04-03-2019, 11:46 AM
(Modification du message : 04-03-2019, 02:32 PM par Sin Nombre.)
Héphaïstos était un grand amateur de tubes!
Paulw: Je me contente de citer l'article de Gérard Perrot publié dans l'Audiophile N27 intitulé:"Cela dépasse la mesure!"
"Notre théorie sur la distorsion thermique et ses effets sur la linéarité des électroniques à transistor peut se formuler ainsi: Les variations fréquentes de niveau( et, dans une moindre mesure, de fréquence) des signaux audio modulent les puissances dissipées dans les transistors. Ces variations de puissance, à cause de leurs rythmes et des constantes de temps thermiques des transistors, induisent des variations de température du matériau semi-conducteur et ainsi des caractéristiques fondamentales des transistors. Cela se traduit par une instabilité du point de polarisation. Il en résulte d'abord une instabilité de la fonction de transferts qui se traduit par une distorsion variable pour les signaux audio; il y a ensuite génération de signaux perturbateurs très basse fréquence qui, dans le cas de liaisons inter-étage passant le continu, se propagent dans le montage avec le signal traité, perturbant ainsi le fonctionnement des autres étages par intermodulation entre signaux très basse fréquence et le signal audio.
Au niveau du circuit complet, cela se traduit par une modulation à très basse fréquence de l'amplitude et de la nature des distorsions. Cette modulation des distorsions rend celles-ci particulièrement agressives pour notre oreille, car cette dernière ne sait pas s'y habituer et ne plus y faire attention comme elle sait le faire pour les distorsions stables. Les contre-réactions globales, qui réinjectent le continu, aggravent ce phénomène, en particulier si la contre-réaction amplifie ces phénomènes au lieu des les atténuer.
Les dispositifs dont le but est d'obtenir pour les derniers étages la polarisation qui conduit au maximum de linéarité, comme les réseaux de contre-réaction avec une capacité de blocage du continu, ou encore les réseaux de contre-réaction utilisant des circuits actifs qui amplifient les signaux très basse fréquence ( pompeusement baptisés DC servo loop), renforcent le côté pervers de la contre-réaction. Ils éliminent bien le continu en sortie, mais au prix d'une perturbation du fonctionnement de l'ensemble du montage."
Voilà qui explicite, je pense, la théorie de Mr. Perrot. Pour résumer la démarche du bonhomme, je le cite encore: "Je suis convaincu qu'il y a derrière les sensations subjectives des phénomènes objectifs à découvrir. La recherche de ces phénomènes s'inscrit pour moi tout naturellement dans une démarche scientifique ouverte. Désormais, toute affirmation dérangeante faite par un audiophile devient un mystère à percer, une énigme à éclaircir. Parmi les mystères relatifs à l'amplification, j'en recense les suivants:
- Le décalage entre le jugement des appareils de mesure et les résultats d'écoute.
- L'apparente supériorité subjective de l'ancienne technologie des tubes.
- L'influence des circuits d'alimentation sur les impressions subjectives.
- Et, les effets néfastes de la contre-réaction".
Bref… Gérard Perrot était un chercheur au sens le plus estimable. Il nous a quitté trop vite dans un accident de bicyclette. Ses écrits restent et je les conserve précieusement!
P.S: Lavardin Technologie et les enceintes Lecontoure "surffent" sur les travaux d'Héphaïstos ( Pseudo de Gérard Perrot qui était sous-contrat avec l'entreprise Thomson ). L'entreprise Lavardin ne fait donc que reprendre les recherches de Mr. Perrot depuis une structure qui semble être constituée d'une boîte aux lettres ( Merci Google map!): La photographie du site de l'entreprise est bidon, et, "Lavardin" s'approprie les travaux sur les distorsions de mémoire de Mr. Perrot sans avoir la décence de le nommer en se contentant d'affirmer péremptoirement: "nous avons nommé ce phénomène distorsion de mémoire". Je tenais juste à rendre justice à ce grand chercheur qui mérite plus grande considération que celle qui ne lui est pas accordée par ceux qui exploitent son savoir et son talent...
