Pour avoir utilisé un Trinnov sur deux systèmes pendant trois ans, sur une dizaine de paires d'enceintes différentes pour jouer ou améliorer l'existant, j'en suis arrivé à quelques conclusions personnelles:
- dans une mauvaise acoustique ou sur des enceintes qui méritent une correction active (phase, cohérence des niveaux, réponse impulsionnelle), corriger activement par convolution n'apporte pas d'aspect négatif suffisant pour remettre en cause la supériorité musicale de la convolution, car la perte de naturel lié au système / pièce sans correction est largement supérieure à la perte de naturel liée à la convolution.
- dans une acoustique correcte, ou si l'enceinte est suffisamment équilibrée dans cette acoustique, et équilibrée tout court parfois... la question se pose et l'on peut percevoir sans trop de peine qu'il faut bien doser la correction pour ne pas déstructurer les timbres, émousser l'émotion de la musique par une restitution moins naturelle dans le medium aigu, là où l'oreille est la plus sensible aux distorsions, artificialisation de l'écoute.
- Celui qui parle de convolution sans en avoir fait chez lui ne peut pas savoir de quoi il parle. Quoi qu'il arrive, même sans être super calé, mettre en oeuvre de la convolution chez soi me semble permettre, besoin ou pas, d'avancer dans sa culture personnelle sur l'impact de l'acoustique sur la restitution, tout particulièrement sur les effets de déphasages, brouillon lié aux mélanges de signaux directs et réverbérés. Le cerveau ne peut pas tout compenser. de plus quand on joue dans la même pièce avec des enceintes différentes, cela permet de sentir les déséquilibres des enceintes. C'est là que l'on voit qu'un choix de concepteur fait dans une acoustique de mise au point, peut provoquer une signature sonore caractéristique facilement déséquilibrée dans toutes les acoustiques résidentielles... ou qu'une enceinte est simplement mal conçue et traine des déséquilibres de conception. Ca peut faire mal à l'égo d'ailleurs, ou faire objectivement choisir des enceintes dont on ne trainera pas un déséquilibre permanent, avec moins de doutes qu'en simple écoute de base.
On est toujours dans un compromis, c'est une évidence, le compromis sera quasi toujours plus difficile à être faible en correction passive que active cela dit, car au moins la correction active repose sur des recettes partagées, logicielles avec une certaine constance. En passif aucun acousticien n'appliquera les mêmes recettes que son voisin et le résultat est souvent plus aléatoire pour qualifier l'acoustique de réussie. mais on est d'accord je pense: la correction passive bien dosée est totalement complémentaire de l'active ; et si on veut se passer de l'active, il faut bien réussir un minimum la passive car trop de compromis ne rendent plus justice aux matériels donc à la musique.
Et quand on corrige par du matériel placé dans la chaine comme le Trinnov le compromis commence déjà par l'usage du dac interne en sortie analogique qui n'est pas forcément au niveau musical d'autres dacs... ou en usage numérique pur il passe par le spdif et ses liaisons filaires qui comportent des compromis qualitatifs...
Le compromis c'est la base des systèmes de reproduction musicale!
Cordialement, Nico.
- dans une mauvaise acoustique ou sur des enceintes qui méritent une correction active (phase, cohérence des niveaux, réponse impulsionnelle), corriger activement par convolution n'apporte pas d'aspect négatif suffisant pour remettre en cause la supériorité musicale de la convolution, car la perte de naturel lié au système / pièce sans correction est largement supérieure à la perte de naturel liée à la convolution.
- dans une acoustique correcte, ou si l'enceinte est suffisamment équilibrée dans cette acoustique, et équilibrée tout court parfois... la question se pose et l'on peut percevoir sans trop de peine qu'il faut bien doser la correction pour ne pas déstructurer les timbres, émousser l'émotion de la musique par une restitution moins naturelle dans le medium aigu, là où l'oreille est la plus sensible aux distorsions, artificialisation de l'écoute.
- Celui qui parle de convolution sans en avoir fait chez lui ne peut pas savoir de quoi il parle. Quoi qu'il arrive, même sans être super calé, mettre en oeuvre de la convolution chez soi me semble permettre, besoin ou pas, d'avancer dans sa culture personnelle sur l'impact de l'acoustique sur la restitution, tout particulièrement sur les effets de déphasages, brouillon lié aux mélanges de signaux directs et réverbérés. Le cerveau ne peut pas tout compenser. de plus quand on joue dans la même pièce avec des enceintes différentes, cela permet de sentir les déséquilibres des enceintes. C'est là que l'on voit qu'un choix de concepteur fait dans une acoustique de mise au point, peut provoquer une signature sonore caractéristique facilement déséquilibrée dans toutes les acoustiques résidentielles... ou qu'une enceinte est simplement mal conçue et traine des déséquilibres de conception. Ca peut faire mal à l'égo d'ailleurs, ou faire objectivement choisir des enceintes dont on ne trainera pas un déséquilibre permanent, avec moins de doutes qu'en simple écoute de base.
On est toujours dans un compromis, c'est une évidence, le compromis sera quasi toujours plus difficile à être faible en correction passive que active cela dit, car au moins la correction active repose sur des recettes partagées, logicielles avec une certaine constance. En passif aucun acousticien n'appliquera les mêmes recettes que son voisin et le résultat est souvent plus aléatoire pour qualifier l'acoustique de réussie. mais on est d'accord je pense: la correction passive bien dosée est totalement complémentaire de l'active ; et si on veut se passer de l'active, il faut bien réussir un minimum la passive car trop de compromis ne rendent plus justice aux matériels donc à la musique.
Et quand on corrige par du matériel placé dans la chaine comme le Trinnov le compromis commence déjà par l'usage du dac interne en sortie analogique qui n'est pas forcément au niveau musical d'autres dacs... ou en usage numérique pur il passe par le spdif et ses liaisons filaires qui comportent des compromis qualitatifs...
Le compromis c'est la base des systèmes de reproduction musicale!
Cordialement, Nico.
La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Leedh E2 Glass + caisson 20.1, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Leedh E2 Glass + caisson 20.1, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo