01-07-2018, 05:01 PM
L’ampli Devialet, quelque soit son numéro, est l’ampli le plus honnête de la production mondiale, que j’ai pu tester au cours de décennies de passion. Honnête, c’est-à-dire, qu’il « n’oublie », n’escamote rien du message musical, ne rajoute rien, garde les rapports initiaux entre l’ensemble des fréquences et entre les différents niveaux de toutes ces fréquences, Et en plus possède un étage de gain qui respecte cette honnêteté aux différents niveaux de puissance électrique et donc acoustique auxquels on peut avoir à l’utiliser, ce qui me parait encore plus exceptionnel. Je conçois que cette honnêteté puisse ne pas plaire, et qu’un grave un peu plus rondouillard et qu’un aigu un peu plus « je ne sais quoi » puisse être préféré, Et comme dit mille fois, révélant plus facilement que d’autres les défauts des éléments de système associés, on lui colle facilement sur le dos ce manque de tolérance qui complique sa mise en oeuvre, voire carrément les défauts du reste qu’il devrait surmonter ou compenser, si c’était du « bon » matériel, « le meilleur ampli du monde ». Je vous fais une révélation : le Père Noël n’existe pas. Tous les matériels hifi de pointe sont sensibles et difficiles à régler. Alors faites les compromis qui vous plaisent le plus, mais arrêtez de critiquer la sauce Madère, elle est pas faite pour accompagner les ananas.
Revenons au « filé » de l’aigu. Moi non plus, je ne sais pas ce que c’est qu’un aigu « filé ». Si c’est le gazouillis qui me chatouille agréablement les tympans mais ne correspond pas vraiment à une réalité sonore et musicale, j’ai déjà donné, il y a longtemps. Mais je constate que c’est encore le fait de pas mal d’enceintes commercialisées dont l’aigu brille par son niveau excessif et son indépendance complète vis-à-vis du médium et du grave, lui-même travaillant dans son coin.
Mes goûts ont évolués. J’écoute beaucoup moins de musique pop, synthé, contemporaine, etc,,, beaucoup plus de classique, baroque, voix, cordes. et tenez, là, les quatuors de Beethoven par le Vlach Quartet, géniaaaaaaaaaaaallllllllllll. Les orchestres en concert, il n’y a pas d’aigu, comme on l’entend (!) en hifi. L’aigu d’un violon est complètement intégré au timbre et on ne l’entend pas en tant que tel. Et quand j’écoute mon système, je n’aime pas du tout avoir une « surcouche » d’aigu qui m’éloigne de la crédibilité de la reproduction musicale. Cette surcouche très habituelle sert généralement à éclaircir une restitution embourbée dans un bas du spectre confus.
Mais bon, à force de comparer des produits dans des situations différentes, on arrivera peut-être à conclure quelque chose, un jour, nonobstant les goûts et les objectifs différents de chacun.
Revenons au « filé » de l’aigu. Moi non plus, je ne sais pas ce que c’est qu’un aigu « filé ». Si c’est le gazouillis qui me chatouille agréablement les tympans mais ne correspond pas vraiment à une réalité sonore et musicale, j’ai déjà donné, il y a longtemps. Mais je constate que c’est encore le fait de pas mal d’enceintes commercialisées dont l’aigu brille par son niveau excessif et son indépendance complète vis-à-vis du médium et du grave, lui-même travaillant dans son coin.
Mes goûts ont évolués. J’écoute beaucoup moins de musique pop, synthé, contemporaine, etc,,, beaucoup plus de classique, baroque, voix, cordes. et tenez, là, les quatuors de Beethoven par le Vlach Quartet, géniaaaaaaaaaaaallllllllllll. Les orchestres en concert, il n’y a pas d’aigu, comme on l’entend (!) en hifi. L’aigu d’un violon est complètement intégré au timbre et on ne l’entend pas en tant que tel. Et quand j’écoute mon système, je n’aime pas du tout avoir une « surcouche » d’aigu qui m’éloigne de la crédibilité de la reproduction musicale. Cette surcouche très habituelle sert généralement à éclaircir une restitution embourbée dans un bas du spectre confus.
Mais bon, à force de comparer des produits dans des situations différentes, on arrivera peut-être à conclure quelque chose, un jour, nonobstant les goûts et les objectifs différents de chacun.