C’est un vieux débat que voilà
Personnellement j’ai vécu avec pas mal d’amplis tube de 2 à 70 watts, SE, Push Pull, triode, pentode, tétrode, et du transistor de 20 à 500 watts sous 8 ohm. Bien plus important, j’ai vécu avec dans des pièces de taille différentes, avec des traitements acoustiques différents, permettant des niveaux sonores max différents. Tout est là en fait… avec les styles de musiques et enceintes utilisées.
Pour ma part je serai pragmatique sur cette question: un ampli tube est un traitre, mais un gentil traître qu’on aime bien pour autant de bonnes que de mauvaises raisons. Et l’article vu plus haut est tout ce qu’il y a de cohérent avec la réalité.
Il n’y a vraiment pas de raisons de remettre en cause les mathématiques de base du collège, la puissance max sans distorsion définit le volume sonore max sans distorsion, le courant c’est de la puissance. Ce n’est pas parce qu’un mauvais ampli transistor ne délivre pas le courant réel qui correspond à sa puissance affichée , que l’ampli tube en délivre plus. Mais les mauvais amplis transistors en terme de capacités réelles à fournir le courant demandé c’est plutôt commun, et le transistor ne sait pas compresser la musique quand il commence à distordre, il fait des bruits affreux, pas le tube. Par contre un ampli tube bien fichu / dimensionné coté alims et transfos (souvent le cas) peut être plus à même de respecter sa puissance réelle annoncée, voir peut délivrer des puissance crête (pointes de puissance instantanées) plus élevées qu’un ampli transistor basique.
L’ampli tube peu puissant va compresser la dynamique de la musique en ne délivrant pas le niveau sonore attendu sur les crêtes de modulation sur de la musique que l’on peut écouter fort sans sortir de la pièce, donc les pistes de musique classique à fort DR, souvent sur du symphonique dont les pointes de modulation vont être très courtes. Pas d’oreille qui saigne, pas de bruit insupportable, avant tout de la compression dynamique comme une compression réalisée par un ingé son pour limiter l’écart de niveau sonore entre le son le plus fort et le plus faible dans la modulation musicale.
Sur des besoins plus basiques, musique boom boom sollicitant le grave des enceintes, cela se traduira selon la difficulté des enceintes par une perte de maîtrise, écroulement de la dynamique dans le grave, avant une distorsion clairement audible.
La seule question c’est de définir ses conditions d’usage, et ce à quoi l’on donne le plus d’importance, somme d’un tout complexe, plus complexe que la puissance affichée par l’ampli car à niveau moyen la puissance consommée par une enceinte de 90db n’est pas si élevé, quelques watts au pire le plus souvent, donc ça marche! Quand un souci sera audible, là est la question.
Les impactants:
- type de musique écoutée (DR des pistes qui font pousser le niveau sonore plus fort car niveau moyen plus faible mais pointes de modulation plus importantes).
- rendement des enceintes, courbe d’impédance, bande passante réelle dans le grave
- taille de la pièce et distance enceinte / auditeur, plus la pièce est petite moins le besoin en puissance est important.
- besoins de puissance dans le grave de l’enceinte, une enceinte qui descend à 20hz avec du niveau et une impédance un peu torturée viendra plus vite à bout d’un ampli de faible puissance, qu’une ls3/5a qui ne fait pas d’extrême grave donc ne consommant pas de courant sur une partie du signal musical, la distorsion /compression arrivera plus tôt sur l’enceinte complexe, à niveau sonore égal.
- niveau sonore habituel de l’auditeur, et capacité à monter le niveau sonore dans la pièce, sûrement les aspects les plus importants car souvent la pièce entre en distorsion , nous casse les oreilles par des réverbérations importantes, bien avant d’avoir un niveau sonore si élevé que ça délivré par les enceintes.
Tout cela va définir si un manque de puissance sur un ampli à tube va s’entendre ou pas, et si cela s’entend il restera le fait que l’on y soit sensible ou pas, et si la pièce fait plus de mal à ce qui est entendu que la compression dynamique réalisée par l’ampli. Voilà pourquoi dans bien des cas ce n’est pas vraiment un souci mais juste un choix sur les compromis que l’on accepte. Un peu de compression dynamique, une perte d’énergie , de modulation sur de la musique classique dans une pièce de vie ne pose pas forcément de souci vital, d’autant plus quand musicalement l’ampli à tube est plus intéressant, plus agréable qu’un ampli transistor plus puissant mais moins respectueux de la musique sur tous les autres critères d’écoute.
Est ce que cela s’entend? Franchement la réponse est oui quand on a un meilleur ampli pour comparer et qu’on compresse dynamiquement la musique dans un cas et pas dans l’autre.
Est ce que cela est gênant? Pas tant que ça quand on a pas les conditions pour mettre en lumière la limite, quand on écoute pas si fort que ça en fait… d’autres critères passent alors prioritairement. Mais quand on a gouté à un ampli plus puissant et pas moins bon sur les autres critères…. La messe est dite. Mais faut il encore trouver un ampli aussi bon sur tous les critères tout en étant plus puissant, c’est un compromis le plus souvent! Voilà pourquoi on retrouve souvent ce débat où tout le monde a raison et tort à la fois…. Mais celui qui affirme uniquement dans un sens ou dans l’autre est lui certain d’avoir au moins à moitié tort, soit objectivement, soit subjectivement.
