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Ces rééditions qui font trop plaiz
Ben alors ? Vous n’avez pas été sages ou quoi ? Il vous a rien amené le père-noël ? 

Moi j’ai été comblé avec cette reissue craft recordings 2023 pour le 60ème anniversaire du plus grand concert de jazz de tous les temps  Angel 

On en a déjà parlé un peu plus haut sur ce fil mais quand même… Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Bud Powell, Max Roach, Charlie Mingus… Ça fait rêver !!!

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Si :    http://forum-hifi.fr/thread-29081-post-7...#pid734015       Big Grin    mais pas de LP, cette année   Cry


ton LP "miam miam" c'est une reissue de celui-là ? : http://forum-hifi.fr/thread-25953-post-6...#pid655824

Je crois que oui Cool
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Yes ! Exactement ! Que du bonheur !!! Best jazz concert ever ! Merci Ange   Heart
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Bonjour à tous,

Savez-vous que c'est grâce au magnétophone portable et son micro de Charlie Mingus que vous pouvez écouter ce concert au Jazz Massey Hall alors la prochaine fois que vous entrerez dans une église mettez aussi un cierge pour Charlie et pas que pour Bird, Dizz, Bud, Max, pour celui celui qui valait moins qu'un chien "blanc" aux USA d'après le titre de son livre Confused
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Sacrée injustice
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JM
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Livre que j’ai prévu de commencer justement ce soir… 

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(01-06-2024, 09:28 PM)pascalounet a écrit : Savez-vous que c'est grâce au magnétophone portable et son micro de Charlie Mingus que vous pouvez écouter ce concert au Jazz Massey Hall

C’est grâce à Charlie Mingus c’est indéniable mais pas sûr que l’Ampex était vraiment à lui… Il aurait confisqué les bandes car furieux de ne pas avoir reçu le cachet annoncé !  Big Grin
Et saviez vous qu’il en a profité pour réenregistrer ses parties de contrebasse ? Et que Parker partait régulièrement boire des whisky dans la bar d’en  face, raison pour laquelle Max Roach improvise un solo qui dure une éternité ?

Vous voulez l’histoire complète de ce concert mythique ? 

Extrait de la bio « Charlie Parker » de Franck Médioni (Fayard, 2021)

Toronto, Massey Hall, 15 mai 1953 ; cette soirée est entrée dans l'histoire. C'est non seulement la dernière fois que Parker et Gillespie se retrouvent sur scène, c'est aussi leur ultime enregistrement commun.
L'album qui en est issu fait partie de la légende, il est inscrit au Grammy Hall of Fame.
Le miracle de ce concert tient autant au casting, aux circonstances qu'à la musique produite. Cette soirée pas tout à fait comme les autres, on la doit à une bande d'amateurs de jazz moderne. Le concert précédent que les quatre jeunes Canadiens ont organisé, celui du quintette de Lennie Tristano, fut une belle réussite mais un fiasco financier total. Pour autant, les membres de la New Jazz Society, Dick Wattam (le président de l'association) en tête, et Art Granatstein, redoublent d'ardeur. Leur amour du jazz est fort. Une nouvelle date a été choisie au Massey Hall de Toronto : le vendredi 15 mai. La composition de l'orchestre s'est imposée à eux naturellement : Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Lennie Tristano, Oscar Petitford et Max Roach. Petitford est indisponible, il s'est cassé un bras en jouant au base-ball avec des musiciens de l'orchestre de Woody Herman. Le choix du contrebassiste se porte alors sur Charles Mingus, un musicien des frontières, des passages, des tremblements.
Issu de la tradition ellingtonienne, il ouvrira la voie au free jazz tout en s'inscrivant dans le bebop. Des cinq, il est le seul à ne pas être un musicien bop pur jus. C'est un grand admirateur de Parker. Le guitariste Billy Bauer raconte : « Un soir, je me trouvais au Birdland en compagnie de Lennie Tristano et de Charlie Mingus ; nous écoutions Charlie Parker qui ne jouait pas aussi bien que d'habitude. Bud Powell nous rejoint et s'exclame : "Grands dieux, mais qu'est-ce que c'est que... ça ?" Mingus se lève, grand, cos-taud, menaçant. Il lui lance : "Hey ! petit con ! S'il n'y avait pas eu ce mec-là, tu ne serais même pas capable de jouer une seule note !"» Dans le numéro de juin 1955 de Down Beat, il se prêtera au jeu du blindfold test. Après l'écoute à l'aveugle, le musicien donne une note, des étoiles, le maximum étant cinq étoiles. Mingus donnera à Charlie Parker pas moins de cinquante étoiles.
Pour tenir le piano, on a pensé à Lennie Tristano, qui décline l'offre ; il conseille d'engager Bud Powell qui correspond davantage à l'esprit du groupe. Le 25 janvier, les quatre de la New Jazz Society, Dick Wattam, Roger Feather, Bil Floare et Arthur Granastein, se dirigent vers New YOrK. Leur mission, convaincre les musiciens de venir jouer à Toronto, se transforme en parcours du combattant. " Nous avons dû courir après eux dans tout Manhattan, Brooklyn, Queens. Aucun de nous ne dormit pendant trois jours », se souvient Art Granatstein. In fine, les musiciens sont contactés, et les contrats signes. 500 dollars pour Bud Powell, 450 pour Dizzy Gillespie, 200 pour Charlie Parker, 150 pour Charles Mingus, et 150 pour Max Roach.
Cette belle affiche, cette dream team, c'est quasiment le quintette dont Dizzy avait rêvé dix ans auparavant pour sa série de concerts à l'Onyx. Le concert s'organise au Massey Hall. Lorsque sont engagés des musiciens étrangers, le règlement syndical local impose d'engager le même nombre de musiciens canadiens.
Pour l'occasion, une première partie, un big band de quinze musiciens constitué de différents membres de la radio canadienne, la Canadian Broadcasting Corporation, se met en place. Le trompettiste Graham Topping dirige le CBC All Stars qui interprétera la musique de Woody Herman. À commencer par « The Goof and I», que le saxophoniste Al Cohn a composé et arrangé tout spécialement pour l'orchestre swing de Woody Herman.
La logistique du concert est aléatoire voire vacil-lante. Les versions divergent. Selon certains, les organisateurs du concert n'auraient prévu que cinq billets d'avion New York-Toronto, alors que sept sont nécessaires (Oscar Goodstein, manager, tuteur légal de Bud Powell depuis sa toute récente sortie de 'hôpital Belleue, et Celia, l'épouse de Mingus, sont du voyage). Charlie Parker et Dizzy Gillespie auraient alors décidé de prendre le vol suivant. Une autre version, assez peu probable, veut que Parker aurait raté le vol et que Dizzy aurait arpenté tout New York pour le retrouver. Une autre encore, plus improbable, vraisemblable et tellement romanesque, veut que Parker ait revendu son billet afin de se fournir en substances.
Le jour du concert, les cinq musiciens sont bien au Massey Hall. Ils sont arrivés juste pour le début du concert. Donc pas de répétition. Ils se connaissent bien, ont joué les uns avec les autres dans des formules orchestrales variées mais, ainsi, dans cette configuration de jeu, ils n'ont jamais joué ensemble. Ce sont des improvisateurs, il suffit d'établir un réper-toire, des standards connus de tous, ainsi que des compositions des uns et des autres. C'est donc une première « improvisée», ce qui explique aussi l'élan, la fraîcheur, la belle énergie mise en œuvre.
