Interconnect de rêve XLR

[davidhifi]

écoute des Rasta7SE (lire 8SE) cette après-midi, placés entre le Streamer-DAC Oppo Sonica et le préamp Xindak CA-1.

Il présente une certaine rigidité d'ou la taille conséquente du carton lors de la réception, mais se mettent facile en place entre 3 étagère d'un même meuble. Délicat à mettre en place afin de positionner les fiches XLR en face de leurs prises. La rotation se fait délicatement, la mise en place est enfin effective, la peur d'une rupture de conducteur s'est enfin dissipée, place à la musique. Je n'avais jusqu'alors pas pu monter le volume, mais en le faisant l'on ressent le plaisir monter en soit, quelque chose se passe. Une playlist enchaîne les morceaux alors que je me restaure. Une fois rassasié, j'installe les tapis sur le sol en béton ciré, et place 2 poofs l'un sur l'autre au sweet spot afin de décrire un triangle équilatéral avec les enceintes. Que la séance commence...

1/ Pétra MAGONI Live à FIP "Come Together".
Dès les premières notes, la distinction de la basse et la contrebasse se fait de façon aisée. La largeur de la scène n'y est pas étrangère et l'espace entre les instruments et la chanteuse est appréciable et facilite la lecture du morceau. La voix de Pétra est présente juste devant moi composée de nombreuses inflexions et dénuée de toute dureté. Sa respiration confirme sa proximité, une certaine chaleur s'en dégage.

2/ Sinne Eeg Dali CD2 "My treasure".
L'introduction de la contrebasse met en évidence le jeu des doigts sur les cordes, leur pincé, lorsque arrive sa voix délicate, chaleureuse et ensemble la mise en place de leur dialogue complice. Un peu plus loin la batterie et son jeu de cymbales où l'on suit distinctement le déplacement des baguettes, la grosse caisse et son jeu clairement défini tout en subtilité et délicatesse du bout du pied. Enfin le piano avec une belle focalisation, un naturel et dénué là aussi de dureté sur les fortés. L'aération entre les instruments présente une scène cohérente de belle largeur.

3/ James CARTER Out of Nowhere “Out of anywhere”.
Le saxo est nuance à souhait, son jeu est subtil et délicat parfois puissant distillant son lot de vibrations et laissant apparaître du grain ainsi que la vibration même du corps du sax, chose que je n’avais pas encore ressenti… La caisse claire légèrement décalée sur la gauche de la scène et son jeu de balais tout en frotté alors que le fouetté des cymbales et de la charleston la complète à droite. L’orgue électrique jusqu’alors en retrait exécute son solo, la ligne de basse rythme et accompagne des pieds le jeu des mains de la ligne medium tout en harmonie. Les applaudissements sont proches et je perçois quelques impactes de couverts dans les assiettes du public. La sensation d’y être.

4/ Antonio VIVALDI Concerto Veneziano “Concerto for violin, strings and continuo in E Minor, RV 278-1 Allegro molto – Andantino”.
Les attaques du violon soliste sont empreintes d’émotions, la proximité de sa respiration et le jeu de l’archet sur les cordes la renforce par les différents registres, comme s’il y avait plusieurs violons dans ce solo… On passe de la douceur aux attaques, avec les fortes, du grain sur le violon pour finir tout en nuance. Ça remue les tripes. Cependant je ressens un manque définition, de précision dans le bas du spectre, ça traine, c’est quelque peu brouillon…

Le Rasta7SE (lire 8SE) est un câble qui se marie bien avec le Grimm TPR branché entre le préamp et les blocs Xindak Pa-1. Il apporte une belle largeur de scène, les instruments sont naturels ainsi que les voix et constitués de chair et de matière, donnant vie à un spectacle qui de produit juste aux premières loges. L'émotion est bien présente.

Reste que mon système n’est pas encore soigné aux petits oignons coté démat d’une part et câbles HP d’autre part… Hervé (Renan) qui poursuit ses tests de switch audiophile et câbles DIY, m’a prêté un Cable Ethernet Belkin 24 AWG cat 5E UTP ainsi qu’un switch Meraki.