04-24-2019, 11:08 PM
(Modification du message : 04-24-2019, 11:12 PM par loandsound.)
(04-24-2019, 10:21 PM)Amoulsolo a écrit : Mes motivations sont nombreuses.
Satisfaire une curiosité intellectuelle.
Evaluer la faisabilité de création d'enceintes actives all in one depuis l'entrée numérique jusq'aux transducteurs.
Privilégier un filtrage FIR avec DSP.
Désolé d’avoir été aussi succinct dans ma première réponse, ce n’est pas du dédaignement de ma part, simplement que le temps me manquait pour répondre à cet instant.
Alors, et pour reprendre dans l’ordre :
(04-24-2019, 04:07 PM)Amoulsolo a écrit :
Très intéressante cette vidéo.
Plus on apprend et plus on constate qu'on ne sait rien.
Le filtre passe tout est vraiment un belle invention, sur tout lorsqu'on veut rester en analogique d'une part et avoir la latence la plus faible possible d'autre part.
Je ne sais pas ce qui te fait dire ça…
Pourquoi penses-tu qu’il soit préférable de rester en analogique ?
Et qu’est-ce qui te fait croire que cela à une incidence sur la latence ?
Tu le dis toi-même après, tu pars de musiques numériques, alors en théorie (en théorie seulement) je trouverais préférable de filtrer ainsi et convertir ensuite…
Citation :
Ce n'est pas nécessairement mon cas (Peut être à tort). Et je me dis que puisque tout part nu numérique, autant faire le travail de filtrage dès le départ et convertir ensuite.
C’est là la limite de la théorie, lorsque la pratique devient très compliquée à mettre en œuvre :
Déjà, se mettre d’accord sur ce qu’est un signal numérique :
- Si c’est un signal avec correction d’erreur (donc informatique), je te rejoins sur ta préférence.
- S’il s’agit simplement d’un signal carré dit « numérique », je n’ai jamais compris l’avantage sur un signal analogique (sinusoidal)…et même presque le contraire, puisque d’un point de vue électronique, ce signal carré présente je crois plus de difficultés à traiter..
- Mais même s’il s’agit d’un signal « informatique », la difficulté consiste alors à trouver les équipements de qualité (audio) permettant de réaliser la partie électronique.
Trop long pour être résumé ici, désolé, mais c’est aujourd’hui je trouve un point d’écueil à cette théorie…
Citation :
Autre point que j'ignorais totalement, celui de l'amortissement du HP. Manifestement, mettre un ampli derrière un HP en actif n'est pas suffisant, il faut aussi calculer un amortissement d'après ce que j'ai pu comprendre.
L’amortissement du HP est un sujet encore plus délicat je trouve…
Déjà, si tel doit être le cas, cela doit être traité par la conception de l’ampli lui-même, impossible autrement. Au-delà de ça, je crois que l’on rejoins l’aspect théorique des choses, et dont la majorité semble être convaincue, a force de lire les mêmes choses sur le sujet (mais peut-être devrais-je dire les mêmes répétitions…)
En théorie, l’amortissement doit permettre d’adapter la sortie de l’ampli aux variations d’impédances du HP en fonction des fréquences.
Si tu as fait ne serait-ce qu’un peu d’électronique, tu sais que U= RI. L’impédance s’écrit Z, , mais c’est le même principe … variable suivant les fréquences par contre, donc il serait logique d’adapter la sortie de courant de l’ampli pour pallier à ces variations (pour les amplis pilotés en tension constante, ce qui semble de loin le plus fréquent)
Oui mais…
Ce retour venant du HP délivre aussi une certaine pollution électrique sur lequel l’ampli va chercher à se caler (au même titre que le reste), et qu’il y a un équilibre à trouver entre asservissement total, et limitation de cette pollution…Pour expliquer cela, il suffit de se rappeler qu’un HP à un très faible rendement (>5%), et que le reste se dissipe thermiquement principalement, mais pas que…
D’autre part, un asservissement à toujours un temps de retard sur la réalité audio (le temps de traitement électronique), et que dans certains passages variant rapidement, l’asservissement va faire le rattrapage en décalage avec la réalité sonore du morceau…
Enfin, et cela reste plus subjectif (non démontré), j’ai lu un Diyeur allemand particulièrement expérimenté qui, testant un ampli non asservi, se demandait si la musique qu’il trouvait « plus vivante » ne l’était pas du fait du non-asservissement de l’ampli…
Je ne sais personnellement pas quoi penser de cela, je crois juste qu’il est difficile de s’exprimer en dehors du « bien-pensant » sans déclencher les foudres des personnes « référentes » et ce dans tous les domaines, ce qui nous conduit souvent à une pensée unique…qui sera pourtant probablement remise en cause demain (une expression bien sûr)
Citation :Mes motivations sont nombreuses.
Satisfaire une curiosité intellectuelle.
Evaluer la faisabilité de création d'enceintes actives all in one depuis l'entrée numérique jusq'aux transducteurs.
Privilégier un filtrage FIR avec DSP.
Oui, la curiosité et l'envie "d'essayer", cela suffi en soi pour moi...
Un filtrage FIIR parce cela permet de multiplier les essais, ce qui est d'autant plus nécessaire lorsque l'on n'est pas expérimenté, je te rejoins toujours.
Mais il y a aussi forcément l'envie derrière cela de réussir à faire quelque chose de correcte, même si pas les meilleures enceintes du monde. Et je crois sur ce point qu’il est nécessaire d’en revenir aux essentiels :
Peut-être n’est-il pas nécessaire d’avoir les « meilleurs matériels » pour cela, les réalités économiques font que c’est rarement le cas des enceintes du commerces, et certaines sont pourtant très bonnes…Pourquoi ? parce que l’essentiel pour faire une bonne enceinte est peut-être plus dépendant d’autres critères déjà cités : cohérence des HP, qualité du filtrage, adaptation de l’amplification aux HP.
La qualité tient peut-être plus d’une cohérence d’ensemble que des performances individuelles de chaque équipement…un peu comme dans le sport collectif ?
Thats All Folks