04-02-2017, 01:49 PM
Pour avoir assisté à la « prise de fonction » chez Roberto de l’Amplitude 4, et après une séance d’écoute de plus de quatre heures sans aucune fatigue auditive, je peux témoigner de la qualité du rendu de cet ampli et des petites « bougies » qui l’animent !
Si Nicoben a bien sûr (comme d’hab, salut Nico ! ) raison quant à son explication « technique » concernant le rendu et les qualités/défauts intrinsèques des montages en single ended ou push-pull, on pourrait (devrait ?) conclure de son intervention qu’il n’y a pas de salut en dehors du single ended et que le push-pull ne serait qu’un « pis-aller » pour gagner un peu de puissance, au détriment de la qualité musicale (on est là un peu dans le même débat que celui qui oppose les tenants de la Classe A à ceux de la Classe AB) .
Ceci est certainement vrai d’un point de vue théorique, mais dans la pratique (et comme je ne suis nullement un spécialiste de la chose et des tubes en général, je ne me fie qu’à mes oreilles en matière d’écoute), les choses se passent peut-être de façon différente et rendent à mon avis difficile le fait de porter un avis « en général » sur l’utilisation d’une technique plutôt qu’une autre.
Je connais sur le bout des oreilles le système de Roberto dont la mise en œuvre s’est faite sur la durée, avec beaucoup de soin et de méticulosité. Aucun élément n’a été choisi au hasard et les différents « upgrades » ont toujours été le résultat d’intenses réflexions assorties de nombreux essais. Du coup, chez lui, le moindre changement d’appareils ou d’accessoires (câbles entre autres) s’entend et c’est donc très « jouissif » (et formateur) de faire des essais dans son antre du 11ème arrondissement.
Le Rotel que Roberto utilisait avant l’arrivée de l’amplitude, est un excellentissime ampli de puissance à transistors (bénéficiant d’une alimentation surdimensionnée), capable de driver toutes sortes d’enceintes, tout en gardant une restitution subtile et très « musicale », parfaite illustration des qualités qu’on attribue habituellement aux (bons) transistors.
L’essai sur son système du « petit » ampli de puissance de TheTubeClinic (l’AMP1) à l’occasion du passage d’un pote de St Gondon il y a quelque semaines a pourtant apporté une vraie petite « révolution » tant le système a gagné d’un coup en musicalité (notion très délicate à définir dans l’absolu, j’en conviens).
Les qualités du système de Roberto étaient toujours là, transparence, définition, dynamique, expressivité, etc., mais tout à coup, quelque chose d’autre avait fait son apparition, l’EMOTION ! Ce petit quelque chose en plus qui transforme une écoute plaisante en quelque chose de beaucoup plus incarné, de plus « vivant », peut-être le fameux son « LIVE » dont on nous rabat si souvent les oreilles ?
Avec l’arrivée de l’Amplitude, on a gardé tout ce qui avait été acquis auparavant et notamment (et surtout) cette émotion, cette vie, apportée par l’AMP1 (et donc son montage en single ended), mais on a gagné de la subtilité, du raffinement.
Si j’ai trouvé l’AMP1 excellent dans l’absolu (et fabuleux pour son prix), il m’a quand même semblé un peu « brut de pomme » et manquant un peu de nuance sur les timbres et/ou le rendu des ambiances. L’Amplitude 4 lui au contraire apporte une richesse et une variété de timbres fabuleuses. Vous écoutez dix pianistes ou violonistes différents et vous obtenez dix sonorités différentes. En plus (et pour le même prix !) sur chaque enregistrement, vous percevez d’une façon vraiment bluffante les caractéristiques acoustiques du studio d’enregistrement ou de la salle pour les « live ». Et même la scène sonore a gagné en aération et lisibilité, avec un étagement des registres et un positionnement des instruments remarquables.
Du coup, si je devais porter un jugement sur le système de Roberto aujourd’hui, je ne dirais pas qu’il a atteint le « Graal » audiophile (car l’idiophile de base qui sommeille en chacun de nous est, et restera toujours, à la recherche d’un hypothétique « plus » ), mais qu’il possède désormais les qualités que le transistor lui avait apportées (dynamique, définition, impact, tenue des enceintes), avec en plus, ce « charme », cette vie, ce raffinement en termes de timbres, qui est souvent l’apanage du « tube ».
