Non sauf erreur les upgrade en Glass c’est fini, il reste du stock stratégique pour le SAV de chaque modèle pendant le plus longtemps possible (suivant la volonté depuis toujours de Gilles Millot que ses modèles même plus produits soient toujours maintenus en terme de SAV) mais c’est tout normalement.
Merci Vince pour ce retour qui fait plaisir, et ce qui fait le plus plaisir est bien sûr que la musique t’ai touché, c’est très important car c’est au final la seule chose qui compte vraiment, et ce n’est pas si commun en particulier sans sortir une source analogique superlative… même si j’ai choisi le tout numérique depuis 15 ans j’en suis bien conscient, c’est d’ailleurs ce qui m’avait convaincu de pousser le MSB Référence dans ses retranchements avec le Digital Director quand l’opportunité s’est présentée pour ne rien regretter ensuite car aller plus loin sur la source ne peut qu’apporter si le reste en aval montre le bon équilibre. Mais être touché dépend de tellement de paramètres en particulier nos perceptions et état d’esprit personnels.
Si il y a une chose que j’ai apprise dans mon boulot fait de complexité et de travail en équipe, de creux et d’urgences, c’est que l’atteinte d’un état de l’art dépend du tout, à la fois de chaque maillon dans son état de l’art individuel, et de la symbiose entre ces maillons (que ce soit humain ou organisationnel), ce n’est donc pas un état stable mais plutôt fugitif, où l’on essaie de rendre pérenne le maximum de variables pour être au plus proche de l’état de l’art malgré ce qui varie, change, malgré l’humain donc. Le but est que l’on soit nous auditeurs, en hifi, la dernière variable volatile pour se rapprocher d’un état stable qui dure un peu, même si l’on s’habitue bien trop vite à un résultat qui devient alors « normal », presque banal malgré nous. Ce n’est pas vraiment possible d’allumer son système chaque jour et de faire wouahh à chaque fois, rien que notre esprit et son état va l'empêcher.
Personnellement je m’estime un peu « abîmé » sur ma faculté à m’émouvoir, ça ne se maitrise pas, voir c’est accentué par le fait d’avoir eu beaucoup de matériels et entendu pas mal de choses au fil du temps… quand certains versent une larme ou frissonnent bien avant moi, ou comme moi il y a vingt ans. Donc ces putains de systèmes n’ont pas la vie facile pour me donner pleine envie de les écouter, et sur cet aspect ce n’est pas une question de performance objective pure qui m’anime mais bien de cohérence associée à des petits plus de crédibilité, de magie qui font oublier le son pour la musique, l’analyse pour le lâcher prise. Une des conséquences me concernant est que j’aime beaucoup les écoutes à volume modéré pendant un début de sieste, inconsciemment le lacher prise est total et si le système vrille, ou la piste gueule, la sanction est immédiate.
![[Image: yh89.jpeg]](https://zupimages.net/up/25/04/yh89.jpeg)
Bref passons sur mes états d’âme, pour revenir aux évolutions récentes. Tout d’abord j’ai laissé partir Magico A5 puis Avantgarde Uno XD, et j’ai refusé un échange plus soulte des Leedh sur des TAD Evolution One parce que je ne les sens pas pour venir me cueillir dans le fauteuil, faute peut être aux écoutes passées que j’en ai eu, pas dans les meilleures conditions. J’ai donc remplacé une voiture à la place du jeu sur les enceintes
car il n’y a pas que la hifi dans la vie… et je ne me presse pas pour me séparer des Leedh car j’en obtiens je pense presque la quintessence actuellement, en restant celles qui disparaissent le mieux de l’espace d’écoute.
Chaque retour à mes vénérables blocs Ypsilon montre que même si d’autres peuvent aller plus loin dans la pure transparence et maitrise, ils arrivent à donner une forme d’humanité à l’écoute, d’incarnation et d’air qui d’une part laisse passer sans aucune contre partie l’apport du Digital Director (apport fait de micro dynamique, dynamique, variété tonale, bref vie naturelle dans la musique, pas de l’artifice ou de la sur analyse), et d’autre part ne donnent pas trop la sensation de manque sur l’analyse subjectivement (quand le Soulution est clairement capable de plus disséquer les enregistrements). Ils ne sont pas sur la photo mais les cables HP Ypsilon sont là et justifient leur présence sans conteste.
Vu que les Leedh sont par nature dégraissées, et pas difficiles à driver, le partenariat avec les Aelius est naturellement bon, même si moins percutant que le Soulution. En conjonction avec les cables HP Ypsilon qui apportent leur lot d’humanité, de richesse, de vie sans aspect analytique, d’air et douceur dans le haut du spectre, et le montage hybride des blocs qui permet de gagner en profondeur coté image sonore, le tout est vraiment plaisant, rendant justice aux qualités des enregistrements de toutes époques avant leurs défauts éventuels, quitte à aller un peu moins loin sur ceux qui poussent fort en résolution. Mais c’est un tout, les Leedh seules ne suffiraient pas à donner ce résultat, dans bien des cas moins optimisés c’est leur coté dégraissé qui pourrait ressortir au point de les trouver décharnées, surtout sans le sub.
