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Et le Disco?
#21
Le mariage entre Funk et Rock n'a pas attendu David Bowie (c.f. Sly & The Family Stone, Funkadelic, etc...), sauf si tu veux dire par "mariage" le fait qu'un chanteur de pop "blanc" fasse du "R&B"... et là non plus David Bowie n'était pas le premier.

L'article Wikipedia sur le disco (en anglais) explique bien l'historique du disco: https://en.wikipedia.org/wiki/Disco

Tiens, voici un vieux titre (1973) qu'on peut qualifier de "disco", et que j'aime bien:





Et justemment un remix "house" du même titre (par Danny Krivit) que j'aime bien également:



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#22
Sujet à déplacer par les administrateurs, que fait il dans la section "Musique" Smile

Oui je sais, je sors .....
source Audiomat drive D1Mk3+Sotm sMS 1000 SQ Eunhasu, Dac B AUDIO B.dac EX , Ypsilon Phaeton SE,  Rockport Avior et Jean Maurer 370 F, câbles Alethéia + Ypsilon argent, Shunyata Everest, meubles WOODLINK.
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#23
et puis l avantage avec le disco,c'est qu'il suffit d'avoir écouté un morceau pour avoir entendu finalement toute la production.... Wink
bon,ok,tiens moi la porte,je sors aussi....
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#24
Vous savez les collègues, 50 ans avant le Disco, une musique entraînante sur laquelle les gens dansaient lubriquement a marqué les esprits: Le Charleston.
Après la première guerre mondiale, je crois qu'il y avait un besoin de retrouver une certaine joie de vivre, de jouir de l'existence. Le Charleston correspondait sans doute à un besoin vital. Un demi siècle après, la guerre de Corée puis du Vietnam terminée ( USA), les guerres coloniales achevées ( Europe), j'ai tendance à penser que le Disco participe de cette soif vitale de l'humain pour l'existence.
Qui oserait dire aujourd'hui que Sydney Béchet c'est du "caca" sonore dégénéré? Je pense que certains artistes Disco sont destinés au même destin. Pour ma part, je pense qu'ils y ont leur place!
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#25
(08-07-2018, 12:15 PM)Lawrence a écrit : Vous savez les collègues, 50 ans avant le Disco, une musique entraînante sur laquelle les gens dansaient lubriquement a marqué les esprits: Le Charleston.
Après la première guerre mondiale, je crois qu'il y avait un besoin de retrouver une certaine joie de vivre, de jouir de l'existence. Le Charleston correspondait sans doute à un besoin vital. Un demi siècle après, la guerre de Corée puis du Vietnam terminée ( USA), les guerres coloniales achevées ( Europe), j'ai tendance à penser que le Disco participe de cette soif vitale de l'humain pour l'existence.
Qui oserait dire aujourd'hui que Sydney Béchet c'est du "caca" sonore dégénéré? Je pense que certains artistes Disco sont destinés au même destin. Pour ma part, je pense qu'ils y ont leur place!

Veux tu signifier que c'est "culturel" avant d'être artistique ?
Ce n'est pas toi qui aimes la Musique... Mais la Musique qui te fait aimer... Thierry.
Mon contexte : http://www.living-leedh.com/?page_id=528
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#26
La musique au sens culture au même rang que la peinture  , au sens art un peu prise de tête ce n'est plus de la musique selon moi. Même la musique classique fait appel à nos sens animaux même si ça n'est pas assumé, elle peut te faire pleurer ou te prendre les tripes ce qui est du domaine physiologique , il faut au minimum se lâcher un peu pour l'apprécier. Elle peut faire bouger comme le disco ou d'autres musiques basées surtout sur le rythme , dans ce cas il ne faut surtout pas penser sinon tu restes immobile sur ta chaise et tu analyses la pauvreté de sa structure , ce qui est complètement improductif. Le disco c'est animal, ce n'est pas fait pour philosopher.
Smile
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#27
J'aimais bien celui-ci quand j'étais pré-ado:





Et j'ai dansé à la fête du collège sur celui-ci:



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#28
Je rejoins Lamouette. Il est même possible de considérer l'art - et la musique en particulier - comme évanescence d'un sentiment populaire ( Charleston/ Disco…) qui veut corriger un sort; un destin qu'on souhaîte quitter. Une génération entière peut dire ainsi au pouvoir: Tu m'as envoyé à la guerre pour tuer des gens que je n'ai jamais rencontré, et bien, tu vois, je vis, je danse et… J'aime et je t'emmerde! Un état d'esprit peut modéliser l'expression artistique. Le Disco: Un art populo-commercial anti-ordre établi, je crois! Et le Rapp, c'est quoi?!
La musique la plus ludique est expression culturelle et même politique: J'ai retrouvé des carnets d'un établissement scolaire catholique dans lequel j'étais scolarisé en CE1 en 1977! Il y est indiqué des consignes d'éducation aux parents. Ainsi, les enfants, adolescents ne doivent pas se laisser aller à l'écoute d'une musique pouvant les entraîner au refus de l'autorité, à une sexualité dégénérée, à la prise de drogue etc... Le Jazz et le Rock ainsi que toute ces musiques de nègres conduisent à la désobéïssance, à l'insoumission et à l'amoralité. Il y en a deux pages entières. Oui… En France en 1977!!!
Cela montre que l'art, y compris la musique dîte commerciale, est porteuse d'une contre-culture et donc de rebellion potentiellement nuisible à l'ordre. Donc, même une simple musique sur laquelle on danse joyeusement peut être censurée. A 7 ans, mes parents m'ont offert le disque de Precious Wilson, mais j'imagine que des copains de classe ont reçu une belle claque en exprimant ce simple désir aux leurs!
Le Disco était probablement un sursaut vital pour rejoindre une innocence violée et rejoindre une joie perdue. Comme l'était le Charleston en son temps: J'ai obéis, j'ai survécu alors, à présent, lâchez-moi les baskets!
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#29
mais oui,on plaisante !
quoi de mieux que le disco ,pour se remuer dans une soirée avec des potes et après quelques verres !c'est exactement ça,c'est pas fait pour philosopher,mais pour bouger a mon sens.
après,est ce qu'on se souviendra de Cerrone comme on se souvient de Sydnée Bechet aujourd'hui dans quelques années?...
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#30
Merci Le dom pour ce petit voyage dans le temps!
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