Le soir du concert, la salle est plutôt clairsemée.
À peine 700 places vendues sur les 2 753 places que contient le Massey Hall, la vénérable maison de la musique de Toronto, cette grande bâtisse de briques rouges construite par Hart Massey en 1894, là même où Oscar Peterson et Glenn Gould, 13 ans, ont donné leur premier concert. Les organisateurs sont tellement confiants qu'ils n'ont pas pris de publicité dans les journaux locaux. Et plutôt que d'aller écouter du jazz. moderne, le public aura préféré rester devant sa télé-vision. En ce soir du 13 mai a lieu un événement sportif qui retient l'attention : un match de championnat du monde de boxe, catégorie poids lourd, la
revanche entre le tenant du titre, Rocky Marciano, et son challenger Jersey Joe Walcott. L'année précé-dente, le 23 septembre 1952, le combat Marciano/ Walcott a fait sensation. Marciano affrontait le champion du monde des poids lourds Jersey Joe Walcott à Philadelphie. Après avoir été au tapis lors du premier round, Rocky Marciano s'est relevé et a mis son adversaire KO au 13° round. Il était mené aux points, mais le voilà devenu champion du monde au terme d'un combat difficile. Ce combat Marciano/Walcott, tout le monde en parle. Il est retransmis à la télévision et à la radio.
Les spectateurs voient Charlie Parker arborer un saxophone en plastique blanc. « Pour lui, un saxophone alto était juste une pipe en métal avec des clés, expliqua le pianiste John Malachi. Quoi qu'il entendît, il le jouait. » Des saxophones, il en a eu beaucoup entre les mains. Frank Holton, Conn 6M, Conn New Wonder, Martin Handcraft, Selmer Cigar Cutter, Selmer Model 26, Selmer Balanced Action, Beuscher 400, et enfin un King Super 20.
Sans compter bien sûr ceux qu'il a empruntés. Côté bec, on l'a vu utiliser un bec Brilhart en ébonite, identifiable à sa couleur blanche, mais aussi des becs en métal. Quel que soit le saxophone joué, le bec utilisé, l'Oiseau possède à peu près le même son. Un soir, Bird perdit une clé de son instru-ment. Il cassa une cuiller, en attacha un bout avec du chewing-gum et du sparadrap et continua jouer. Personne ne perçut la moindre différence de son. Cet alto Grafton en plastique, conçu par le Britannique Hector Sommaruga, mis en vente à Londres, chez Christie's, en septembre 1994, sera acheté par le American Jazz Museum de Kansas City pour la modique somme de 93 500 livres, soit
104 617,15 euros.
Le concert du All Stars Charlie Parker/Dizzy Gillespie/Bud Powell/Charles Mingus/Max Roach s'ouvre avec « Perdido». Issu du répertoire de Duke Ellington, ce « Perdido» est joué à un tempo d'enfer.
Puis il s'enchaîne avec un classique du bebop, « Salt Peanuts » de Dizzy Gillespie, que Parker présente ironiquement comme « la moitié de son cœur». Bird est dans une forme exceptionnelle. Le chorus qu'il prend sur « Salt Peanuts » est surprenant, à la fois brillant et brinquebalant. Brillant parce que parfaitement architecture. Brinquebalant parce que complètement lâché, sur des chardons ardents, à la limite du ravin.
Beaucoup ont tendance à penser que la musique de Parker est parfaite, une sorte d'étalon, de quintessence de ce que devrait être le jazz. Elle présente effectivement tous les attributs de l'excellence : exactitude rythmique, architecture précise, richesse harmonique, logique implacable, beauté sonore, lyrisme éclatant.
Or, sa principale qualité réside au contraire dans son imperfection. Certes, la musique est brillante, mais c'est dans son débraillé, ses dérapages, ses pirouettes, ses envolées, que réside toute sa grandeur, sa beauté.
Bird ne joue pas pour plaire. Il pourrait « bien » jouer, ciseler sa phrase, faire du « beau», du « bon » jazz. II joue, il s'autorise l'imprévu, sort des clous et convoque l'inoui. Et c'est justement parce qu'il s'autorise ces écarts, ces distensions, ses distorsions, que Parker n'a aucune limite dans son exploration, son expression.
Tout au long du concert, Charlie, toujours très joueur, provoque, chahute Dizzy. « Maintenant nous aimerions interpréter un thème composé en 1942 par celui qui représente la partie la plus respectable de moi-même, Mr Dizzy Gillespie, annonce-t-il. Nous espérons sincèrement que vous prendrez plaisir à...
Salt Peanuts...» Dizzy quitte régulièrement la scène pour prendre connaissance de l'évolution du match de boxe. Il commente le combat, fait le pitre, avant d'annoncer au public que son boxeur favori, Jersey Joe Walcott, a été mis KO par Rocky Marciano dès le premier round. Vite, très vite, puisque le combat n'aura duré que deux minutes et vingt-cinq secondes... La légende Marciano est en marche. Avec quarante-trois
KO a son actif, son pourcentage de victoires par knockout de 87,76 % sera l'un des plus élevés dans l'histoire de la boxe poids lourds.
Mais que font-ils donc? L'entracte n'en finit pas de continuer... Que font Charlie Parker et Dizzy Gillespie? Ils discutent en buvant un verre ? Ils n'ont toujours pas regagné la scène... Mingus est furieux.