Personnellement j’ai vécu avec pas mal d’amplis tube de 2 à 70 watts, SE, Push Pull, triode, pentode, tétrode, et du transistor de 20 à 500 watts sous 8 ohm. Bien plus important, j’ai vécu avec dans des pièces de taille différentes, avec des traitements acoustiques différents, permettant des niveaux sonores max différents. Tout est là en fait… avec les styles de musiques et enceintes utilisées.
Pour ma part je serai pragmatique sur cette question: un ampli tube est un traitre, mais un gentil traître qu’on aime bien pour autant de bonnes que de mauvaises raisons. Et l’article vu plus haut est tout ce qu’il y a de cohérent avec la réalité.
Il n’y a vraiment pas de raisons de remettre en cause les mathématiques de base du collège, la puissance max sans distorsion définit le volume sonore max sans distorsion, le courant c’est de la puissance. Ce n’est pas parce qu’un mauvais ampli transistor ne délivre pas le courant réel qui correspond à sa puissance affichée , que l’ampli tube en délivre plus. Mais les mauvais amplis transistors en terme de capacités réelles à fournir le courant demandé c’est plutôt commun, et le transistor ne sait pas compresser la musique quand il commence à distordre, il fait des bruits affreux, pas le tube. Par contre un ampli tube bien fichu / dimensionné coté alims et transfos (souvent le cas) peut être plus à même de respecter sa puissance réelle annoncée, voir peut délivrer des puissance crête (pointes de puissance instantanées) plus élevées qu’un ampli transistor basique.
L’ampli tube peu puissant va compresser la dynamique de la musique en ne délivrant pas le niveau sonore attendu sur les crêtes de modulation sur de la musique que l’on peut écouter fort sans sortir de la pièce, donc les pistes de musique classique à fort DR, souvent sur du symphonique dont les pointes de modulation vont être très courtes. Pas d’oreille qui saigne, pas de bruit insupportable, avant tout de la compression dynamique comme une compression réalisée par un ingé son pour limiter l’écart de niveau sonore entre le son le plus fort et le plus faible dans la modulation musicale.
Sur des besoins plus basiques, musique boom boom sollicitant le grave des enceintes, cela se traduira selon la difficulté des enceintes par une perte de maîtrise, écroulement de la dynamique dans le grave, avant une distorsion clairement audible.
La seule question c’est de définir ses conditions d’usage, et ce à quoi l’on donne le plus d’importance, somme d’un tout complexe, plus complexe que la puissance affichée par l’ampli car à niveau moyen la puissance consommée par une enceinte de 90db n’est pas si élevé, quelques watts au pire le plus souvent, donc ça marche! Quand un souci sera audible, là est la question.
Les impactants:
- type de musique écoutée (DR des pistes qui font pousser le niveau sonore plus fort car niveau moyen plus faible mais pointes de modulation plus importantes).
- rendement des enceintes, courbe d’impédance, bande passante réelle dans le grave
- taille de la pièce et distance enceinte / auditeur, plus la pièce est petite moins le besoin en puissance est important.
- besoins de puissance dans le grave de l’enceinte, une enceinte qui descend à 20hz avec du niveau et une impédance un peu torturée viendra plus vite à bout d’un ampli de faible puissance, qu’une ls3/5a qui ne fait pas d’extrême grave donc ne consommant pas de courant sur une partie du signal musical, la distorsion /compression arrivera plus tôt sur l’enceinte complexe, à niveau sonore égal.
- niveau sonore habituel de l’auditeur, et capacité à monter le niveau sonore dans la pièce, sûrement les aspects les plus importants car souvent la pièce entre en distorsion , nous casse les oreilles par des réverbérations importantes, bien avant d’avoir un niveau sonore si élevé que ça délivré par les enceintes.
Tout cela va définir si un manque de puissance sur un ampli à tube va s’entendre ou pas, et si cela s’entend il restera le fait que l’on y soit sensible ou pas, et si la pièce fait plus de mal à ce qui est entendu que la compression dynamique réalisée par l’ampli. Voilà pourquoi dans bien des cas ce n’est pas vraiment un souci mais juste un choix sur les compromis que l’on accepte. Un peu de compression dynamique, une perte d’énergie , de modulation sur de la musique classique dans une pièce de vie ne pose pas forcément de souci vital, d’autant plus quand musicalement l’ampli à tube est plus intéressant, plus agréable qu’un ampli transistor plus puissant mais moins respectueux de la musique sur tous les autres critères d’écoute.
Est ce que cela s’entend? Franchement la réponse est oui quand on a un meilleur ampli pour comparer et qu’on compresse dynamiquement la musique dans un cas et pas dans l’autre.
Est ce que cela est gênant? Pas tant que ça quand on a pas les conditions pour mettre en lumière la limite, quand on écoute pas si fort que ça en fait… d’autres critères passent alors prioritairement. Mais quand on a gouté à un ampli plus puissant et pas moins bon sur les autres critères…. La messe est dite. Mais faut il encore trouver un ampli aussi bon sur tous les critères tout en étant plus puissant, c’est un compromis le plus souvent! Voilà pourquoi on retrouve souvent ce débat où tout le monde a raison et tort à la fois…. Mais celui qui affirme uniquement dans un sens ou dans l’autre est lui certain d’avoir au moins à moitié tort, soit objectivement, soit subjectivement.
La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.
Ventes en cours ou à venir (MP si intéressé pour en discuter): Leedh E2 Glass + caisson 20.1 ; Piega MLS3 ; Egglestonworks Andra 3
Ventes en cours ou à venir (MP si intéressé pour en discuter): Leedh E2 Glass + caisson 20.1 ; Piega MLS3 ; Egglestonworks Andra 3


) exprimée en Watts qui ne signifient pas grand chose, en partique.