Les deux limites sont d’une un bas du spectre un peu timide avec le caisson placé au centre, de par les derniers modes (j’attends mes deux caissons clos en 46 bientot, qui prendront une place latérale devant combler ce petit manque au point d’écoute). De deux les enregistrements les plus foot taping, ceux demandant plus d’énergie, de swing, resteront un peu trop timorés avec les Leedh de par leur diffusion latérale des fréquences non directive et surface émissive directe limitée, là dessus les Uno XD étaient dure à battre, c’est un peu leur opposé spirituel qui feront dire aux amateurs de musique amplifiée et rythmée qu’on s’emmerde. Ceux qui veulent plus fouiller les timbres comme avec les Magico auront aussi un manque certainement. Mais la légèreté naturelle donnée par le système, l’air, l’incarnation dans cet air, sans trace de lourdeur, sans localisation d’enceintes, donne des choses superbes, parfois plus importantes pour l’humanité de l’écoute qu’un rendu plus analysé, densifié (avec le confort qui va avec) ou plus foot taping, selon ce qu’on écoute bien entendu.
J’ai également donné un petit regain de vie et d’originalité à mon système de bureau, en ayant vendu mes Albedo de la MHP, pour une paire d’anciennes Vivid B1 Pearl.Je voulais essayer d’en tirer le jus dans un espace limité en taille, curiosité et intérêt. Elles sont associées à mon Cayin 500 réglé et optimisé par JLB l’an dernier sur la base du jeu de tube que j’ai choisi pour lui, et ma petite source Logitech Transporter modifié par Dan Wright via un étage de sortie à tube 6n30p-dr dont l’alim est rectifiée par un tube NOS Mullard de la grande époque.
![[Image: qbip.jpeg]](https://zupimages.net/up/25/05/qbip.jpeg)
La limite se situe coté pièce qui mériterait un peu plus de largeur et profondeur bien sûr, mais c’est très loin d’être ridicule… et la seconde limite est la richesse des anciennes puces AKM équipant le Transporter, comparativement au dac MSB forcément… mais les Vivid dans ce contexte en donnent beaucoup, explosant n’importe quelle biblio deux voies les doigts dans le nez, et pas que. Coté look, c’est évidemment sans concurrence, autant je n’était pas fan du tout des K1 visuellement, autant les B1 représentent une forme d’harmonie visuelle à mon goût comme les G1 dans un autre style. Et ce sont les première enceintes sorties de la tête de Laurence Dickie après les Nautilus… qu’il a tenu à conserver sous la forme évoluée des B1 Décade lors de l’arrêt de la série Oval. D’ailleurs à part pour l’aspect coût je ne vois pas comment une Vivid Kaya peut vraiment remplacer une Oval… sans le medium à dôme.
Merci Vince pour ce retour qui fait plaisir, et ce qui fait le plus plaisir est bien sûr que la musique t’ai touché, c’est très important car c’est au final la seule chose qui compte vraiment, et ce n’est pas si commun en particulier sans sortir une source analogique superlative… même si j’ai choisi le tout numérique depuis 15 ans j’en suis bien conscient, c’est d’ailleurs ce qui m’avait convaincu de pousser le MSB Référence dans ses retranchements avec le Digital Director quand l’opportunité s’est présentée pour ne rien regretter ensuite car aller plus loin sur la source ne peut qu’apporter si le reste en aval montre le bon équilibre. Mais être touché dépend de tellement de paramètres en particulier nos perceptions et état d’esprit personnels.
Si il y a une chose que j’ai apprise dans mon boulot fait de complexité et de travail en équipe, de creux et d’urgences, c’est que l’atteinte d’un état de l’art dépend du tout, à la fois de chaque maillon dans son état de l’art individuel, et de la symbiose entre ces maillons (que ce soit humain ou organisationnel), ce n’est donc pas un état stable mais plutôt fugitif, où l’on essaie de rendre pérenne le maximum de variables pour être au plus proche de l’état de l’art malgré ce qui varie, change, malgré l’humain donc. Le but est que l’on soit nous auditeurs, en hifi, la dernière variable volatile pour se rapprocher d’un état stable qui dure un peu, même si l’on s’habitue bien trop vite à un résultat qui devient alors « normal », presque banal malgré nous. Ce n’est pas vraiment possible d’allumer son système chaque jour et de faire wouahh à chaque fois, rien que notre esprit et son état va l'empêcher.
Personnellement je m’estime un peu « abîmé » sur ma faculté à m’émouvoir, ça ne se maitrise pas, voir c’est accentué par le fait d’avoir eu beaucoup de matériels et entendu pas mal de choses au fil du temps… quand certains versent une larme ou frissonnent bien avant moi, ou comme moi il y a vingt ans. Donc ces putains de systèmes n’ont pas la vie facile pour me donner pleine envie de les écouter, et sur cet aspect ce n’est pas une question de performance objective pure qui m’anime mais bien de cohérence associée à des petits plus de crédibilité, de magie qui font oublier le son pour la musique, l’analyse pour le lâcher prise. Une des conséquences me concernant est que j’aime beaucoup les écoutes à volume modéré pendant un début de sieste, inconsciemment le lacher prise est total et si le système vrille, ou la piste gueule, la sanction est immédiate.