Une telle légèreté, les clowneries de Dizzy, l'état d'ébriété de Bud Powell et de Charlie Parker, tout ça le met dans état d'énervement total. Bird a traversé la rue et, au Silver Rail, sur Shuter Street, a avalé un triple whisky. Il faut combler en attendant qu'ils reviennent sur scène. Max Roach se lance dans un solo de près de cinq minutes. Ce « Drum solo » suscite l'enthousiasme du public. « Go, Max, Go ! » entend-on. Mais que font donc Parker et Dizzy? Bientôt, Bud Powell et Charles Mingus rejoignent Roach sur scène et forment un trio improvisé. Vingt minutes de musique : « Embraceable You » des frères Gershwin, « Sure Thing» de la plume de Bud Powell, « Cherokee» de Ray Noble, « Jubilee» de Victor Youmans, « Lullaby of Birdland » de George Shearing. Charlie et Dizzy sont de retour sur scène.
Le quintette reformé joue trois titres : « Wee (Allen's Alley) » de Denzil Best (malgré son état d'ébriété, Bud Powell maîtrise totalement le clavier), « Hot House» de Tadd Dameron et, présenté en français par son auteur, « A Night in Tunisia» de Gillespie.
Le concert s'achève. En final, le CBC All Stars se joint au quintette sur un blues. Applaudissements.
Sourires sur la scène, contentement dans la salle.
Les organisateurs du concert affichent satisfaction et déception. La recette escomptée n'est pas au rendez-vous. Agacements, énervements. Les musiciens ne toucheront pas le cachet prévu. Charlie Parker se met en colère. Prise de bec entre Bird et les organisateurs qui se volent dans les plumes. Dizzy Gillespie soutient Parker dans la rixe avant de se disputer avec lui. Les esprits s'échauffent, on en vient presque aux mains. Dans les coulisses du Massey Hall, un Ampex a tourné tout au long du concert, à l'exception du final. Mingus confisque les bandes du concert enregistré sans l'accord des musiciens. Et lorsque l'un de membres de la New Jazz. Society, Roger Feather, émet une objection, Mingus réplique : « Elles sont à moi, petit blanc! » À l'écoute des bandes, Mingus pique une colère : la contrebasse est quasiment inaudible.
De rage, il hésite à les détruire puis se ravise. Les parties de basse, il va les réenregistrer et, grâce à la technique du re-recording, les intégrer au matériau premier. Charlie Parker propose l'enregistrement à Norman Granz, lui demandant la somme astronomique de 100 000 dollars. Granz refuse poliment.
Mingus publiera les bandes sur son label Debut en
1956. C'est le second enregistrement de cette maison de disque que Mingus, en association avec sa femme Celia et Max Roach, a lancée en 1952 pour garantir sa liberté artistique et faire face aux producteurs (blancs) qu'il considère pour la plupart comme des escrocs.
Trois albums verront le jour : The Quintet - fazz at
Massey Hall, Vol. 1, Bud Powell Trio - Jazz At Massey Hall, Vol. 2 et The Quintet - Jazz at Massey Hall, Vol. 3. Sur la pochette du premier album, on lit en haut du line up du concert : « Charlie Chan ». Ce pseudonyme a été choisi pour ne pas contrevenir à l'enga-gement, au contrat d'exclusivité qui lie Charlie Parker à Clef Records, Norman Granz. « Charlie Chan», on l'a dit, fait directement référence au détective américain d'origine chinoise, personnage de fiction créé en 1925 par Earl Derr Biggers, mais aussi à l'épouse de Bird. Une première version de l'intégralité du concert, avec le solo de Max Roach, sortira chez Prestige sous le titre The Greatest Jazz Concert Ever sous la forme d'un double LP en 1973. Une première version CD est sortie en 1990 chez Giants Of Jazz, et Dreyfus Records l'a publié avec beaucoup de soin, remastérisé en 2004 dans sa version princeps; le rendu sonore est impeccable.
Ce All Stars, on le désigne dorénavant par ce simple intitulé : The Quintet. Le Quintet réunit pour la première et dernière fois cinq musiciens de légende, dont quatre (Parker, Gillespie, Powell et Roach) qui ont écrit l'histoire du bebop. Ce qui, à l'origine, n'était qu'un gig de plus, fait désormais partie de la légende.
Cet album n'est que la photographie d'un instant, mais c'est un document exceptionnel. « Le plus grand concert de jazz de tous les temps » lit-on. Pas moins.
Les producteurs savent trouver les mots, ont un sens aigu du marketing, mais force est de constater que oui, probablement, très probablement c'est l'un des plus grands concerts de jazz enregistrés. On y entend ce qui nous fait aimer le jazz encore et encore, l'invention collective, la danse, le son, l'énergie, le blues, la douceur, la force, une urgence, une expression libre qui, in situ, dans son invention spontanée, chavire et trouve son chemin de traverse et d'extase. Bird a rarement été aussi libre.
Ceux qui voudront se réserver des moments de frisson écouteront ce disque. Ce concert de Toronto au Massey Hall, lyrismes et fulgurances conjugués, feu d'artifice et chant du cygne, est le bebop porté à son point d'incandescence et de rupture.
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Merci
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(01-06-2024, 09:28 PM)pascalounet a écrit : Bonjour à tous,

