12-10-2017, 11:12 AM
Bonjour,
Trente minutes de chauffe ? Rhohhh... Restons sérieux. La constante de temps du chauffage d'un tube est faible. Une minute, c'est un grand maximum sur ces tubes (ça se vérifie au lampemètre). On peut après cela ergoter sur les dérives des autres composants, mais si les résistances font plus de 100ppm de dérive par degré, il faut se poser la question du choix des composants et du maintien en température de l'ensemble. À titre d'information, les amplificateurs de métrologie (solides ou tubes) de AR sont stables en moins de 10mn pour 10kW de puissance de sortie...
Personnellement, ce que je trouve bien, c'est que cette marque n'usurpe pas son nom (je ne vais pas me faire que des amis). Il n'y a aucune raison aujourd'hui de faire de l'électronique sur châssis sauf à être nostalgique du "c'était mieux avant". On faisait cela avec les tubes parce que le support bakélite des premiers CI était thermodurcissant (donc charbonnait avec l'élévation de la température) et qu'il était limité à deux couches. Aujourd'hui, il existe du FR4 haute température, du support polyimide qui résiste à 250°C. L'électronique sur châssis est une plaie à entretenir et une calamité en terme de compatibilité électromagnétique. Ça récupère tout ce qui traîne.
Bref, c'est peut-être joli, c'est peut-être clinquant, ça impressionne, mais c'est tout. Il n'y a même pas un Schaffner sur l'entrée secteur ! J'ajouterais qu'en terme de sécurité électrique, mon labo de certification me renverrait la chose dans la figure avec raison, rien...
Bien cordialement,
Trente minutes de chauffe ? Rhohhh... Restons sérieux. La constante de temps du chauffage d'un tube est faible. Une minute, c'est un grand maximum sur ces tubes (ça se vérifie au lampemètre). On peut après cela ergoter sur les dérives des autres composants, mais si les résistances font plus de 100ppm de dérive par degré, il faut se poser la question du choix des composants et du maintien en température de l'ensemble. À titre d'information, les amplificateurs de métrologie (solides ou tubes) de AR sont stables en moins de 10mn pour 10kW de puissance de sortie...
Personnellement, ce que je trouve bien, c'est que cette marque n'usurpe pas son nom (je ne vais pas me faire que des amis). Il n'y a aucune raison aujourd'hui de faire de l'électronique sur châssis sauf à être nostalgique du "c'était mieux avant". On faisait cela avec les tubes parce que le support bakélite des premiers CI était thermodurcissant (donc charbonnait avec l'élévation de la température) et qu'il était limité à deux couches. Aujourd'hui, il existe du FR4 haute température, du support polyimide qui résiste à 250°C. L'électronique sur châssis est une plaie à entretenir et une calamité en terme de compatibilité électromagnétique. Ça récupère tout ce qui traîne.
Bref, c'est peut-être joli, c'est peut-être clinquant, ça impressionne, mais c'est tout. Il n'y a même pas un Schaffner sur l'entrée secteur ! J'ajouterais qu'en terme de sécurité électrique, mon labo de certification me renverrait la chose dans la figure avec raison, rien...
Bien cordialement,
J. Bertrand,
SYSTELLA SAS, Conception de circuits à tubes à cheval entre Paris et Brive
http://www.systella.fr
[url=http://www.systella.fr][/url]RCS 832495378 Brive-la-Gaillarde, APE 7112B
SYSTELLA SAS, Conception de circuits à tubes à cheval entre Paris et Brive
http://www.systella.fr
[url=http://www.systella.fr][/url]RCS 832495378 Brive-la-Gaillarde, APE 7112B
![[Image: systella_sound_system_300.png]](http://www.systella.fr/systella_sound_system_300.png)