(07-31-2019, 10:09 AM)lamouette a écrit : Comment des appareils de mesure pourraient tout mesurer de ce qui est audible chez l'humain?
La spatialisation, l'étagement des plans, les timbres perçus, le plaisir d'écoute, les sensations, les illusions crées mais bien réelles pour l'humain comme l'image stéréo?
Ce n'est pas scientifique de dire que tout est mesurable, l'humain est une machine régie par la physique , n'oublions pas , même les sentiments sont des phénomènes physiques, même la subjectivité, les goûts , tout ça est chimique, électrique , rien n'échappe aux lois de la physique , pourtant ce n'est pas mesurable totalement et avec précision.
En mesurant avec des appareils on ne mesure que ce qui est mesurable et utilisable pour des appareils, en circuit fermé donc , en excluant le reste ou partie de ce qui est sur la planète, le vivant, la perception. Utilisons les mesures pour ce qu'elles valent , dans leur limites, mais ne croyons pas qu'elles sont universelles et ont valeur scientifique absolue.
Prouvez moi le contraire.
Une telle parabole à la limite de l’ésotérisme est amusante de votre part, qui par ailleurs n’hésitez pas à critiquer le bagage technique des intervenants du forum.
Tous ce qui est du domaine des sciences dures (informatique, électronique de puissance et signaux analogiques, électronique et signaux numériques, analyse vibratoire, acoustique, ...) est mesurable avec suffisamment de précision, à chaque étape de la prise murale à nos oreilles, pour pouvoir analyser les impacts de tel ou tel composant sur les "sous-fonctions" d'un système audio, et ce bien au delà du nécessaire. A fortiori au regard du senseur final, notre oreille, qui a une sensibilité, une plage audible de fréquence, aux performances bien moindres que tout bon système de mesure professionnel. C'est un fait dont la négation ne serait qu'aveuglement volontaire ou non face aux capacités d'analyse aujourd'hui à notre disposition.
Pour comprendre et analyser ce qui arrive à nos oreilles, le problème n'est donc pas la capacité de mesure mais les moyens mis en oeuvre pour pouvoir analyser et synthétiser objectivement l'impact sur un faisceau de critères de tel ou tel composants ou accessoires sur ce qui arrive à nos oreilles, ce avec une méthode validée et systématique tel qu'utilisée dans tout bon laboratoire ou organisme de R&D, quel que soit le domaine. Comme les temps sont dures et qu'il n'est pas prioritaire dans les milieux académiques et de R&D d'apporter des réponses à une communauté audiophile marginale, cela n'existe pas. Donc sauf à trouver un riche mécène audiophile qui financera un laboratoire privé sur la question, peu de salut sur les conclusions de ces débats afin de vous/nous convaincre et se mettre d'accord.
Ce qui n'est pas mesurable, ou du moins plus difficilement analysable, c'est ce qui se passe ensuite depuis notre oreille à notre cerveau. On entre alors dans le domaine des sciences cognitives, voir molles. La psycho acoustique, diagramme de Fletcher et Munson, les effets du groupe sur l'individu, l'autosatisfaction, le plaisir émotionnel ... Tout autant de facteurs avec des dispersions sur une population d'étude d'une toute autre nature que dans le domaine des sciences dures qui font que la perception auditive est à l'arrivée subjective, que les différences soient réelles ou non, que l'on soit d'un courant "objectiviste" ou "subjectiviste".
personnellement, pour la paix de mes neurones et conserver l'essence même de cette passion qui est avant tout le plaisir, l'amusement, et ne devrait pas provoquer de tels altercations, j'ai choisi mon camp : le "relativisme".
Woww, ça c'est du Jazzz !! Qui veut un donuts ?