Note de ce sujet :
  • Moyenne : 0 (0 vote(s))
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
interrogations sur l'audition
#1
Je ne sais pas si ce sujet a totalement sa place ici mais en tout cas il y a moyen de s'interroger sur les différences entre l'audition et les prises de son y compris les mesures.
Voilà en quoi je veux en venir en partant des experiences de Pierre schaeffer: https://www.olats.org/pionniers/pp/schae...aeffer.php
En haut de l'article paragraphe 2:
"2) la cloche coupée : en enlevant, par inadvertance, l'attaque d'un son de cloche lors de son enregistrement, Pierre Schaeffer réalise que son savoir sur les lois de l'acoustique issues de ses maîtres s'écroule. En effet ce son de cloche devient, sans son attaque, un son de hautbois ! Manifestement, le timbre n'est pas seulement déterminé par l'étagement des harmoniques sur une fondamentale."
D'autres experiences ont été faites, j'ai entendu notament ddes enregistrements de flute et violon dont les attaque sont coupées, c'est impressionant, le son de flute devient à l'écoute un simple son très plat comme ce que ferait un générateur de sinusoides, Le violon se reconnait un tout petit peu parce que l'archet entretient des attaques dans le son mais il est quand même très transformé.

En clair si on coupe l'attaque d'un son comme celui d'une cloche, d'une flute, d'un violon, on ne saura pas  reconnaitre l'instrument . En coupant une attaque qui dure quelques dixièmes de seconde et que consciemment on a à peine entendu , on ne reconnaitra pas ce qui suit si c'est isolé même si la note dure quelques secondes, le cerveau est perdu .
Donc on peut en déduire que si on pouvait retranscrire par courbe ce qu'on entend et la comparer à la courbe d'un enregistrement , il y aurait une différence très notable.
Que ce passe t-il dans notre cerveau ? Je n'ai pas la réponse , j'ai juste une petite théorie personnelle à soumettre , à mon avis le cerveau enregistre l'attaque des sons et en fait un mix avec la fondamentale pendant toute la durée du son, à l'analyser c'est comme ça que je l'entend.
Si c'est le cas ça pourrait expliquer , sans généraliser, qu'il puisse parfois y avoir des conflits entre les écoutes et les résultats des mesures, quand par exemple dans un enregistrement l'attaque d'un son ne représente qu'1/300 du temps , presque négligeable , mais que dans le cerveau ça compte beaucoup plus, ça peut se faire interroger sur le sens des priorités supposées.
Répondre
#2
intéressant.

Mais comment un système pourrait couper les attaques ?

En éditant la piste, meilleure solution. Ou le SPL Transient Designer, par exemple, ou un éventuellement un compresseur avec attaque nulle (avec fonction look-ahead), peut éventuellement s'en approcher, sur un instrument soliste...

Mais pour qu'un composant HIFI soit capable de celà, je ne vois pas comment.
Répondre
#3
ce n'est pas un système qui coupe les attaques , c'est la personne qui pour l'experience coupe la bande avec ses ciseaux ou le fait avec la souris sur un logiciel éditeur de son.
A la souris où avec ce qu'il veut, mais pour des sons isolés de quelques secondes c'est vite fait à la souris.
Répondre
#4
J'ai bien compris.

(04-08-2019, 05:24 PM)lamouette a écrit : En clair si on coupe l'attaque d'un son comme celui d'une cloche, d'une flute, d'un violon, on ne saura pas  reconnaitre l'instrument . En coupant une attaque qui dure quelques dixièmes de seconde et que consciemment on a à peine entendu , on ne reconnaitra pas ce qui suit si c'est isolé même si la note dure quelques secondes, le cerveau est perdu .
Donc on peut en déduire que  si on pouvait retranscrire par courbe   ce qu'on entend et la comparer à la courbe d'un enregistrement , il y aurait une différence très notable.
Que ce passe t-il dans notre cerveau ? Je n'ai pas la réponse , j'ai juste une petite théorie personnelle à soumettre , à mon avis le cerveau enregistre l'attaque des sons et en fait un mix avec la fondamentale pendant toute la durée du son, à l'analyser c'est comme ça que je l'entend.
Si c'est le cas ça pourrait expliquer , sans généraliser, qu'il puisse parfois y avoir des conflits entre les écoutes et les résultats des mesures, quand par exemple dans un enregistrement l'attaque d'un son ne représente qu'1/300 du temps , presque négligeable , mais que dans le cerveau ça compte beaucoup plus, ça peut se faire interroger sur le sens des priorités supposées.

