(07-25-2019, 01:44 AM)GWN44 a écrit :(07-24-2019, 05:25 PM)Lazar a écrit : Qu'est ce qui fait la "couleur" d'un Dac ?
Se pourrait-il que les dac hg aient des sonorités plus lissées voir plus analogiques ?
(en opposition aux chinois bg "secs").
Perso, je n'aime pas l'hyper analytisme en général en hi-fi.
La question principale pour essayer de recentrer le débat est pour moi :
Est ce qu'un DAC doit avoir une "coloration", une "signature" ?
Mon avis est, je le répète, qu'un DAC doit être selon moi le plus transparent possible. A savoir transmettre à l'amplification le plus fidèlement possible ce qui a été enregistré : l'équilibre tonal, la dynamique, en minimisant la distorsion et donc conserver la qualité et précision des timbres.
C'est ensuite le choix de l'ensemble ampli + enceintes, et éventuellement les câbles, qui va tendre la restitution vers les gouts de chacun et apporter cette "signature".
Maintenant pour tenter de répondre, qu'est ce qui fait la "couleur" d'un DAC ?
Si on part du principe que le traitement en amont à limiter les sources d'erreurs numériques (lecture optique, codage, jitter ...) c'est principalement l'étage de sortie analogique qui peut amener cette coloration et notamment le réglage de l'impédance la boucle négative de rétroaction qui sert à stabiliser cet étage de sortie. En fonction des réglages, on va favoriser tel ou tel caractéristiques au risque de distorde le signal vis à vis du message originel. Les performances de la puce DAC en amont de l'étage représentent alors les performances nominales qui seraient idéalement possibles d'atteindre en terme de dynamique, rapport signal/bruit ... Performances qui sont dégradés plus ou moins par l'étage de sortie.
Je prends pour exemple deux DAC d'il y a environ 10 ans que j'ai eu sous la main : celui du lecteur CD Rega saturn, et le DAC200 d'atoll. Ce dernier est dans la lignée des produits atoll misant tout sur le dynamisme avec comme contrepartie une légère "verdure" dans les aigus (conséquence entre autre du TIM, transient intermodulation distorsion). Le rega tend lui vers une signature "à l'anglaise" afin de limiter au maximum la distorsion, favoriser la qualité des timbres, mais au détriment de la dynamique.
[je précise que ces différences restaient subtiles et à la marge sur un ensemble IN200 + PEL quattro]
Depuis 10 ans les performances des puces DAC ont énormément progressées. Je reprends comme exemple la puce sabre ESS9038pro qui affiche 122 dB en THD+N (total harmonic distorsion + noise). [Donc oui les ingenieurs travaillent pour faire progresser les technologies et les performances]
Ce niveau de performance decontraint le réglage de l'étage de sortie et sa boucle de rétroaction, dans la mesure où ces performances repoussent la plage possible de réglage dans une "zone de travail" inaudible pour le commun des mortels : Cela permet donc maintenant d'avoir des DAC qui allient dynamisme, précision et neutralité des timbres, équilibre tonal et ce sans compromis "audible".
Et pour ceux avides de réglages. De plus en plus de fondeurs laissent la possibilité aux intégrateurs de customiser des filtres roll-off de sorties (il y en a 7 sur l'ESS9038pro) et de régler la compensation THD. Cela permet notamment à certains fabricants de rajouter leur pâte, "signature", ...
Sur l'atoll DAC300, les 7 filtres sont disponibles à l'utilisateur. J'ai longtemps chercher, je n'ai pas entendu de différences.
Maintenant je suis probablement passé à coté de certains points qui ont échappé à ma compréhension et écoute.
J'attends qu'on m'éclaire et me contredise avec autre chose qu'un exercice rhétorique.
Pour quelqu'un qui accuse les autres de faire de la rethorique j'aimerais que tu nous expliques comment tu peux décontraindre le filtre de sortie grâce aux meilleurs rapports THD/noise
Tous les étages de sortie n'ont pas non plus de boucle de contre réaction. Tout ça est de l'embrouillage utilisant des termes techniques non maitrisés, à la façon d'un vendeur Darty qui veut en mettre plein la vue.