08-17-2018, 03:12 PM
Bonjour,
Si ce n’est que cela à expliquer, allons-y le plus simplement possible… Espérons que ma mémoire ne me joue pas des tours, sinon… aïe, aïe, aïe, le retour de bâton .
1 - Un son est composé de fondamentales et d’harmoniques qui sont des fréquences plus hautes. Les sons étant complexes nous avons des produits d’harmoniques qui peuvent monter haut en fréquence, dans une certaine limite, et durer dans le temps (qq ms). Pour schématiser, une extinction de note est seulement un produit d’ harmoniques qui s'affaiblissent dans le temps si j’ai bien compris (les musiciens me corrigerons si je suis dans l’erreur). Dès le XVIIIeme siècle Fourrier a théorisé ce principe qui, ensuite, a été mesuré.
2 – Certains câbles sont moins capacitifs que d’autres (attention, nous sommes dans des valeurs très faibles, quelques dizaines de pF). Cette capacité va se combiner avec l’impédance (ou la charge) du récepteur et ainsi créer un filtre passe bas. La capacité créée entre 2 conducteurs est inversement proportionnelle à la distance qu’il y a entre eux. Plus la distance est faible, plus la capacité est faible. Plus la capacité est faible et plus un récepteur a une impédance forte, plus le filtre passe-bas va s’approcher des fréquence audibles. La longueur du câble est aussi un facteur déterminant.
3 – Certains câbles peuvent avoir, en effet, ces caractéristiques, notamment les câbles dont l’épaisseur de l’isolant est faible avec des conducteurs très rapprochés, et ainsi (nous sommes toujours dans des valeurs très faibles) potentiellement atténuer des harmoniques de rangs supérieurs (très supérieurs) et créer une extinction plus courte. Que cela tombe dans des fréquences audibles, pas de bol… et c'est curieux.
Et dire qu’il y a longtemps j’aurais pu le calculer, faudrait que je révise pour vous le démontrer, mais pfff……….. et je ne sais même plus où sont mes cours.
Bon j’espère avoir été compréhensible et sans commettre d’erreur (je le saurais très vite) dans ma tentative d’explication. Je ne suis pas scientifique, mais simplement un technicien mélomane. Une journée sans musique et comme… heu, je ne sais pas, je ne connais pas de journée sans musique.
Mais il faut quand même avoir de bonnes oreilles (ou pas) pour distinguer ce phénomène ou se polariser vraiment dessus (ha oui, c’est vrai nous sommes dans un forum d’audiophiles, donc la passion implique que certains se polarisent sur ces détails, normal et ça se respecte …).
Et aussi... je crois que nous entendons ce que nous voulons écouter.
(08-17-2018, 08:01 AM)Fabdel a écrit : C’est exactement le sens de mon message depuis le début ! Comprendre comment ça marche par curiosité.
Je ne suis ni technicien (mes connaissances en électronique datent) et ni musicien (je ne connais même pas le solfège).
Néanmoins, je suis capable de constater qu’une fin de note (extinction de note) s’entend avec un bon câble et ne s’entend pas avec un câble lambda. Mais suis suis incapable d’expliquer pourquoi.
Mais, comme déjà dit plus haut, ça ne m’empêche pas de dormir!
Si ce n’est que cela à expliquer, allons-y le plus simplement possible… Espérons que ma mémoire ne me joue pas des tours, sinon… aïe, aïe, aïe, le retour de bâton .
1 - Un son est composé de fondamentales et d’harmoniques qui sont des fréquences plus hautes. Les sons étant complexes nous avons des produits d’harmoniques qui peuvent monter haut en fréquence, dans une certaine limite, et durer dans le temps (qq ms). Pour schématiser, une extinction de note est seulement un produit d’ harmoniques qui s'affaiblissent dans le temps si j’ai bien compris (les musiciens me corrigerons si je suis dans l’erreur). Dès le XVIIIeme siècle Fourrier a théorisé ce principe qui, ensuite, a été mesuré.
2 – Certains câbles sont moins capacitifs que d’autres (attention, nous sommes dans des valeurs très faibles, quelques dizaines de pF). Cette capacité va se combiner avec l’impédance (ou la charge) du récepteur et ainsi créer un filtre passe bas. La capacité créée entre 2 conducteurs est inversement proportionnelle à la distance qu’il y a entre eux. Plus la distance est faible, plus la capacité est faible. Plus la capacité est faible et plus un récepteur a une impédance forte, plus le filtre passe-bas va s’approcher des fréquence audibles. La longueur du câble est aussi un facteur déterminant.
3 – Certains câbles peuvent avoir, en effet, ces caractéristiques, notamment les câbles dont l’épaisseur de l’isolant est faible avec des conducteurs très rapprochés, et ainsi (nous sommes toujours dans des valeurs très faibles) potentiellement atténuer des harmoniques de rangs supérieurs (très supérieurs) et créer une extinction plus courte. Que cela tombe dans des fréquences audibles, pas de bol… et c'est curieux.
Et dire qu’il y a longtemps j’aurais pu le calculer, faudrait que je révise pour vous le démontrer, mais pfff……….. et je ne sais même plus où sont mes cours.
Bon j’espère avoir été compréhensible et sans commettre d’erreur (je le saurais très vite) dans ma tentative d’explication. Je ne suis pas scientifique, mais simplement un technicien mélomane. Une journée sans musique et comme… heu, je ne sais pas, je ne connais pas de journée sans musique.
Mais il faut quand même avoir de bonnes oreilles (ou pas) pour distinguer ce phénomène ou se polariser vraiment dessus (ha oui, c’est vrai nous sommes dans un forum d’audiophiles, donc la passion implique que certains se polarisent sur ces détails, normal et ça se respecte …).
Et aussi... je crois que nous entendons ce que nous voulons écouter.