Des mesures avec et sans attaque seront différentes. Je ne vois pas de conflit entre mesure et écoute, les 2 noteront une différence.
Répondre
#5
Je pense que tu n'as pas compris , les mesures verront ce qu'il y a à voir , proche du réel, mais ce n'est pas du ce qu'entend l'oreille puisqu'on ne reconnait pas l'instrument sans l'attaque .
A la mesure il y a peu de changement , à l'oreille beaucoup. Entre un hautbois et une cloche, tu trouves que ça se ressemble? A la mesure c'est finalement assez proche, à l'écoute pas du tout, rien que pour cette petite histoire de l'attaque du son.
Répondre
#6
ça reste confus...

Tu veux en venir où ?
Répondre
#7
(04-08-2019, 06:10 PM)lamouette a écrit :   Entre un hautbois et une cloche, tu trouves que ça se ressemble? A la mesure c'est finalement assez proche, à l'écoute pas du tout, rien que pour cette petite histoire de l'attaque du son.

A la mesure adaptée, genre analyseur de spectre ( sonic visualiser, audiosculpt, adobe audition ect )
un hautbois et une cloche n'ont rien à voir, mais vraiment rien !
Répondre
#8
Que par cet exemple un petit détail de quelques dixièmes de secondes peut avoir beaucoup d'importance et qu'on pourrait le négliger en en tenant pas assez compte dans les mesures mais aussi dans les électroniques par rapport aux besoins de la perception humaine.
Comment interpreter une analyse de spectre sachant que des petits détails peuvent tout changer ?

C'est un exemple mais il est très probable que d'autres phénomènes auditifs ne soient pas vraiment connus , dans les écoles de musique beaucoup diront que ce sont les harmoniques qui font le timbre , ce qui n'est pas tout à fait juste.

(04-08-2019, 06:34 PM)audyart a écrit :
(04-08-2019, 06:10 PM)lamouette a écrit :   Entre un hautbois et une cloche, tu trouves que ça se ressemble? A la mesure c'est finalement assez proche, à l'écoute pas du tout, rien que pour cette petite histoire de l'attaque du son.

A la mesure adaptée, genre analyseur de spectre ( sonic visualiser, audiosculpt, adobe audition ect  )
un hautbois et une cloche n'ont rien à voir, mais vraiment rien !

Non je me suis trompé , c'est l'oreille qui les entend proches sans l'attaque alors que la mesure les voit différents.

Voici un site où l'on peut télécharger quelques sont privés d'attaque et de chute , tout en bas flèche rouge.
https://sites.google.com/site/1tmdjoach/...e-ni-chute
Répondre
#9
(04-08-2019, 06:37 PM)lamouette a écrit : Que par cet exemple un petit détail de quelques dixièmes de secondes peut avoir beaucoup d'importance et qu'on pourrait le négliger en en tenant pas assez compte dans les mesures mais aussi dans les électroniques  par rapport aux besoins de la perception humaine.
Comment interpreter une analyse de spectre sachant que des petits détails peuvent tout changer ?

par un spectrogramme:

http://www.cochlea.eu/son/representation-du-son
Répondre
#10
oui mais en importance dans le spectrogramme que va représenter une durée de 1/10s dans un son de durée totale de 3 secondes?
Répondre


Atteindre :


Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 1 visiteur(s)