Hello.
Comme promis, voici donc la suite.
Avec dans un premier temps mes impressions d’écoute sur les trois câbles secteur fort sympathiquement prêtés par Nicoben - le Legato Referenza et l’Ocellia Référence - et Nathalie (le Why Not Opus 18+), et connectés pour alimenter mon dac Audio-GD. Et dans la foulée les « résultats » du petit test en aveugle d'hier midi, avec Mishelinka et Roberto que je remercie au passage
Pour ce qui est de mes impressions, comme pour la 1ère série, elles reposent sur une première audition spontanée, quelques comparaisons systématiques, et des écoutes dans la durée. Sur les pistes testées, je précise qu’elles correspondent à des albums que je connais bien et apprécie. Par exemple :
J’ai fonctionné à partir de mes goûts plutôt que dans une logique de crash test (qui se défend bien sûr tout à fait mais qui m’est moins naturelle). Et toujours en faisant abstraction du niveau de prix (je ne connais le prix que d’un seul modèle, le WN, celui-ci étant public).
Je précise enfin, avant de passer au chapitre "on va faire des misères aux coléoptères", que j’ai vraiment pris un très grand pied en testant ces câbles (pourtant connecté à un seul maillon de mon système, le dac), qui m’ont permis - même si je n’utiliserais pas le terme de « sublimation » - de pousser la qualité de mon installation à un niveau qu’elle n’avait pour l’instant pas encore atteint. Dans le 1er jeu que m’a prêté Chet, il y avait du très bon et du moins bon. Là on est dans l’excellent !
Sur ces 3 câbles, le premier cité, le Legato m’est néanmoins assez vite apparu comme moins « pertinent » que les deux autres. Je lui ai trouvé une énorme qualité : des 11 testés, c’est celui qui m’a donné la restitution la plus « chantante ». Les voix sont très belles, extrêmement naturelles. Et il m’a paru tout à fait performant sur beaucoup de registres, avec un côté « aérien », Mais il a pour moi et mes oreilles la limite d’un manque de relief, de poids et d’impact, et donc d’une « mollesse » relative par rapport aux deux autres. Les informations me semblent manquer de hiérarchie, l'intention musicale étant ainsi moins évidente à saisir. Vu de ma fenêtre, ses qualités peuvent sans aucun doute lui permettre de répondre à des besoins bien précis, mais je me le représente comme étant une solution relativement « typée ». Elle n'est pas faite pour moi en tout cas !
L’Océllia m’a lui d’emblée fait une très forte impression, en me donnant le sentiment de parfaitement cocher toutes les cases importantes (scène, timbres, dynamique, impact,…) avec une superbe fluidité, une forme de « sobriété » et énormément de « naturel ». Il m’a semblé avoir affaire à une restitution différente de ce que j’avais pu entendre jusqu’ici, avec une énorme sensation de « propreté ». C’est à l’évidence un câble avec lequel je pourrais vivre, sans aucun problème, celui-ci ne présentant en monadique que des qualités (et donc aucune limite flagrante).
Mais il y un mais, qui est en l’occurrence le Why Not Opus 18+, qui pousse tout simplement le bouchon de l’excellence encore plus haut ! Là encore, toutes les cases sont parfaitement cochées, mais avec des petits + vis-à-vis de l’Ocellia qui, additionnés, lui donnent l’avantage sur ce dernier : une scène superbement solide et extrêmement réaliste là où l’Ocellia peut sembler un peu plus dans l’abstraction ; un découpage des plans sonores encore plus fin, et une palette colorielle de timbres peut-être encore plus nuancée ; le tout formant une impression de présence et de crédibilité extrême. Clairement, de toutes les écoutes effectuées dans le cadre de ce comparo, celles faites avec ce Why Not ont été pour moi les plus jouissives, sans hésitation.
La grande question se posait bien sûr de savoir si une écoute en aveugle pouvait aboutir à des évaluations proches.
C’est clairement le cas avec celle menée hier avec Mishelinka et Roberto, à qui j’ai fait écouter le système avec ces 3 câbles, plus le Powertrans d’HC&Cie (mon câble actuel)
Voici un petit « digest » de leurs commentaires au fil des écoutes (qui se sont densifiés au fur et à mesure, par effet de comparaison), avec deux plages testées : la Coréenne que l’on ne présente plus et un quatuor à cordes (Festetics Quartet /Haydn).
