Bonsoir,
Quand je vois la tournure que prend ce post, je me demande si ce pauvre Fca va trouver des réponses claires et simples à ses questions
C’est un peu le problème des forums sur l’audio cela vire vite à de bons conseils d’acheter le dernier truc haut de gamme à 7000€, à croire qu’être audiophile se limite aux populations de tradeurs ou de chefs d’entreprise, ou à étaler sa science, avec le risque d’être catalogué INGENIEUR oscilloscope contre expert sensible à l’oreille pro bionique.
Revenons à la base: y a d’un côté le numérique: des 0 et des 1 qui composent l’information avec un encodage spécifique sous forme de bit, octet, fréquence d’échantillonnage, etc. Pas des 0,5 des 2, des moitiés de bit. Non des 0 et des 1. Avec derrière des protocoles d’échanges qui garantissent qu’il n’y ait pas d’erreurs de transmission, sinon. Et benh ça ne marche pas. C’est pas comme une vhs où l’image peut être bonne, pourrie, usée... en numérique: ça marche ou ça ne marche pas. La qualité va de manière simplifiée dépendre de l’encodage utilisé: le nombre de bits utilisé pour l’information de base(le cd est en 16 bits soit le choix entre 65536 « nuances élémentaires » de son, en hi res on rencontre du 24 bit (16,7 millions de nuances) ou 48 bits ...) et de la fréquence d’échantillonnage qui est de 44100 Hz pour un cd. CAD qu’une courbe est représentée par un ensemble de 44000 points par seconde, soit des intervalles de 23 nanosecondes par « nuance ». C’est déjà pas mal ! L’importance est donc: le nombre de bits, la fréquence d’échantillonnage et l’absence de compression numérique qui vise à réduire le volume de stockage d’un fichier. Pas de compression pour le cd ou le flac, alors que le mp3 ou l’aac compriment et donc perdent de la qualité.
Après il y a l’analogique, qui par définition est la correspondance étroite entre des phénomènes différents mais régis par des équations similaires. Typiquement le son provient d’un déplacement d’air continu sous forme d’excitation sous formes sinusoïdale (une onde plutôt) que l’on rend analogue à un courant alternatif. L’information provient d’un signal continu (par opposition à la quantification du signal numérique) qui peut souffrir d’une dégradation dans son transport: pureté de la source, résistance des fils, qualité des hauts parleurs qui transforment les ondes électriques en ondes sonores, etc.
Dans l’installation dite en « demat »on a:
A bon entendeur
Gilles
Quand je vois la tournure que prend ce post, je me demande si ce pauvre Fca va trouver des réponses claires et simples à ses questions
C’est un peu le problème des forums sur l’audio cela vire vite à de bons conseils d’acheter le dernier truc haut de gamme à 7000€, à croire qu’être audiophile se limite aux populations de tradeurs ou de chefs d’entreprise, ou à étaler sa science, avec le risque d’être catalogué INGENIEUR oscilloscope contre expert sensible à l’oreille pro bionique.
Revenons à la base: y a d’un côté le numérique: des 0 et des 1 qui composent l’information avec un encodage spécifique sous forme de bit, octet, fréquence d’échantillonnage, etc. Pas des 0,5 des 2, des moitiés de bit. Non des 0 et des 1. Avec derrière des protocoles d’échanges qui garantissent qu’il n’y ait pas d’erreurs de transmission, sinon. Et benh ça ne marche pas. C’est pas comme une vhs où l’image peut être bonne, pourrie, usée... en numérique: ça marche ou ça ne marche pas. La qualité va de manière simplifiée dépendre de l’encodage utilisé: le nombre de bits utilisé pour l’information de base(le cd est en 16 bits soit le choix entre 65536 « nuances élémentaires » de son, en hi res on rencontre du 24 bit (16,7 millions de nuances) ou 48 bits ...) et de la fréquence d’échantillonnage qui est de 44100 Hz pour un cd. CAD qu’une courbe est représentée par un ensemble de 44000 points par seconde, soit des intervalles de 23 nanosecondes par « nuance ». C’est déjà pas mal ! L’importance est donc: le nombre de bits, la fréquence d’échantillonnage et l’absence de compression numérique qui vise à réduire le volume de stockage d’un fichier. Pas de compression pour le cd ou le flac, alors que le mp3 ou l’aac compriment et donc perdent de la qualité.
Après il y a l’analogique, qui par définition est la correspondance étroite entre des phénomènes différents mais régis par des équations similaires. Typiquement le son provient d’un déplacement d’air continu sous forme d’excitation sous formes sinusoïdale (une onde plutôt) que l’on rend analogue à un courant alternatif. L’information provient d’un signal continu (par opposition à la quantification du signal numérique) qui peut souffrir d’une dégradation dans son transport: pureté de la source, résistance des fils, qualité des hauts parleurs qui transforment les ondes électriques en ondes sonores, etc.
