Le Grenier du Brocanteur

[Vincent.]

Bonjour Nico et tous,

j’ai eu le plaisir d’aller hier après-midi rencontrer Nico, voir et écouter son magnifique système (j’y inclus la pièce). Déjà le plaisir d’une belle rencontre (le virtuel trouve vite ses limites, il est quand même plus facile de se comprendre de visu).

Le travail réalisé dans sa pièce est vraiment superbe, tant du point de vue esthétique qu’acoustique (je n’avais pas les mesures sous les yeux, mais simplement en franchissant le seuil de la salle, on se rend facilement compte qu’il y a une forme de sérénité acoustique, difficile à expliquer).
Je ne développerai pas la partie électronique sauf à dire que c’est beau et bien assemblé. Au vu du résultat, il y a sans aucun doute une grande cohérence entre le matériel choisi et la pièce traitée, en terme de niveau d’exigence et de qualités techniques.

J’y suis allé sans avoir en tête une quelconque comparaison (avec mon propre système ou d’autres, tout est tellement différent que ça n’aurait pas eu beaucoup de sens - apples and bananas en quelque sorte -), mais juste pour en apprécier les qualités intrinsèques.
Alors, sans redire tous ce qui déjà été mentionné, j’ai particulièrement apprécié des qualités rarement conciliées dans un même ensemble : douceur et précision, dynamique, rapidité et délicatesse.
C’est très frappant sur de grandes formations avec une restitution qui permet de se rapprocher des sensations en salle.
La scène est large avec un effet 3D bien palpable où les voix et les instruments/pupitres sont aisément repérables dans l’espace.
Beaucoup de présence et d’intelligibilité aussi ; j’ai été littéralement pris par la musique même si c’est variable selon la qualité de l’enregistrement (et là le système est très discriminant). Je me suis surpris avec 3-4 morceaux : le monde autour n’existait plus, désolé Nico   . En particulier : “If I were blue’ par Patricia Barber, 'Orly' de Jacques Brel, la valse de Ravel (je ne sais plus par qui), Billie Eilish (pas mémorisé le morceau), '“My funny Valentine” de Chet Baker (album 'Chet Baker Sings Again').
A me lire, on pourrait me soupçonner d'un manque criant d'objectivité car je ne parle pas des défauts ou limites du système ; il y en a forcément, mais je n'en ai pas détecté. La seule chose que je puisse évoquer, c'est une signature différente de ce que je connais, certainement marquée par la rapidité et la capacité à reproduire de forts écarts dynamiques, donc plus droite sans doute (mais je me suis habitué aux défauts du mien ).
Le temps est vite passé, quand j’ai regardé l’heure, ça faisait déjà 4 heures que nous y étions.
Il restait juste le temps d’essayer, par curiosité, l’intégré Brinkmann dans le système du salon (qui était en chauffe depuis mon arrivée).
Un grand merci à Nico pour son accueil et pour ce moment hors du commun.