Led Zeppelin Remastered Original vinyl 180gr

[jluc]

(01-02-2021, 11:05 AM)Van Der Graaf Generator a écrit : "Le 20 août 1979, In Through the Out Door, qui sera le dernier album avec les quatre membres du groupe (les albums suivants seront issus d'archives sonores diverses) ; In Through the Out Door sort avec une pochette emballée dans du papier kraft, fragile et de collection. Led Zeppelin doit alors beaucoup au travail de John Paul Jones pour la sortie de cet album qu'il marque de son empreinte en raison de l'addiction de Jimmy Page à l’héroïne. D'après Richard Cole — lui-même héroïnomane — Page commença à prendre de l'héroïne en 1976 lors des sessions d'enregistrement de l'album Presence. Peu de temps après, Page confia à Cole qu'il était devenu dépendant. En 1977, la toxicomanie de Page commence à affecter son aptitude à jouer. Il a perdu du poids et n'est plus en symbiose avec les autres membres du groupe, notamment Plant, lors des concerts. Lors de l'enregistrement de In Through The Out Door en 1978, l'influence de Page sur l'album est moindre que celle de John Paul Jones, en raison de ses abus qui entraînent son absence des studios durant de longues périodes. L'album In Through the Out Door est ainsi teinté de sons issus de synthétiseurs comme dans les morceaux Carouselambra, In the Evening et All My Love écrit à la mémoire de Karac."

Quand on sait que Page était devenu héroïnomane, on comprend mieux pourquoi ces deux albums sont les plus mauvais du groupe, même Coda, paru en 1982, qui est une compilation de chutes de studio et de morceaux live, est meilleur que ceux-ci sans être, bien évidemment, exceptionnel ...

C'est tout à fait ça.
IN THROUGH THE OUTDOOR ne peut être considéré comme un disque de LED ZEPPELIN, puisque son compositeur essentiel était alors aux abonnés absents. 
C'est plus une réunion de JONES et PLANT avec des compositions plus qu'hasardeuses.
Quand on écoute des titres comme FOOL IN THE RAIN, CAROUSELAMBRA et surtout ALL MY LOVE, on ne comprend pas.

Dans son émission CHORUS, Antoine DECAUNES, lors de sa chronique des nouveautés présentée sur le toit de l'Empire, avait alors dit ceci:
"Le dernier album de LED ZEPPELIN a l'avantage d'être emballé dans du papier KRAFT; on peut donc le mettre directement à la poubelle"
C'était un peu dur, mais il n'était pas loin de la vérité.
J'ai écouté ce disque des dizaines de fois à sa sortie. Je me disais que ce n'était pas possible, que je devais passer à côté de quelque chose. Et puis, non, rien. C'était vide et ça sentait la fin. Toute cette attente pour ça !
J'ai ensuite assisté à 2 concerts du dernier tour de Led Zep en Europe en juin-juillet 80, à Zurich d'abord, puis à Munich ensuite, l'avant dernier concert de Led Zeppelin dans sa formation originale.
Ils jouaient encore vachement bien, surtout à Zurich. Le show était raccourci et les titres étaient joués comme sur les disques. Il n'y avait plus ces passages interminables avec Page ou Bonham seuls en piste.
La seule fausse note, c'était l'enchaînement de IN THE EVENING, HOT DOG et ALL MY LOVE, entrecoupés tout de même par RAIN SONG. Ces titres n'avaient pas leur place dans un show de LED ZEPPELIN.
Par contre, les 2 morceaux de PRESENCE, NOBODY'S FAULT BUT MINE et ACHILLES LAST STAND étaient dantesques : du très grand LED ZEP.

Pour revenir à PRESENCE, Christian LEBRUN, alors patron du journal BEST, avait fait une critique dithyrambique de l'album à sa sortie en mars 1976.

J-Luc