11-10-2017, 09:52 AM
Je crois que le "son de boîte" s'appelle aussi "son de tonneau". Bref, l'apparition de toniques désagréables, de résonnances incontrôlées à certaines fréquences qui produit du trainage et une mauvaise lisibilité du message.
Longtemps, j'ai cru en les grosses boîtes très lourdes et très travaillées ( style B&W ou Magico...): Leur caisse ne laisse transparaître aucunes résonnances, l'onde arrière semble totalement maîtrisées avec une absence d'ondes stationnaires interne. Bref, la panacée? Et bien... Parfois! Mais combien d'architectures d'enceintes lourdes et sur-travaillées dans leur structure de caisse sont des enceintes étouffoirs qui ne laissent transparaître un message musical qu'en deux dimensions.
Après les enceintes très minces: Ocellia, Harbeth, Kiso ( fabriquées comme une petite Onkyo en collaboration avec le facteur de guitare Takamine). Ben oui c'est surprenant: Combien de fois j'ai lu qu'une enceinte était tout sauf un instrument de musique et qu'il était immature et stupide de vouloir les construire comme un instrument à corde! Certaines sont catastrophiques ( beaucoup!). Mais je crois qu'en jouant entre la fréquence de résonnance du haut-parleur, de la "boîte", du filtre, il est possible de parvenir à un grand naturel. Mais dans ce cas... Une caisse autant légère et quasiment pas amortie, pourquoi ne pas se passer de caisse et se diriger vers le baffle plan? Et bien non... En jouant avec un simple Supravox 64, j'ai pu me rendre compte que même une caisse ultra-fine sonnait et apportait son lot de caractéristiques identifiables et pouvait prolonger autant les qualités que les défauts de ce large-bande très commun. Donc, c'est un question de savoir-faire mais il n'y a pas de recettes absolues: C'est deux cultures de la mise au point de l'enceinte radicalement différentes. Mais je suis sûr que si elles sont maîtrisées, les deux peuvent parvenir à de très réalistes résultats. Mais comme toujours, il faut persévérer pour extraire l'ivraie de nos boîtes bien-aimées:
Un jour, j'ai rencontré Rinaldo Bassi ( le Mr.tube de la NRDS). Je lui ai dit que j'étais heureux de mes Klipsch Scala mais que je n'aimais pas à certaines fréquences le "son de tonneau" et que peut-être travailler le pavillon de grave serait bien! Il m'en a dissuadé: Il connaissait un mélomane qui avait la remplacé la charge du grave par une structure identique à celle d'origine mais en bois sablé. Le résultat aurait été catastrophique et le monsieur serait revenu à l'original. Et, finalement, le "son de boîte", je l'ai anéanti en surélevant l'enceinte de 35 cm.. Une astuce stupide mais qui démontre - comme cela a été envisagé plus haut- que le plus important est l'adaptation de l'enceinte au local d'écoute. Et, il était clair qu'avec un pavillon débouchant au ras du sol, j'avais des interférences très dommageables. Et, le pauvre monsieur qui a fait son travail en bois sablé pour rien! Comme, je dis: Il faut prendre son temps et aller doucement! Petit à petit l'oiseau fait son nid, mais vouloir tout tout de suite c'est finir dans la "changite" sans fins avant de tout claquer!
Longtemps, j'ai cru en les grosses boîtes très lourdes et très travaillées ( style B&W ou Magico...): Leur caisse ne laisse transparaître aucunes résonnances, l'onde arrière semble totalement maîtrisées avec une absence d'ondes stationnaires interne. Bref, la panacée? Et bien... Parfois! Mais combien d'architectures d'enceintes lourdes et sur-travaillées dans leur structure de caisse sont des enceintes étouffoirs qui ne laissent transparaître un message musical qu'en deux dimensions.
Après les enceintes très minces: Ocellia, Harbeth, Kiso ( fabriquées comme une petite Onkyo en collaboration avec le facteur de guitare Takamine). Ben oui c'est surprenant: Combien de fois j'ai lu qu'une enceinte était tout sauf un instrument de musique et qu'il était immature et stupide de vouloir les construire comme un instrument à corde! Certaines sont catastrophiques ( beaucoup!). Mais je crois qu'en jouant entre la fréquence de résonnance du haut-parleur, de la "boîte", du filtre, il est possible de parvenir à un grand naturel. Mais dans ce cas... Une caisse autant légère et quasiment pas amortie, pourquoi ne pas se passer de caisse et se diriger vers le baffle plan? Et bien non... En jouant avec un simple Supravox 64, j'ai pu me rendre compte que même une caisse ultra-fine sonnait et apportait son lot de caractéristiques identifiables et pouvait prolonger autant les qualités que les défauts de ce large-bande très commun. Donc, c'est un question de savoir-faire mais il n'y a pas de recettes absolues: C'est deux cultures de la mise au point de l'enceinte radicalement différentes. Mais je suis sûr que si elles sont maîtrisées, les deux peuvent parvenir à de très réalistes résultats. Mais comme toujours, il faut persévérer pour extraire l'ivraie de nos boîtes bien-aimées:
Un jour, j'ai rencontré Rinaldo Bassi ( le Mr.tube de la NRDS). Je lui ai dit que j'étais heureux de mes Klipsch Scala mais que je n'aimais pas à certaines fréquences le "son de tonneau" et que peut-être travailler le pavillon de grave serait bien! Il m'en a dissuadé: Il connaissait un mélomane qui avait la remplacé la charge du grave par une structure identique à celle d'origine mais en bois sablé. Le résultat aurait été catastrophique et le monsieur serait revenu à l'original. Et, finalement, le "son de boîte", je l'ai anéanti en surélevant l'enceinte de 35 cm.. Une astuce stupide mais qui démontre - comme cela a été envisagé plus haut- que le plus important est l'adaptation de l'enceinte au local d'écoute. Et, il était clair qu'avec un pavillon débouchant au ras du sol, j'avais des interférences très dommageables. Et, le pauvre monsieur qui a fait son travail en bois sablé pour rien! Comme, je dis: Il faut prendre son temps et aller doucement! Petit à petit l'oiseau fait son nid, mais vouloir tout tout de suite c'est finir dans la "changite" sans fins avant de tout claquer!