J'ai eu quelques discussions hier en privé.
Et élément peut faire l'objet d'un CR ici.
La question est : que donne le DAC du SMSL DP3 par rapport à celui d'un DAC derrière, le mien Mytek Brooklyn DAC+
Protocole :
- SMSL en OpenHome, stream par Lumin en WAV plein débit 16/44,1 source Tidal
- 1 seule piste, plutôt représentative. Oscar Peterson Trio - We get request - You look good to me
- même câblage, j'ai débranché basculé avec le même cordon de l'un à l'autre pour attaquer le préamplificateur. Le passage de la sortie AES/EBU à la RCA se fait dans les réglages du SMLS en sélectionnant SPDIF ou LINE
- branchements secteurs tels quels, je n'ai pas changé la prise du SMSL avec celle du Mytek, je n'ai pas d'alimentation régulée pour le moment, les appareils sont restés allumés et branchés comme ils le sont, liés par l'AES, masse et terre à ma manière.
SMSL DP3
Le DAC du SMSL sonne correctement.
Pas de coloration particulière, pas de gros problème de timbres, peut-être un haut médium mis en avant, mais qui n'est pas agressif pour autant.
Une impression de définition par le côté pétillant du rendu, c'est léger
Pas de problème d'horloge, il respecte le rythme, c'est un bon point.
Scène sonore plutôt étroite et pas très profonde. Contrebasse et batterie restent un peu dans le plan des enceinte, le piano est plutôt centré. Disons qu'on ressent comme un triangle dont deux sommets seraient les enceintes et le troisième sommet plus profond et centré. Ca n'ouvre pas vraiment derrière les enceintes en carré.
Sur la piste écoutée que je connais bien
La contrebasse est maigre, propre mais "ponctuelle", définie mais elle manque d'assise et d'air. Elle n'a pas un côté "palpable"
La batterie est pas mal, c'est aérien et précis, on a le travail du batteur, mais les extinctions sont rapides.
Le piano est celui qui me pose le plus de problème. Son incarnation ne me semble pas le point fort de l'enregistrement, mais là c'est quand même très éthéré, un peu trop pétillant, une succession de notes, un manque de structure
Brooklyn DAC+
Immédiatement on a :
- plus d'air
- plus de remplissage de l'espace
- plus d'assise
- sans aucune agressivité
- de l'aisance, c'est rapide et doux en même temps, la réserve d'énergie semble bien plus élevée qu'avec le DP3
La contrebasse prend sa taille et son espace sonore. J'ai envie de dire que ça descend plus bas, mais ce n'est pas vraiment ça. Elle prend de l'assise, son volume sonore devient crédible les notes durent plus longtemps. C'est comme si elle jouait plus lentement alors que tout est en rythme. On est dans le registre du Jadis DA60 là, qui est quand même très à l'aise sur ce grave profond.
La batterie prend également plus d'espace c'est flagrant. On n'est plus dans le ponctuel, il y a plus de matière.
Les notes semblent durer plus longtemps, ça c'est un truc que j'apprécie sur les bonnes sources et qui rend plus crédible le rendu, les extinctions.
Avec ça les pointes du triangle ne sont plus affutés comme avant, on passe des points aux sphères, ça respire.
Pour le piano on n'en fait pas un meuble pour autant. Mais sur le registre médium aigu c'est plus timbré (et je ne vois pas pourquoi). On n'a plus l'effet "xylophone" qu'on peut ressentir avec le DP3. Il reste aérien mais plus dense. Il prend aussi plus de place, là encore on perd le côté "point d'émission" le 3ème sommet du triangle.
Il y a dans l'enregistrement quelques duretés avec le piano en 2 endroits.
Elles se ressentent dans les 2 cas à peu près de la même manière.
En tout cas avec aucun des 2 DAC je ne ressens de projection vers l'avant ou de mauvaise intégration d'un registre
Ca reste bien en place.
J'ai été surpris du rythme du DP3, il n'est pas mauvais et même meilleur que mon DAC d'avant sur ce point. Mais il manque de gras. On voit l'os, mais il manque de la viande.
Le Brooklyn donne la viande. C'est drôle, mais j'ai eu le sourire, parce que j'ai essayé de faire le test objectivement et que ça m'aurait déplu que le Brooklyn ne se démarque pas très fortement. On entend souvent dire qu'il n'y a pas vraiment de différences entre les DAC, que les mesures c'est ça qui compte, que ceci, que cela. Mais quand on passe d'un rendu somme toute assez juste et rythmé comme peut le faire le DP3 à un rendu plus charnel, ça met direct la banane.
Oui le Mytek va plus loin. C'est curieux en fait, il est extrêmement rapide tout en état doux. La définition est là mais elle est incarnée. Et alors sur l'assise, il n'y a pas photo, il se balade. C'est de très loin la meilleure source que j'ai possédée car la plus neutre et pourtant chaleureuse. On pense à tord que neutre ça va être froid ou analytique, non. Au fur et à mesure que je le découvre, je me demande en fait s'il n'est pas tout bonnement excellent. En tout cas il me donne du plaisir.
