C’est vrai que le facteur d’amortissement d’un ampli et sa relation avec la définition du grave n’est pas claire ni complète. Bien d’autres facteurs rentrent en ligne de compte. D’ailleurs, les amplis que j’ai successivement utilisés pour le grave lorsque le système était tri-amplifié, et sélectionnés pour leurs qualités spécifiques dans le secteur, UNISON RESEARCH SMART 845 , KANEDA 50W-50W , TAKI model 3380M ont des modes de fonctionnement complètement différents. Effectivement aussi, le calcul est généralement fantaisiste, voire incohérent. La résistance « pure » au courant continue s’additionne dans le travail de l’ampli. La résistance interne, celle du câble et celle de la bobine mobile du HP sont vues comme une seule résistance. Le rapport Rinterne/Rhp ne veut rien dire. On est bien d’accord. Mais ce serait considérablement simplifier la relation entre un ampli et une enceinte. Les impédances d’enceintes même données pour 4 ohms peuvent monter à 40 voire 60 ohms. Un boomer comme le PHL 2400 de 20 cm dont la résistance au courant continu est de 5,4 ohms, pour une impédance donnée de 8 Ω à une inductance série de 0,94 mH. Le PHL 5010 de 38 cm a 1,47mH d’inductance série. Un câble HP de 2,5m en 2,5 mm2 de section a une résistance de 0,035 Ω. Une self de 2,20 mH en fil de cuivre de 7/10ème a une résistance au continu de 1,31 Ω. En fil de 12/10ème, la résistance est de 0,62 Ω. Beaucoup d’enceintes commercialisées ont des filtres à 18 ou 24 db/octave qui obligent à faire passer le signal par deux selfs successives. Une self Mundorf « zéro ohms » de 2,2mH a une résistance au continu de 0,03 Ω. Et le problème principal est « d’arrêter » le HP quand il le faut pour suivre le message musical et éviter le « trainage », ce qui génère un courant retour qui revient à l’ampli qui va le gérer plus ou moins bien. L’appréciation de l’amortissement d’un ampli en ne tenant compte que des valeurs résistives n’a donc effectivement aucune valeur quand il y a autant d’éléments qui génèrent des déphasages, des non-linéarités et de l’inertie « énergétique ». Si on considère un signal complexe passant dans un filtre complexe avec un comportement réactif des HPs, on voudrait avoir d’autres façons de mesurer la façon dont l’ampli maintient le signal original. Ce ne sont pas les mesures classiques qui nous le donnent. Et il y a tellement de variables comme j’en ai mentionnées plus haut que l’on est pas sorti de l’auberge. Le facteur d’amortissement est utilisé mais c’est un calcul impropre pour qualifier la capacité d’un ampli à contrôler une enceinte. On est d’accord la dessus.
Sécheresse, c'est un déséquilibre qui demande d'être corrigé par des réglages. Ma façon de régler est de partir de différents instruments et de trouver une reproduction équilibrée avec des timbres corrects. Évidemment, ce sont des considérations de bricoleur d'enceintes !
Pour les sources numériques, je rapporte mes expériences qui sont très loin d'embrasser tout ce qui existe. On se sert d'un forum pour s'informer de ce qui semble présenter un intérêt. Sinon, le bon vieux "lecteur de C.D." me semble bien grabataire aujourd'hui, et difficilement défendable en rapport qualité prix et sur le plan ergonomique, et aussi pour l'encombrement des disques.
(01-29-2016, 09:23 AM)flash41 a écrit :(01-28-2016, 08:23 PM)jalucine a écrit : ..Mais comme sur tout système un tant soit peu sensible, il suffit d’un câble inadapté pour foutre en l’air le résultat auditif. C’est toujours une question de mise en oeuvre qui permet d’obtenir un équilibre global adéquat
Tout à fait
sinon
J'avoue ne pas être tip top concernant toutes ces nouvelles technos et je m'y perds un peu.
si je réfléchis un minimum ,il est vrai que si le DAC est incorporé à l'amplificateur ce n'est que mieux ( faut il chipoter sur la liaison optique ou le câble numérique ?).
Déja de faire abstraction du câble de modulation lorsqu'on reconnait qu'il peut avoir une influence non négligeable ,est très souhaitable.
Tu parles du facteur d'amortissement énorme de Devialet : C'est une excellente chose pour le contrôle des HP , mais cela ne se traduit il pas non plus par une certaine sècheresse .
Pour revenir à tes comparaisons sur les sources numériques , pourrais tu stp indiquer de la meilleure à la moins bonne ce qui te semble évident pour toi , et où se situe le bon vieux CD dans la gamme ...
Sécheresse, c'est un déséquilibre qui demande d'être corrigé par des réglages. Ma façon de régler est de partir de différents instruments et de trouver une reproduction équilibrée avec des timbres corrects. Évidemment, ce sont des considérations de bricoleur d'enceintes !
Pour les sources numériques, je rapporte mes expériences qui sont très loin d'embrasser tout ce qui existe. On se sert d'un forum pour s'informer de ce qui semble présenter un intérêt. Sinon, le bon vieux "lecteur de C.D." me semble bien grabataire aujourd'hui, et difficilement défendable en rapport qualité prix et sur le plan ergonomique, et aussi pour l'encombrement des disques.