Dans l’installation dite en « demat »on a:
- « un support de bits » : un cd, un disque dur, une clé usb, un NAS. Entre chacun, un fichier 16 bits en 44,1 kHz sera strictement le même sur chacun des supports précités. La différence va se jouer à 2 niveaux:
- L’interface pour piloter le support de bit. Pour un cd cela passe par mettre un cd dans la platine et à appuyer sur des boutons. Certains y voient du charme, perso je trouve cela chiant... Pour un NAS cela passe par un logiciel dédié pour paramétrer le serveur et naviguer dans sa bibliothèque de musique qui demande un minimum de paramétrage. Pour Auralic que je connais bien il y a l’excellente appli ios ou iPad uniquement, DS Lightning qui est d’une ergonomie fabuleuse. Mais cela reste long de constituer une bibliothèque perso de milliers d’albums entre le temps de transfert réseau, les ID tag des fichiers, les pochettes, etc...
- La chaine de transport entre le support de bits (lecteur) et le DAC qui va faire la passerelle entre numérique et analogique pour attaquer pre ampli ou amplificateur. Dans le cas du cd, la chaîne est interne puisque bien souvent sur les lecteurs cd en majorité le DAC est compris dans la platine cd est c’est LUI qui le maillon faible du dispositif !!! Dans la cas d’un lecteur avec un DD interne intégré (Auralic par exemple) pas de pb non plus car l’information numérique sort directement du lecteur via usb ou spdif. Par contre dans le cas d’un lecteur réseau ce n’est pas la même ! Pourquoi direz vous alors que par définition le numérique ne génère pas d’erreur ! Tout simplement parce que selon la qualité des puces réseau (qui encapsulent les informations pour utiliser les protocoles d’échange réseau, le fameux ethernet), la qualité des câbles réseau (catégorie 5, 6, etc.), le routeur qui génère les adresses IP et s’assure d’envoyer les info au bon endroit du reseau, et benh tout ce beau monde prend du temps pour faire le boulot et comme des informations peuvent se perdre dans le transport et que le numérique ne souffre pas de perte, il existe en informatique des mécanismes de contrôle de l’intégrité des données envoyées et s’il y a des erreurs, les données corrompues sont renvoyées. Au bout du compte le transport ne se fait pas en temps réel, et on parle de débit de transfert ou bande passante pour quantifier la vitesse d’échange: Mbit par seconde, Gbit/s etc. Or pour augmenter le débit il faut du bon matos et SURTOUT du bon matos informatique (routeur, switch, puces ethernet embarquées dans le streamer) et non du bon matos audio. Malheureusement on faire croire au quidam qu’un lecteur numérique audio à 10000 € a été pensé avec une sensibilité d’oreille bionique alors que c’est sa partie traitement de l’info numérique (puce ethernet, capacité de tampon interne buffer) qui vont faire la différence. Car le problème de la diffusion d’audio est qu’elle ne souffre pas de lenteur dans le transport des données (pour imager s’il faut 2 secondes pour transporter la seconde d’après de ce que l’on est entrain d’écouter y a un pb !) Or pour être auduble le streaming doit rester synchroniser à l'écoute... En HiRes un morceau de 5 minutes peut peser plusieurs centaines de mega octets, alors qu’un réseau local peut tomber à 5 Mo/s avec un wifi dégueulasse et plusieurs utilisateurs sur le réseau (les gosses qui sont sur Netflix en même temps).
- on a enfin le DAC. Il est la pièce maitresse de la demat. Car déjà comme tout composant analogique, de nombreux composants vont altérer les « belles courbes » du signal: pureté de l’alimentation pour une tension linéaire et stable, resistances des fils, fidélité des composants électroniques, précision dans les caractéristiques électroniques des composants (valeur ohmique, capacité électrique des condensateurs) etc. Ensuite la puce numérique doit être suffisamment cadencée (comme le pentium et ses GHz) pour traiter les milliards de 0 et de 1 qui lui arrivent chaque seconde.
- si Fca en a marre de mettre des CD dans une platine
- Si en passant à la demat telle qu’on l’entend (le cd est de la demat !) FCa écoutera des fichiers mieux encodés que les CD (plus que 16 bits et 44,1 kHz) en téléchargement ou en streaming
- Voudra conserver sa musique sur un disque dur et en être le possesseur ou préférer la location dite streaming
- Veut ou pas se faire chier avec de la « programmation » ou une solution conviviale avec un logiciel intuitif
- Si Fca possède des moyens de tradeur pour acquérir un DAC qui marche bien avec une composante oreille biomecanique transhumaniste ou un excellent DAC peut être un peu moins cher.
A bon entendeur
Gilles