06-30-2016, 04:30 PM
Il est amusant, ne trouvez vous pas, de voir les conclusions qui surgissent? Dans l'ensemble chacun s'accorde à dire qu'il subsiste un manque de naturel dans les amplifications classe d, qu'en l'absence de travail sur eux les étages d'entrée analogiques de ces amplis en sont en partie responsable, demandant à être changés par des plus mélodieux. S'ajoute à cela le besoin d'une préamplification analogique de qualité devant, comme pour tout système complet analogique.
Dans l'ensemble, on essaie d'appliquer aux amplis classe d ce que l'on applique aux autres technologies, à savoir soigner un mariage analogique pour créer un équilibre sonore le plus engageant possible, par compensations parfois. C'est ce que font les fabricants au passage, devialet avec son étage classe a précédent l'étage classe d, ou les monsieurs de l'ex Nuforce avec les Nuprime.... Ou nous avec un pré à tube classe a devant un bloc classe d. Réchauffer et fluidifier l'entrée, tout comme avec un ampli totor ou tube, sauf que l'ampli classe d est moins complaisant, moins facile qu'un mosfet classe a ou qu'une triode de puissance pour aboutir à un équilibre sonore satisfaisant, l'étage classe d qui ne sonne pas ne sonnera pas mieux avec du bon devant, et l'étage classe d réussit ne se révélera qu'avec le meilleur devant, révélant froidement le moindre déséquilibre là où d'autres amplis analogiques permettent des équilibrages de par leurs propres couleurs sonores.
Pour en avoir joué comme tout à chacun, le souci est qu'un excellent préampli analogique sachant allier transparence et plaisir est chose plutot rare, et couteuse. J'avoue n'avoir à ce jour trouvé plaisir que dans des préamplifications à tube bien ficelées mais chères, ou la droiture sachant rester fluide de l'étage d'entrée transistorisé sur batterie de mon Emitter par exemple. Certaines sources peuvent parfois tirer leur épingle du jeu en liaison directe avec des blocs, mais cela reste marginal ou s'associe à des sources de haut de gamme.
Ajouter une couleur sonore devant le coté un peu terne d'un ampli classe d est risqué à mes oreilles, on y entend souvent une forme de coloration, de manque de crédibilité, c'est donc plus le jeu de la transprence à tous les étage qu'il faut jouer pour que cela soit pérenne sur le long terme.
Bref, à choisir entre avoir une source numérique convertie en analogique, avec un cable de modulation partant sur un pré analogique sortant lui même via un cable de modulation vers un étage d'entrée analogique (de l'ampli classe d) suivi d'une conversion analogique vers numérique pcm suivi d'une conversion numérique pcm/pwm pour l'amplification finale classe d....ouf on est au bout.... Je trouve personnellement les fda plus crédibles en bout de chaine, avec une chaine qui passe de la source numérique pcm directement à la conversion pcm/pwm pour l'amplification classe d. Il reste bien entendu à jauger la restitution de l'ampli choisi, ils n'échappent pas à des différences de restitution entre eux, à des "personnalités" et niveaux de perf différents, mais ils me semblent bien moins souffrir de déséquilibres.
Je ne crache pas sur les systèmes analogiques bien entendu, qui peuvent mettre en valeur la musique autrement, mais dans ce cas je préfère aller au bout des choses avec un beau système complet à tube, ou un ensemble avec pré tube / blocs transistors de grande qualité. C'est personnel bien entendu et issu des choix que j'ai pu faire au fil du temps, qui sont toujours le fruit de compromis. Et un système intégrant une amplification classe d peut tout à faire exceller, comme cela semble être le cas du Black chez Bel Canto, tout comme certains blocs semblent musicalement mieux aboutis que d'autres (Red Dragon, les 500 de bel canto....) mais pour autant ils restent sensibles à mettre en oeuvre vis à vis du reste du système. C'est plus facile avec un pré à tube de 8000 euros devant qui fait preuve d'autant de transparence que de richesse.... ....
Mon humble avis.... Tous comptes faits cela m'a conduit à placer un Nad M2 d'occasion sur un système, c'est vraiment beaucoup plus crédible et pas plus cher qu'un couple blocs classe d / préampli au mariage aléatoire et nécessairement moins transparent. Le FDA permet moins de souplesse dans les compensations, pas de cables, pas d'analogique, mais bien mis en oeuvre pour éviter les travers du numérique mal maitrisé (vibrations, filtrage du réseau informatique, secteur), c'est une solution intéressante. Personnellement je suis très content du petit couple Harbeth p3esr / Marantz MCR510 en wifi créé dans ma chambre par exemple, le maitre mot est la cohérence. Je dois retourner sur un couple totaldac/emitter ou ayon sunfire/ayon skylla2 pour arriver à recréer une cohérence avec un système analogique, tout en gardant un bon niveau de transparence, en bénéficiant d'une mise en valeur différente de la musique (effet de zoom des amplifications analogiques successives), mais à quel prix...