![[Image: yh89.jpeg]](https://zupimages.net/up/25/04/yh89.jpeg)
Bref passons sur mes états d’âme, pour revenir aux évolutions récentes. Tout d’abord j’ai laissé partir Magico A5 puis Avantgarde Uno XD, et j’ai refusé un échange plus soulte des Leedh sur des TAD Evolution One parce que je ne les sens pas pour venir me cueillir dans le fauteuil, faute peut être aux écoutes passées que j’en ai eu, pas dans les meilleures conditions. J’ai donc remplacé une voiture à la place du jeu sur les enceintes
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Chaque retour à mes vénérables blocs Ypsilon montre que même si d’autres peuvent aller plus loin dans la pure transparence et maitrise, ils arrivent à donner une forme d’humanité à l’écoute, d’incarnation et d’air qui d’une part laisse passer sans aucune contre partie l’apport du Digital Director (apport fait de micro dynamique, dynamique, variété tonale, bref vie naturelle dans la musique, pas de l’artifice ou de la sur analyse), et d’autre part ne donnent pas trop la sensation de manque sur l’analyse subjectivement (quand le Soulution est clairement capable de plus disséquer les enregistrements). Ils ne sont pas sur la photo mais les cables HP Ypsilon sont là et justifient leur présence sans conteste.
Vu que les Leedh sont par nature dégraissées, et pas difficiles à driver, le partenariat avec les Aelius est naturellement bon, même si moins percutant que le Soulution. En conjonction avec les cables HP Ypsilon qui apportent leur lot d’humanité, de richesse, de vie sans aspect analytique, d’air et douceur dans le haut du spectre, et le montage hybride des blocs qui permet de gagner en profondeur coté image sonore, le tout est vraiment plaisant, rendant justice aux qualités des enregistrements de toutes époques avant leurs défauts éventuels, quitte à aller un peu moins loin sur ceux qui poussent fort en résolution. Mais c’est un tout, les Leedh seules ne suffiraient pas à donner ce résultat, dans bien des cas moins optimisés c’est leur coté dégraissé qui pourrait ressortir au point de les trouver décharnées, surtout sans le sub.
Les deux limites sont d’une un bas du spectre un peu timide avec le caisson placé au centre, de par les derniers modes (j’attends mes deux caissons clos en 46 bientot, qui prendront une place latérale devant combler ce petit manque au point d’écoute). De deux les enregistrements les plus foot taping, ceux demandant plus d’énergie, de swing, resteront un peu trop timorés avec les Leedh de par leur diffusion latérale des fréquences non directive et surface émissive directe limitée, là dessus les Uno XD étaient dure à battre, c’est un peu leur opposé spirituel qui feront dire aux amateurs de musique amplifiée et rythmée qu’on s’emmerde. Ceux qui veulent plus fouiller les timbres comme avec les Magico auront aussi un manque certainement. Mais la légèreté naturelle donnée par le système, l’air, l’incarnation dans cet air, sans trace de lourdeur, sans localisation d’enceintes, donne des choses superbes, parfois plus importantes pour l’humanité de l’écoute qu’un rendu plus analysé, densifié (avec le confort qui va avec) ou plus foot taping, selon ce qu’on écoute bien entendu.
J’ai également donné un petit regain de vie et d’originalité à mon système de bureau, en ayant vendu mes Albedo de la MHP, pour une paire d’anciennes Vivid B1 Pearl.Je voulais essayer d’en tirer le jus dans un espace limité en taille, curiosité et intérêt. Elles sont associées à mon Cayin 500 réglé et optimisé par JLB l’an dernier sur la base du jeu de tube que j’ai choisi pour lui, et ma petite source Logitech Transporter modifié par Dan Wright via un étage de sortie à tube 6n30p-dr dont l’alim est rectifiée par un tube NOS Mullard de la grande époque.
![[Image: qbip.jpeg]](https://zupimages.net/up/25/05/qbip.jpeg)
La limite se situe coté pièce qui mériterait un peu plus de largeur et profondeur bien sûr, mais c’est très loin d’être ridicule… et la seconde limite est la richesse des anciennes puces AKM équipant le Transporter, comparativement au dac MSB forcément… mais les Vivid dans ce contexte en donnent beaucoup, explosant n’importe quelle biblio deux voies les doigts dans le nez, et pas que. Coté look, c’est évidemment sans concurrence, autant je n’était pas fan du tout des K1 visuellement, autant les B1 représentent une forme d’harmonie visuelle à mon goût comme les G1 dans un autre style. Et ce sont les première enceintes sorties de la tête de Laurence Dickie après les Nautilus… qu’il a tenu à conserver sous la forme évoluée des B1 Décade lors de l’arrêt de la série Oval. D’ailleurs à part pour l’aspect coût je ne vois pas comment une Vivid Kaya peut vraiment remplacer une Oval… sans le medium à dôme.
La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Leedh E2 Glass + caisson 20.1, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Leedh E2 Glass + caisson 20.1, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo