J’ai comme l’impression que vous coupez le bit en quatre...
Et sinon ? Quid de votre bande passante auditive effective ? De votre capacité/intégrité physique à subir des dynamiques de 90 dB dans un environment domestique? De la capacité même de votre système de reproduction sonore pour atteindre une dynamique conforme à la réalité ?
Que cherchez-vous réellement derrière les différentes performances techniques d’enregistrements ?
Après tout un enregistrement : c’est une interprétation de la « réalité sonore » qui permet en effet d’avoir 90dB de dynamique en collant un micro à quelques centimètres des marteaux d’un piano, etc, etc. Vous êtes toujours dans la fosse ou au niveau du chef d’orchestre en concerts ?
Je réitère donc ma question : et la musique dans tout ça ? Qu’est-ce qui fait que je prends du plaisir à découvrir un morceau de musique inconnu sur ma petite radio de cuisine ? Ou bien encore pire dans la voiture (merci la compression) ? Qu’est ce qui fait que nous préférons certains systèmes hi-fi à d’autres ?
Dernier point, Amati, psycho acousticien de son état professionnel, disait que la perception sonore est directement liée à son vécu que ce soit par les traumatismes physiques liés à l’exposition sonore ambiante, à l’âge, mais aussi psychologiques.
Si la reproduction sonore se limite à une performance technique alors parfait : écoutons des portes qui grincent, des pales d’hélicoptères, des coups de tonnerres. Un seul conseil : venez avec votre casque anti-bruits. Et de préférence imaginez/visualisez que vous aller écouter pour pouvoir « prévenir » votre corps de ce qu’il va subir. C’est d’ailleurs tout l’intérêt de la musique live, des situations réelles puisque nous pouvons souvent préparer à minima notre corps au traumatisme du son (même si nous connaissons tous des amateurs de bruits de métros qui grincent en arrivant en station...).
Si vous voulez écouter une intention musicale, un parti pris d’enregistrement, ou tout simplement un fond musical : alors peut être que votre système dans un environnement domestique avec des enregistrements et des sources imparfaites peut vous suffire. Encore faut-il avoir une expérience musicale qui va prendre le relai de votre échantillonnage cérébral permanent de l’existant sonore pour lui donner un sens psycho-acoustique qui passe par notre capacité à sommer un vécu avec l’instant présent. bref une approche que certains qualifient de cinesthésique qui lie le signifiant au signifié (merci Saussure), qui lie le son au sens.
Et sinon ? Quid de votre bande passante auditive effective ? De votre capacité/intégrité physique à subir des dynamiques de 90 dB dans un environment domestique? De la capacité même de votre système de reproduction sonore pour atteindre une dynamique conforme à la réalité ?
Que cherchez-vous réellement derrière les différentes performances techniques d’enregistrements ?
Après tout un enregistrement : c’est une interprétation de la « réalité sonore » qui permet en effet d’avoir 90dB de dynamique en collant un micro à quelques centimètres des marteaux d’un piano, etc, etc. Vous êtes toujours dans la fosse ou au niveau du chef d’orchestre en concerts ?
Je réitère donc ma question : et la musique dans tout ça ? Qu’est-ce qui fait que je prends du plaisir à découvrir un morceau de musique inconnu sur ma petite radio de cuisine ? Ou bien encore pire dans la voiture (merci la compression) ? Qu’est ce qui fait que nous préférons certains systèmes hi-fi à d’autres ?
Dernier point, Amati, psycho acousticien de son état professionnel, disait que la perception sonore est directement liée à son vécu que ce soit par les traumatismes physiques liés à l’exposition sonore ambiante, à l’âge, mais aussi psychologiques.
Si la reproduction sonore se limite à une performance technique alors parfait : écoutons des portes qui grincent, des pales d’hélicoptères, des coups de tonnerres. Un seul conseil : venez avec votre casque anti-bruits. Et de préférence imaginez/visualisez que vous aller écouter pour pouvoir « prévenir » votre corps de ce qu’il va subir. C’est d’ailleurs tout l’intérêt de la musique live, des situations réelles puisque nous pouvons souvent préparer à minima notre corps au traumatisme du son (même si nous connaissons tous des amateurs de bruits de métros qui grincent en arrivant en station...).
Si vous voulez écouter une intention musicale, un parti pris d’enregistrement, ou tout simplement un fond musical : alors peut être que votre système dans un environnement domestique avec des enregistrements et des sources imparfaites peut vous suffire. Encore faut-il avoir une expérience musicale qui va prendre le relai de votre échantillonnage cérébral permanent de l’existant sonore pour lui donner un sens psycho-acoustique qui passe par notre capacité à sommer un vécu avec l’instant présent. bref une approche que certains qualifient de cinesthésique qui lie le signifiant au signifié (merci Saussure), qui lie le son au sens.