Salut
Les « premières fois » revêtent je pense pour tout le monde qq chose de « particulier » et dans tous les domaines.
J’ai indiqué, sur un fil dédié à la musique je crois, que je regrettais de déjà avoir écouté certaines œuvres, mais de « nouvelles » interprétations de ces œuvres que cela soit en direct ou sur de la hifi, me plongent à nouveau dans l’extase. Idem pour des œuvres que je connais très très peu, comme la découverte chez Nicoben du sextuor de Mendelssohn dans une magnifique interprétation ET production.
Je ne sais pas quel était le degré d’extase de Nicoben quand il a découvert cet album, le mien était total. Il a beau dire toutes les 3 messages qu’il n’est pas musicien, il a une putain d’oreille et un avis musical d’une pertinence rare.
Je dois avoir l’avantage et défaut dans certains cas d’être un cœur d’artichaut.
Pda0 m’a vu chialer deux fois de suite à 10 mn d’intervalle à l’écoute de Mamma Morta par La Callas.
Chibom m’a vu quitter la pièce pour Barbara.
Je chiale à grosses larmes pendant les 3 heures des Noces de Figaro ou de la Flûte Enchantée.
J’ai chialé non stop pour le concerto de Schumann, que je connais par cœur, par Radu Lupu lors de l’un de des derniers concerts.
Je monte sur mon fauteuil en écoutant la 5eme de Beethoven par Gardiner ou en écoutant Queen.
Je passe dans un état second à l’écoute des suites pour violoncelle par Claire Giardelli mais je ne peux plus écouter d’autres interprétations sans me mettre en colère.
J’ai un regard attendri en pensant au meuble pickup de mon papa où j’ai découvert musique et hi-fi à 3 ans, mais pas de souvenir d’extase.
Mon premier système hi-fi était destiné à pouvoir faire des boums et draguer. Aucune extase non plus, mais le souvenir du premier baiser, évidemment oui.
Ce long post, qui peut paraître hors sujet, pour re-affirmer que les émotions proviennent de la musique et que la hifi n’est qu’un vecteur.
Nous ne sommes pas toujours dans un état psychologique et physique adéquat pour recevoir la musique, après une nuit de boulot, la maladie d’un être cher, ou de grosses emmerdes au boulot.
Évidemment, comme déjà dit ad vomitum, les défauts d’un système hifi peuvent bloquer le lâcher prise, exactement comme Opéra Bastille avec mal au cul et acoustique pourrie qui ne m’a jamais fait chialer, même devant la Flûte, et je n’y vais plus.
Comme j’ai dégoté un concert piano violoncelle proche de chez Nicoben et que nous allons y aller ensemble (avec Vince aussi) le 24 novembre prochain, j’espère que la piqûre de rappel du direct avec notamment Élégie de Fauré (préparez les mouchoirs pour moi) va relativiser la hifi et permettre de prendre certaines distances.
Je sais, cela peut paraître gonflé de ma part de tenir ce discours avec un système et une pièce de ouf. Mais comme je l’ai indiqué à Plugandprod pour la seconde partie de son enquête, la hifi m’a permis d’avoir une excellente pièce, un coup de bol inouï m’a permis d’avoir un B211 et aujourd’hui, je n’aurais aucun mal à radicalement downsizer la hifi.
Amitiés
Les « premières fois » revêtent je pense pour tout le monde qq chose de « particulier » et dans tous les domaines.
J’ai indiqué, sur un fil dédié à la musique je crois, que je regrettais de déjà avoir écouté certaines œuvres, mais de « nouvelles » interprétations de ces œuvres que cela soit en direct ou sur de la hifi, me plongent à nouveau dans l’extase. Idem pour des œuvres que je connais très très peu, comme la découverte chez Nicoben du sextuor de Mendelssohn dans une magnifique interprétation ET production.
Je ne sais pas quel était le degré d’extase de Nicoben quand il a découvert cet album, le mien était total. Il a beau dire toutes les 3 messages qu’il n’est pas musicien, il a une putain d’oreille et un avis musical d’une pertinence rare.
Je dois avoir l’avantage et défaut dans certains cas d’être un cœur d’artichaut.
Pda0 m’a vu chialer deux fois de suite à 10 mn d’intervalle à l’écoute de Mamma Morta par La Callas.
Chibom m’a vu quitter la pièce pour Barbara.
Je chiale à grosses larmes pendant les 3 heures des Noces de Figaro ou de la Flûte Enchantée.
J’ai chialé non stop pour le concerto de Schumann, que je connais par cœur, par Radu Lupu lors de l’un de des derniers concerts.
Je monte sur mon fauteuil en écoutant la 5eme de Beethoven par Gardiner ou en écoutant Queen.
Je passe dans un état second à l’écoute des suites pour violoncelle par Claire Giardelli mais je ne peux plus écouter d’autres interprétations sans me mettre en colère.
J’ai un regard attendri en pensant au meuble pickup de mon papa où j’ai découvert musique et hi-fi à 3 ans, mais pas de souvenir d’extase.
Mon premier système hi-fi était destiné à pouvoir faire des boums et draguer. Aucune extase non plus, mais le souvenir du premier baiser, évidemment oui.
Ce long post, qui peut paraître hors sujet, pour re-affirmer que les émotions proviennent de la musique et que la hifi n’est qu’un vecteur.
Nous ne sommes pas toujours dans un état psychologique et physique adéquat pour recevoir la musique, après une nuit de boulot, la maladie d’un être cher, ou de grosses emmerdes au boulot.
Évidemment, comme déjà dit ad vomitum, les défauts d’un système hifi peuvent bloquer le lâcher prise, exactement comme Opéra Bastille avec mal au cul et acoustique pourrie qui ne m’a jamais fait chialer, même devant la Flûte, et je n’y vais plus.
Comme j’ai dégoté un concert piano violoncelle proche de chez Nicoben et que nous allons y aller ensemble (avec Vince aussi) le 24 novembre prochain, j’espère que la piqûre de rappel du direct avec notamment Élégie de Fauré (préparez les mouchoirs pour moi) va relativiser la hifi et permettre de prendre certaines distances.
Je sais, cela peut paraître gonflé de ma part de tenir ce discours avec un système et une pièce de ouf. Mais comme je l’ai indiqué à Plugandprod pour la seconde partie de son enquête, la hifi m’a permis d’avoir une excellente pièce, un coup de bol inouï m’a permis d’avoir un B211 et aujourd’hui, je n’aurais aucun mal à radicalement downsizer la hifi.
Amitiés