Savez-vous que c'est grâce au magnétophone portable et son micro de Charlie Mingus que vous pouvez écouter ce concert au Jazz Massey Hall alors la prochaine fois que vous entrerez dans une église mettez aussi un cierge pour Charlie et pas que pour Bird, Dizz, Bud, Max, pour celui celui qui valait moins qu'un chien "blanc" aux USA d'après le titre de son livre Confused

Yesss ! sur le label de Charles Mingus : Debut Records >>> https://www.discogs.com/fr/label/26860-Debut-Records

Anecdote, Charles Mingus refusait qu'on l'appelle "Charlie", car disait il : Charlie est un nom de cheval, pas un prénom ou quelque chose comme ça.

Certains labels n'ont pas respecté ce souhait et ont imprimé leurs pochettes avec "Charlie Mingus" à la place de Charles Mingus.


Magnifique interview à lire : https://jazz.blog4ever.com/charles-mingus

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Pas facile le bougre ! Il me fait clairement penser à Miles : sûr de son génie, avec un ego démesuré,  la langue qui ne reste pas dans la poche  et une colère latente qui ne demande qu’à exploser... Tout le monde en prend pour son grade : les critiques, les maisons de disques et les managers (jusqu’ici rien de surprenant) mais aussi et surtout ses pairs ! Une petite pensée pour les pianistes et pour Ornette Coleman  Big Grin
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