Powertrans HCC (le 1er testé, donc relativement peu de commentaires) : « C’est vraiment bien », « j’ai ressenti quelques frissons », « c’est hyper clean mais un peu froid, un peu monitoring » ; « on pourrait vivre avec sans problème »
Legato : « c’est plus onctueux » ; « c’est moins précis, voire un peu brouillon, mais plus musical », « c’est plus réaliste au niveau des timbres même s’il y a moins de définition » et « l’équilibre est plus descendant » (qu’avec le précédent)
Ocellia : « Il est plus proche du A (Powertrans) que du B (Legato) » « il est aussi analytique que A (Powertrans) mais en ayant un peu plus de corps, les instruments sont très bien définis » ; « On retrouve les qualités du A (Powertrans), mais il est moins froid, il y a plus d’expressivité, la sauce globale prend mieux » ; « la scène est en recul, sans doute plus profonde qu’avec les écoutes précédentes », « Il est moins brouillon que B (Legato) et apparait un peu comme un compromis »
Why Not Opus 18+ : « Il y a plus de modulation dans la voix, c’est plus subtil, plus cohérent, plus doux aussi », « on entend plus le bois des instruments », « les notes se prolongent plus », « la définition est excellente », « il y a plus de grain, plus de choses » ; «Il est proche du C (Ocellia), mais avec des plus ». « Il a un côté analytique, mais c’est très naturel, il est à la fois très hifi et mélomane » ; « On a le beurre et l’argent du beurre ! ».
La conclusion de Roberto et Mishelinka (et qui rejoint donc la mienne) étant la supériorité assez claire du Why Not Opus 18+, le second étant « plutôt l’Ocellia » sans que les 2 autres câbles se fassent pour autant « bananer ».
A l’issue de cette comparaison, nous avons également procédé à une écoute additionnelle avec le TWL 7+ Iego qui a également fait une très bonne impression (« fluide », « très expressif », « une sacrée patate »), tout en étant jugé - encore une fois dans le cadre et avec les limites de ces écoutes rapides - un peu en deçà de l’Opus 18+ (« qui met plus d’écho, de longueur et de subtilité »). J’ai également fait pour ma part une écoute express, qui m’a laissé penser que ce CS était supérieur au modèle TWL que j’avais précédemment écouté (une moindre projection en particulier) tout en étant un cran en deçà de l’Opus 18+. Qui est donc clairement sorti comme le grand « vainqueur » de cette comparaison, toutes écoutes confondues, j’y reviendrai plus tard.
Comme promis, voici donc la suite.
Avec dans un premier temps mes impressions d’écoute sur les trois câbles secteur fort sympathiquement prêtés par Nicoben - le Legato Referenza et l’Ocellia Référence - et Nathalie (le Why Not Opus 18+), et connectés pour alimenter mon dac Audio-GD. Et dans la foulée les « résultats » du petit test en aveugle d'hier midi, avec Mishelinka et Roberto que je remercie au passage
Pour ce qui est de mes impressions, comme pour la 1ère série, elles reposent sur une première audition spontanée, quelques comparaisons systématiques, et des écoutes dans la durée. Sur les pistes testées, je précise qu’elles correspondent à des albums que je connais bien et apprécie. Par exemple :
J’ai fonctionné à partir de mes goûts plutôt que dans une logique de crash test (qui se défend bien sûr tout à fait mais qui m’est moins naturelle). Et toujours en faisant abstraction du niveau de prix (je ne connais le prix que d’un seul modèle, le WN, celui-ci étant public).
Je précise enfin, avant de passer au chapitre "on va faire des misères aux coléoptères", que j’ai vraiment pris un très grand pied en testant ces câbles (pourtant connecté à un seul maillon de mon système, le dac), qui m’ont permis - même si je n’utiliserais pas le terme de « sublimation » - de pousser la qualité de mon installation à un niveau qu’elle n’avait pour l’instant pas encore atteint. Dans le 1er jeu que m’a prêté Chet, il y avait du très bon et du moins bon. Là on est dans l’excellent !
Sur ces 3 câbles, le premier cité, le Legato m’est néanmoins assez vite apparu comme moins « pertinent » que les deux autres. Je lui ai trouvé une énorme qualité : des 11 testés, c’est celui qui m’a donné la restitution la plus « chantante ». Les voix sont très belles, extrêmement naturelles. Et il m’a paru tout à fait performant sur beaucoup de registres, avec un côté « aérien », Mais il a pour moi et mes oreilles la limite d’un manque de relief, de poids et d’impact, et donc d’une « mollesse » relative par rapport aux deux autres. Les informations me semblent manquer de hiérarchie, l'intention musicale étant ainsi moins évidente à saisir. Vu de ma fenêtre, ses qualités peuvent sans aucun doute lui permettre de répondre à des besoins bien précis, mais je me le représente comme étant une solution relativement « typée ». Elle n'est pas faite pour moi en tout cas !