Paulw: Je me contente de citer l'article de Gérard Perrot publié dans l'Audiophile N27 intitulé:"Cela dépasse la mesure!"
"Notre théorie sur la distorsion thermique et ses effets sur la linéarité des électroniques à transistor peut se formuler ainsi: Les variations fréquentes de niveau( et, dans une moindre mesure, de fréquence) des signaux audio modulent les puissances dissipées dans les transistors. Ces variations de puissance, à cause de leurs rythmes et des constantes de temps thermiques des transistors, induisent des variations de température du matériau semi-conducteur et ainsi des caractéristiques fondamentales des transistors. Cela se traduit par une instabilité du point de polarisation. Il en résulte d'abord une instabilité de la fonction de transferts qui se traduit par une distorsion variable pour les signaux audio; il y a ensuite génération de signaux perturbateurs très basse fréquence qui, dans le cas de liaisons inter-étage passant le continu, se propagent dans le montage avec le signal traité, perturbant ainsi le fonctionnement des autres étages par intermodulation entre signaux très basse fréquence et le signal audio.
Au niveau du circuit complet, cela se traduit par une modulation à très basse fréquence de l'amplitude et de la nature des distorsions. Cette modulation des distorsions rend celles-ci particulièrement agressives pour notre oreille, car cette dernière ne sait pas s'y habituer et ne plus y faire attention comme elle sait le faire pour les distorsions stables. Les contre-réactions globales, qui réinjectent le continu, aggravent ce phénomène, en particulier si la contre-réaction amplifie ces phénomènes au lieu des les atténuer.
Les dispositifs dont le but est d'obtenir pour les derniers étages la polarisation qui conduit au maximum de linéarité, comme les réseaux de contre-réaction avec une capacité de blocage du continu, ou encore les réseaux de contre-réaction utilisant des circuits actifs qui amplifient les signaux très basse fréquence ( pompeusement baptisés DC servo loop), renforcent le côté pervers de la contre-réaction. Ils éliminent bien le continu en sortie, mais au prix d'une perturbation du fonctionnement de l'ensemble du montage."
Voilà qui explicite, je pense, la théorie de Mr. Perrot. Pour résumer la démarche du bonhomme, je le cite encore: "Je suis convaincu qu'il y a derrière les sensations subjectives des phénomènes objectifs à découvrir. La recherche de ces phénomènes s'inscrit pour moi tout naturellement dans une démarche scientifique ouverte. Désormais, toute affirmation dérangeante faite par un audiophile devient un mystère à percer, une énigme à éclaircir. Parmi les mystères relatifs à l'amplification, j'en recense les suivants:
- Le décalage entre le jugement des appareils de mesure et les résultats d'écoute.
- L'apparente supériorité subjective de l'ancienne technologie des tubes.
- L'influence des circuits d'alimentation sur les impressions subjectives.
- Et, les effets néfastes de la contre-réaction".
Bref… Gérard Perrot était un chercheur au sens le plus estimable. Il nous a quitté trop vite dans un accident de bicyclette. Ses écrits restent et je les conserve précieusement!
P.S: Lavardin Technologie et les enceintes Lecontoure "surffent" sur les travaux d'Héphaïstos ( Pseudo de Gérard Perrot qui était sous-contrat avec l'entreprise Thomson ). L'entreprise Lavardin ne fait donc que reprendre les recherches de Mr. Perrot depuis une structure qui semble être constituée d'une boîte aux lettres ( Merci Google map!): La photographie du site de l'entreprise est bidon, et, "Lavardin" s'approprie les travaux sur les distorsions de mémoire de Mr. Perrot sans avoir la décence de le nommer en se contentant d'affirmer péremptoirement: "nous avons nommé ce phénomène distorsion de mémoire". Je tenais juste à rendre justice à ce grand chercheur qui mérite plus grande considération que celle qui ne lui est pas accordée par ceux qui exploitent son savoir et son talent...