07-01-2018, 10:10 PM
(06-29-2018, 06:13 PM)Superdidier a écrit :(06-29-2018, 01:37 PM)Jacques92 a écrit : Bon de mon côté, je veux bien entendre que le HDG fait mieux qu'une RaspPi pour attaquer un DAC USB de bon niveau. Mais il reste deux cas :
- soit on ne sait pas pourquoi et on met ça dans les mystère de l'audio qui ne nous sont pas encore accessibles
- soit on présente des arguments techniques qui l'expliquent.
Je ne pense pas avoir rater des posts mais personnellement je n'ai rien lu ici qui s'apparente au second cas.
Je ne dis pas cela dans un désir de critiquer ce qui disent que. Je veux juste entendre les arguments techniques qui expliquent le fait qu'un DAC avec une bonne interface soit sensible au streamer, pour me permettre d'avancer.
Je vais essayer d'être plus clair. Prenons un DAC dont l'interface asynchrone stocke dans une FIFO assez profonde l'audiogramme, qu'en sortie, cette FIFO soit cadencée par une horloge interne de très haute qualité et dont la PLL qui gère l'adéquation temporelle entrée/sortie du buffer soit à très très longue constante de temps (disons une seconde).
En quoi un jitter à l'entrée qu'il soit lié à l'aspect analogique du signal ou directement au non respect du temps par le streamer peut-il bien impacter le jitter en sortie du FIFO ?
Jacques
Hello Jacques92, c'est important. je reviendrai ce we pour detailler ce qui me semble etre l'explication. Pour que ce soit une certitude, il faudrait faire quelques mesures et effectuer une correlation avec la restitution obtenue. En attendant, ce petit lien comporte des infos interessantes sur le protocole spdif et les deformations auquel il peut etre soumis: https://www.google.ch/amp/s/passionhifiv...spdif/amp/ (voir qualité du signal s/pdif)
On a un apercu de la tronche que peuvent avoir des signaux sensés etre carrés (irrealisable concretement mais la theorie pose ce postulat, ignorant tout un monde de variabilité et de phenomenes soigneusement occultés par les informaticiens, un peu moins par les fondeurs...) des que l'on rajoute du bruit, des valeurs d'impedance fantaisistes et autres imprecisions d'horloge.
Avant de sombrer dans le maraboutage et les "methodes innovantes" (mdr!), il s'agit juste de commencer par la base et essayer de comprendre "comment ca marche!".
OK je sais bien qu'un signal numérique est d'abord de l'analogique. Mais, ce signal dégradé est correctement pris en compte par la logique numérique du DAC (le numérique à une résilience à la dégradation du signal énorme). Au final, je pense qu'on peut considérer que même largement entamés, les bits arrivent correctement dans le FIFO mais avec un jitter considérable car les problèmes analogiques équivalent au finale à des décalages de prise en compte des fronts montants analogiques. Nous avons donc notre audiogramme qui arrive dans la FIFO avec un max de jitter. Mais il arrive et remplit la FIFO.
Alors c'est là où est mon questionnement : comment le fait que les données arrivent dans la FIFO avec jitter fait en sorte que ce jitter se retrouve dans l'horloge cadençant la sortie de la FIFO (si on doit considérer que le problème est là) ?
Je signale au passage, que même si la FIFO sort les données avec du jitter, ca n'a aucune incidence pour raison simple. Dans une FIFO correctement conçue, comme tout bus sériel, la FIFO sort les données sur front descendant de l'horloge et le lecteur des données les prend en compte sur front montant de l'horloge, laissant ainsi tout le temps à la FIFO de fournir les données dans les temps...
Par contre je veux bien croire que même avec une constante de temps longue, l'asservissement du l'horloge de sortie du FIFO sur la valeur moyenne de l'horloge de la source puisse induire un jitter lent qui dégrade l'audio au même titre qu'un ServoDC pour un signal analogique...
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