08-06-2016, 10:58 AM
(Modification du message : 08-06-2016, 11:00 AM par Musicalbox.)
(08-06-2016, 07:32 AM)Chet a écrit : A Maxitonus (et tous si ça vous intéresse !)
Brièvement :
Sauf erreur de ma part, je supposes que tu mets en doute l'interêt des "mesures"
OUI, celles du modèle électronique classique ; et je ne suis pas le seul au dessus d'un seuil minimale de qualité
ou, plus généralement l'interêt d'une approche technique des problèmes,
NON
pensant que le seul objectif qui vaille la peine de se choisir ,est la "qualité subjective ressentie".
OUI dans le cadre de tes références, car je ne pense pas que nous soyons sur les bonnes pistes en ne considérant le contexte que par des mesures et formules propres à la modélisation de l'électronique classique.
A ce stade, on ne pourra "que" constater des différences audibles.
On est dans le subjectif tant que l'on reste sur ce modèle physique, qui n'est pas faux, mais qui ne modélise pas les bons phénomènes.
Mais si on analyse par d'autres approches de la physique, de la chimie, alors on peut comprendre l'origine de différences perçues, à défaut de les mesurer (du moins, à notre niveau d'équipement de mesure et de compétence).
L'exemple d'Eric, sur la sonorité des condensateurs me semble judicieux dans l'illustration de ce syndrome : La mesure sera bonne, le schéma électronique juste et parfait, mais il y aura bien une différence audible entre 2 types de condos.
Les travaux de Pierre Johannnet illustrent une approche possible, et peut être juste, pour analyser par l'expérimentation ce que nous constatons "subjectivement". On n'est plus dans le modèle électronique classique.
Un lien peut être plus explicite que ma, ci-dessus, tentative : http://melophile.blog.free.fr/index.php?...20Johannet
Bonne Zécoutes subjectives
Le dialogue de sourd se produit souvent avec des techniciens en électricité générale (classique ) et électronique générale ,(classique),
qui restent braqués sur leurs connaissances et compétences généralistes (classiques), fort de leur savoir, de leurs diplômes, ce qu'on ne conteste pas.
Mais il y a une différence lorsqu'on passe à un domaine d'application particulier.
En l'occurrence non pas juste de l'électronique et électricité utilitaires, mais appliqués à l'audio, où il s'agit d'obtenir un résultat sonore.
Et là ce qui ne fait pas sens ou importance peut devenir capital.
Pour un objet utilitaire tant que le schéma est bon et les valeurs bonnes la mission est remplie, on plie on remballe chantier fini.
Appliqué à l'audio on s'aperçoit que deux composants de même nature et valeur ne font pas forcément le même son.
Et là où le domaine classique généraliste s'arrête, c'est le point où pour l'audio cela ne fait que débuter !
Là commence le vrai travail, qui n'est pas de respecter le schéma mais de l'interpréter , le travailler , batterie de tests de composants en prime, et de combinaisons.
Que cela se mesure, s'explique ou pas n'est pas le propos. C'est le résultat audible qui est le but.
Qu'en théorie généraliste l'électricité fonctionne comme ci ou comme ça, qu'en théorie généraliste les composants soient traités comme si ou comme ça n'est plus du tout le sujet, le sujet c'est comment appliquer à l'audio.
Intéressant les liens et brevets.