Et élément peut faire l'objet d'un CR ici.
La question est : que donne le DAC du SMSL DP3 par rapport à celui d'un DAC derrière, le mien Mytek Brooklyn DAC+
Protocole :
- SMSL en OpenHome, stream par Lumin en WAV plein débit 16/44,1 source Tidal
- 1 seule piste, plutôt représentative. Oscar Peterson Trio - We get request - You look good to me
- même câblage, j'ai débranché basculé avec le même cordon de l'un à l'autre pour attaquer le préamplificateur. Le passage de la sortie AES/EBU à la RCA se fait dans les réglages du SMLS en sélectionnant SPDIF ou LINE
- branchements secteurs tels quels, je n'ai pas changé la prise du SMSL avec celle du Mytek, je n'ai pas d'alimentation régulée pour le moment, les appareils sont restés allumés et branchés comme ils le sont, liés par l'AES, masse et terre à ma manière.
SMSL DP3
Le DAC du SMSL sonne correctement.
Pas de coloration particulière, pas de gros problème de timbres, peut-être un haut médium mis en avant, mais qui n'est pas agressif pour autant.
Une impression de définition par le côté pétillant du rendu, c'est léger
Pas de problème d'horloge, il respecte le rythme, c'est un bon point.
Scène sonore plutôt étroite et pas très profonde. Contrebasse et batterie restent un peu dans le plan des enceinte, le piano est plutôt centré. Disons qu'on ressent comme un triangle dont deux sommets seraient les enceintes et le troisième sommet plus profond et centré. Ca n'ouvre pas vraiment derrière les enceintes en carré.
Sur la piste écoutée que je connais bien
La contrebasse est maigre, propre mais "ponctuelle", définie mais elle manque d'assise et d'air. Elle n'a pas un côté "palpable"
La batterie est pas mal, c'est aérien et précis, on a le travail du batteur, mais les extinctions sont rapides.
Le piano est celui qui me pose le plus de problème. Son incarnation ne me semble pas le point fort de l'enregistrement, mais là c'est quand même très éthéré, un peu trop pétillant, une succession de notes, un manque de structure
Brooklyn DAC+
Immédiatement on a :
- plus d'air
- plus de remplissage de l'espace
- plus d'assise
- sans aucune agressivité
- de l'aisance, c'est rapide et doux en même temps, la réserve d'énergie semble bien plus élevée qu'avec le DP3
La contrebasse prend sa taille et son espace sonore. J'ai envie de dire que ça descend plus bas, mais ce n'est pas vraiment ça. Elle prend de l'assise, son volume sonore devient crédible les notes durent plus longtemps. C'est comme si elle jouait plus lentement alors que tout est en rythme. On est dans le registre du Jadis DA60 là, qui est quand même très à l'aise sur ce grave profond.
La batterie prend également plus d'espace c'est flagrant. On n'est plus dans le ponctuel, il y a plus de matière.
Les notes semblent durer plus longtemps, ça c'est un truc que j'apprécie sur les bonnes sources et qui rend plus crédible le rendu, les extinctions.
Avec ça les pointes du triangle ne sont plus affutés comme avant, on passe des points aux sphères, ça respire.
Pour le piano on n'en fait pas un meuble pour autant. Mais sur le registre médium aigu c'est plus timbré (et je ne vois pas pourquoi). On n'a plus l'effet "xylophone" qu'on peut ressentir avec le DP3. Il reste aérien mais plus dense. Il prend aussi plus de place, là encore on perd le côté "point d'émission" le 3ème sommet du triangle.
Il y a dans l'enregistrement quelques duretés avec le piano en 2 endroits.
Elles se ressentent dans les 2 cas à peu près de la même manière.
En tout cas avec aucun des 2 DAC je ne ressens de projection vers l'avant ou de mauvaise intégration d'un registre
Ca reste bien en place.
J'ai été surpris du rythme du DP3, il n'est pas mauvais et même meilleur que mon DAC d'avant sur ce point. Mais il manque de gras. On voit l'os, mais il manque de la viande.
Le Brooklyn donne la viande. C'est drôle, mais j'ai eu le sourire, parce que j'ai essayé de faire le test objectivement et que ça m'aurait déplu que le Brooklyn ne se démarque pas très fortement. On entend souvent dire qu'il n'y a pas vraiment de différences entre les DAC, que les mesures c'est ça qui compte, que ceci, que cela. Mais quand on passe d'un rendu somme toute assez juste et rythmé comme peut le faire le DP3 à un rendu plus charnel, ça met direct la banane.
Oui le Mytek va plus loin. C'est curieux en fait, il est extrêmement rapide tout en état doux. La définition est là mais elle est incarnée. Et alors sur l'assise, il n'y a pas photo, il se balade. C'est de très loin la meilleure source que j'ai possédée car la plus neutre et pourtant chaleureuse. On pense à tord que neutre ça va être froid ou analytique, non. Au fur et à mesure que je le découvre, je me demande en fait s'il n'est pas tout bonnement excellent. En tout cas il me donne du plaisir.