L’Océllia m’a lui d’emblée fait une très forte impression, en me donnant le sentiment de parfaitement cocher toutes les cases importantes (scène, timbres, dynamique, impact,…) avec une superbe fluidité, une forme de « sobriété » et énormément de « naturel ». Il m’a semblé avoir affaire à une restitution différente de ce que j’avais pu entendre jusqu’ici, avec une énorme sensation de « propreté ». C’est à l’évidence un câble avec lequel je pourrais vivre, sans aucun problème, celui-ci ne présentant en monadique que des qualités (et donc aucune limite flagrante).
Mais il y un mais, qui est en l’occurrence le Why Not Opus 18+, qui pousse tout simplement le bouchon de l’excellence encore plus haut ! Là encore, toutes les cases sont parfaitement cochées, mais avec des petits + vis-à-vis de l’Ocellia qui, additionnés, lui donnent l’avantage sur ce dernier : une scène superbement solide et extrêmement réaliste là où l’Ocellia peut sembler un peu plus dans l’abstraction ; un découpage des plans sonores encore plus fin, et une palette colorielle de timbres peut-être encore plus nuancée ; le tout formant une impression de présence et de crédibilité extrême. Clairement, de toutes les écoutes effectuées dans le cadre de ce comparo, celles faites avec ce Why Not ont été pour moi les plus jouissives, sans hésitation.
La grande question se posait bien sûr de savoir si une écoute en aveugle pouvait aboutir à des évaluations proches.
C’est clairement le cas avec celle menée hier avec Mishelinka et Roberto, à qui j’ai fait écouter le système avec ces 3 câbles, plus le Powertrans d’HC&Cie (mon câble actuel)
Voici un petit « digest » de leurs commentaires au fil des écoutes (qui se sont densifiés au fur et à mesure, par effet de comparaison), avec deux plages testées : la Coréenne que l’on ne présente plus et un quatuor à cordes (Festetics Quartet /Haydn).
Powertrans HCC (le 1er testé, donc relativement peu de commentaires) : « C’est vraiment bien », « j’ai ressenti quelques frissons », « c’est hyper clean mais un peu froid, un peu monitoring » ; « on pourrait vivre avec sans problème »
Legato : « c’est plus onctueux » ; « c’est moins précis, voire un peu brouillon, mais plus musical », « c’est plus réaliste au niveau des timbres même s’il y a moins de définition » et « l’équilibre est plus descendant » (qu’avec le précédent)
Ocellia : « Il est plus proche du A (Powertrans) que du B (Legato) » « il est aussi analytique que A (Powertrans) mais en ayant un peu plus de corps, les instruments sont très bien définis » ; « On retrouve les qualités du A (Powertrans), mais il est moins froid, il y a plus d’expressivité, la sauce globale prend mieux » ; « la scène est en recul, sans doute plus profonde qu’avec les écoutes précédentes », « Il est moins brouillon que B (Legato) et apparait un peu comme un compromis »
Why Not Opus 18+ : « Il y a plus de modulation dans la voix, c’est plus subtil, plus cohérent, plus doux aussi », « on entend plus le bois des instruments », « les notes se prolongent plus », « la définition est excellente », « il y a plus de grain, plus de choses » ; «Il est proche du C (Ocellia), mais avec des plus ». « Il a un côté analytique, mais c’est très naturel, il est à la fois très hifi et mélomane » ; « On a le beurre et l’argent du beurre ! ».
La conclusion de Roberto et Mishelinka (et qui rejoint donc la mienne) étant la supériorité assez claire du Why Not Opus 18+, le second étant « plutôt l’Ocellia » sans que les 2 autres câbles se fassent pour autant « bananer ».
A l’issue de cette comparaison, nous avons également procédé à une écoute additionnelle avec le TWL 7+ Iego qui a également fait une très bonne impression (« fluide », « très expressif », « une sacrée patate »), tout en étant jugé - encore une fois dans le cadre et avec les limites de ces écoutes rapides - un peu en deçà de l’Opus 18+ (« qui met plus d’écho, de longueur et de subtilité »). J’ai également fait pour ma part une écoute express, qui m’a laissé penser que ce CS était supérieur au modèle TWL que j’avais précédemment écouté (une moindre projection en particulier) tout en étant un cran en deçà de l’Opus 18+. Qui est donc clairement sorti comme le grand « vainqueur » de cette comparaison, toutes écoutes confondues, j’y reviendrai plus tard.
Système (ici) : Ampli Kinki EX M1, enceintes Martin Logan ESL X, dac B.Audio B.dac One EX, serveur PC fanless i7 (GentooPlayer + Minimserver + JPlay), switch Lhy sw6 + FMC Lhy