Nos morceaux de prédilection pour test de matériel

[laurent martiarena]

(04-07-2018, 07:38 PM)muskar a écrit : Oui ou le contraire. Du bon matos met en relief les défauts d'un enregistrement qu'on entends pas sur du mauvais.

je suis partiellement d'accord ! un système très élaboré, très performant pourra effectivement exacerber les défauts d'un enregistrement, mais néanmoins le plus souvent ces défauts sont déjà repérables sur un "petit" système. malheureusement c'est ainsi, la qualité d'un enregistrement ou d'une captation n'est pas toujours, loin s'en faut, en relation avec la valeur artistique de l'oeuvre. c'est particulièrement frappant avec la musique ancienne ou il existe une foultitude d'interprétations d'une même oeuvre qui vont de sublime à catastrophique en fonction des interprètes, de la captation et de l'enregistrement sur support (ou fichiers numériques de nos jours).

par contre un très bon système, très performant pourra magnifier de très bons enregistrements, déjà très bon sur un "petit" système également.

c'est intéressant ce post par ce que je pense que c'est le point de départ d'un système, l'enregistrement, l'oeuvre ! ces fameux morceaux de références,de prédilection, certains feront la quasi unanimité et d'autres seront plus personnels. ce qui à pour vertu de souligner la grande diversité des gouts musicaux chez les audiophiles/mélomanes et la difficulté de trouver parfois un consensus raisonnable sur tout types de matériel.

de mon expérience il est en effet très difficile de trouver un système qui puisse totalement combler tout le monde sur tout types de musiques.

je citerais donc un seul album : "la fabuleuse histoire de mister swing" un live de Michel Jonasz, non pas qu'il soit forcément à considérer comme une référence absolue, mais je le connais par coeur, je l'ai écouté sur un nombre incalculable de systèmes, il est pour moi comme un être familier. Avec cet album il n'y à pas de limites techniques, plus le système est bon et plus j'ai l'impression de me retrouver dans la salle avec Michel et ses musiciens, comme en 88 à la cigale à Paris, car oui, j'y étais !