(11-27-2020, 11:43 PM)rastabill a écrit : Un beau duo pour démarrer la liste![]()
@nico
Tu pense que l'alim P. Hynes lui aurait donné le soupcon de nervosité qui lui aurait permis de s'associer au kubala sonata (jose pas dire égaler)
Tu es le dernier à l'avoir entendu.... pour moi il est juste dans un coin de ma tête.
Avec le RL04 on est dans le même état d'esprit maintenant on va essayer de transposer tout ça en XLR.
La mémoire auditive ne permettra pas de les comparer hélas. Le 11 avait une belle homogénéité, une écoute détendue, je dirais une jolie mise en lumière douce de la modulation et de la résolution. La limite de cohérence chez moi était l’aspect un peu trop rond de la restitution dans le bas, les Luxman donnant , comme le dirait fort justement Joël, un bel aspect organique, de la densité, qu’on ne retrouve pas si souvent en particulier dans les amplification de classe AB plus classiques ou dans des amplifications à base de penthodes à tube (KTxxx), mais plutot dans les grosses triodes type 845 (qui elles restent plus rondes que les Luxman dans le bas du spectre, mais sur un excellent ampli peuvent aller un peu plus loin dans l’émotion procurée), et les Andra étant particulierement exigentes dans la gestion du grave, pouvant selon l’optimisation autours, soit en faire trop, soit être un peu trop propres si je puis dire.
La Paul Hynes SR4t sur le Lumin U1mini (associée à un cable dc maison à base de 2 duelund DCA20 et deux fils argent occ 0.3mm par pôle, dégraissant mais pas trop pour garder de belles retombées de notes) fait assez nettement évoluer le résultat sur le Tambaqui, que ce soit face à l’entrée réseau Roon du Tambaqui qui est agréable mais manque de résolution et reste trop ronde avec Roon, ou face au Lumin U1mini d’origine qui offre en upnp plus de tenue, de netteté mais au prix d’une petite verdeur, simplification tonale, étriquement des retombées de notes. Avec la SR4t le U1mini perd sa petite verdeur au profit d’une belle luminosité sans agressivité, tout le spectre est plus riche et tendu à la fois, ce qui confère au grave une maitrise qui commence à faire limiter un peu trop l’ampleur du grave sur les Andra. L’écoute avec Roon sur le U1mini s’en trouve d’ailleurs plus équilibrée, moins ronde. J’en suis arrivé à me demander un peu si cela n’allait pas un peu trop loin d’ailleurs, si cela ne fait pas basculer un peu trop du coté hygiénique de la restitution, mais le remplacement de la Paul Hynes par une alim un peu moins pointue rend l’écoute quand même moins naturelle, moins variée et expressive, moins discriminante et au fond plus ennuyeuse donc la direction n’est pas mauvaise, c’est le diable qui se cache plus dans les détails simplement.
Donc une écoute dans l’ensemble plus fine, variée, à la fois plus fluide et plus résolutive, plus lumineuse, déliée aux extrémités, plus tendue, dégraissée du coup, avec une charpente dans le grave moins prononcée, la maitrise s’accompagnant d’une moindre ampleur sur le registre sous ma mezzanine. L’usage du Tambaqui en direct sur les blocs pousse chaque détail de la mise en oeuvre en avant, il serait facile de remettre le préampli et regagner une certaine ampleur facilement, mais au prix d’une perte en transparence aussi, optimiser la liaison directe reste donc intéressant, et là il n’est pas impossible que le caractère un peu trop doux et rond que j’avais trouvé au 11 s’en soit trouvé moins marqué dans ces conditions.
Bref comme tu le vois, le fait de rester en liaison directe entre blocs et dac est une sorte de petit challenge car cela donne un effet loupe intéressant sur chaque truc touché en amont. Pas de magie du préampli qui fait son chef d’orchestre et atténue l’impact de la liaison pré / blocs, pas d’étage de gain intermédiaire donnant profondeur, ampleur et vie, là on demande tout à la source numérique, et tout à la liaison dac / blocs. Challenger le Kubala Emotion dans ce cadre n’est pas si évident, il s’en tire bien, avec je pense une grande maitrise de la partie R/L/C , géométrie des conducteurs qui manque à bien des cables diy. Et pourtant je sais qu’en terme de transparence le Elation est d’un autre niveau encore, mais hors de portée.
La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Leedh E2 Glass + caisson 20.1, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo
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