Mes deux centimes....
Cordialement, Nico.
Dans l'ensemble, on essaie d'appliquer aux amplis classe d ce que l'on applique aux autres technologies, à savoir soigner un mariage analogique pour créer un équilibre sonore le plus engageant possible, par compensations parfois. C'est ce que font les fabricants au passage, devialet avec son étage classe a précédent l'étage classe d, ou les monsieurs de l'ex Nuforce avec les Nuprime.... Ou nous avec un pré à tube classe a devant un bloc classe d. Réchauffer et fluidifier l'entrée, tout comme avec un ampli totor ou tube, sauf que l'ampli classe d est moins complaisant, moins facile qu'un mosfet classe a ou qu'une triode de puissance pour aboutir à un équilibre sonore satisfaisant, l'étage classe d qui ne sonne pas ne sonnera pas mieux avec du bon devant, et l'étage classe d réussit ne se révélera qu'avec le meilleur devant, révélant froidement le moindre déséquilibre là où d'autres amplis analogiques permettent des équilibrages de par leurs propres couleurs sonores.
Pour en avoir joué comme tout à chacun, le souci est qu'un excellent préampli analogique sachant allier transparence et plaisir est chose plutot rare, et couteuse. J'avoue n'avoir à ce jour trouvé plaisir que dans des préamplifications à tube bien ficelées mais chères, ou la droiture sachant rester fluide de l'étage d'entrée transistorisé sur batterie de mon Emitter par exemple. Certaines sources peuvent parfois tirer leur épingle du jeu en liaison directe avec des blocs, mais cela reste marginal ou s'associe à des sources de haut de gamme.
Ajouter une couleur sonore devant le coté un peu terne d'un ampli classe d est risqué à mes oreilles, on y entend souvent une forme de coloration, de manque de crédibilité, c'est donc plus le jeu de la transprence à tous les étage qu'il faut jouer pour que cela soit pérenne sur le long terme.
Bref, à choisir entre avoir une source numérique convertie en analogique, avec un cable de modulation partant sur un pré analogique sortant lui même via un cable de modulation vers un étage d'entrée analogique (de l'ampli classe d) suivi d'une conversion analogique vers numérique pcm suivi d'une conversion numérique pcm/pwm pour l'amplification finale classe d....ouf on est au bout.... Je trouve personnellement les fda plus crédibles en bout de chaine, avec une chaine qui passe de la source numérique pcm directement à la conversion pcm/pwm pour l'amplification classe d. Il reste bien entendu à jauger la restitution de l'ampli choisi, ils n'échappent pas à des différences de restitution entre eux, à des "personnalités" et niveaux de perf différents, mais ils me semblent bien moins souffrir de déséquilibres.
Je ne crache pas sur les systèmes analogiques bien entendu, qui peuvent mettre en valeur la musique autrement, mais dans ce cas je préfère aller au bout des choses avec un beau système complet à tube, ou un ensemble avec pré tube / blocs transistors de grande qualité. C'est personnel bien entendu et issu des choix que j'ai pu faire au fil du temps, qui sont toujours le fruit de compromis. Et un système intégrant une amplification classe d peut tout à faire exceller, comme cela semble être le cas du Black chez Bel Canto, tout comme certains blocs semblent musicalement mieux aboutis que d'autres (Red Dragon, les 500 de bel canto....) mais pour autant ils restent sensibles à mettre en oeuvre vis à vis du reste du système. C'est plus facile avec un pré à tube de 8000 euros devant qui fait preuve d'autant de transparence que de richesse.... ....
Mon humble avis.... Tous comptes faits cela m'a conduit à placer un Nad M2 d'occasion sur un système, c'est vraiment beaucoup plus crédible et pas plus cher qu'un couple blocs classe d / préampli au mariage aléatoire et nécessairement moins transparent. Le FDA permet moins de souplesse dans les compensations, pas de cables, pas d'analogique, mais bien mis en oeuvre pour éviter les travers du numérique mal maitrisé (vibrations, filtrage du réseau informatique, secteur), c'est une solution intéressante. Personnellement je suis très content du petit couple Harbeth p3esr / Marantz MCR510 en wifi créé dans ma chambre par exemple, le maitre mot est la cohérence. Je dois retourner sur un couple totaldac/emitter ou ayon sunfire/ayon skylla2 pour arriver à recréer une cohérence avec un système analogique, tout en gardant un bon niveau de transparence, en bénéficiant d'une mise en valeur différente de la musique (effet de zoom des amplifications analogiques successives), mais à quel prix...
Mes deux centimes....
Cordialement, Nico.
La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Albedo, Leedh E2 Glass, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo, Avantgarde Uno XD
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Albedo, Leedh E2 Glass, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo, Avantgarde Uno XD