dire de E. Jochum ? Les deux versions que je connais, Dresde et Berlin sont, pour moi, toutes les deux formidables elles sont une sorte d'étalon du bon goût et de l'évidence pour cette musique. Il y a un brucknerien que je trouve réellement exceptionnel , c'est Herbert Blomstedt il a fait une intégrale dans les années 2010 juste d'un magnifique classicisme avec le Gewandhaus. Sinon certains japonais sont terribles là dedans, je pense à un certain Takashi Asahina considéré comme un Dieu là-bas et qui a une réelle propension à faire passer beaucoup d'émotion dans ses interprétations bruckneriennes.
Il faut que j'arrête, je suis trop bavard...
Musicalement.
Pierre