Et donc (tout ça pour ça ???), pour en revenir à la question de départ, single end ou push-pull, impossible pour moi de répondre. Ce que j’ai constaté, c’est que l’Amplitude 4 (avec son double push-pull d’EL84) va plus loin que l’AMP1 (single end d’EL34 ou 6L6) tout en gardant les qualités de ce dernier. Ce que j’en retiens en fin de compte, c’est que le choix du type de montage n’est pas le seul critère à prendre en compte. La qualité du schéma et des composants (et les tubes utilisés) doit aussi apporter son lot d’avantages/inconvénients, qualités/défauts. Après, comme d’habitude, c’est l’oreille (et les goûts/préférences de chacun) qui décide ! Et là, à mes oreilles en tout cas, l’Amplitude 4 est vraiment une très bonne pioche !
Cordialement.
Michel
Si Nicoben a bien sûr (comme d’hab, salut Nico ! ) raison quant à son explication « technique » concernant le rendu et les qualités/défauts intrinsèques des montages en single ended ou push-pull, on pourrait (devrait ?) conclure de son intervention qu’il n’y a pas de salut en dehors du single ended et que le push-pull ne serait qu’un « pis-aller » pour gagner un peu de puissance, au détriment de la qualité musicale (on est là un peu dans le même débat que celui qui oppose les tenants de la Classe A à ceux de la Classe AB) .
Ceci est certainement vrai d’un point de vue théorique, mais dans la pratique (et comme je ne suis nullement un spécialiste de la chose et des tubes en général, je ne me fie qu’à mes oreilles en matière d’écoute), les choses se passent peut-être de façon différente et rendent à mon avis difficile le fait de porter un avis « en général » sur l’utilisation d’une technique plutôt qu’une autre.
Je connais sur le bout des oreilles le système de Roberto dont la mise en œuvre s’est faite sur la durée, avec beaucoup de soin et de méticulosité. Aucun élément n’a été choisi au hasard et les différents « upgrades » ont toujours été le résultat d’intenses réflexions assorties de nombreux essais. Du coup, chez lui, le moindre changement d’appareils ou d’accessoires (câbles entre autres) s’entend et c’est donc très « jouissif » (et formateur) de faire des essais dans son antre du 11ème arrondissement.
Le Rotel que Roberto utilisait avant l’arrivée de l’amplitude, est un excellentissime ampli de puissance à transistors (bénéficiant d’une alimentation surdimensionnée), capable de driver toutes sortes d’enceintes, tout en gardant une restitution subtile et très « musicale », parfaite illustration des qualités qu’on attribue habituellement aux (bons) transistors.
L’essai sur son système du « petit » ampli de puissance de TheTubeClinic (l’AMP1) à l’occasion du passage d’un pote de St Gondon il y a quelque semaines a pourtant apporté une vraie petite « révolution » tant le système a gagné d’un coup en musicalité (notion très délicate à définir dans l’absolu, j’en conviens).
Les qualités du système de Roberto étaient toujours là, transparence, définition, dynamique, expressivité, etc., mais tout à coup, quelque chose d’autre avait fait son apparition, l’EMOTION ! Ce petit quelque chose en plus qui transforme une écoute plaisante en quelque chose de beaucoup plus incarné, de plus « vivant », peut-être le fameux son « LIVE » dont on nous rabat si souvent les oreilles ?
Avec l’arrivée de l’Amplitude, on a gardé tout ce qui avait été acquis auparavant et notamment (et surtout) cette émotion, cette vie, apportée par l’AMP1 (et donc son montage en single ended), mais on a gagné de la subtilité, du raffinement.
Si j’ai trouvé l’AMP1 excellent dans l’absolu (et fabuleux pour son prix), il m’a quand même semblé un peu « brut de pomme » et manquant un peu de nuance sur les timbres et/ou le rendu des ambiances. L’Amplitude 4 lui au contraire apporte une richesse et une variété de timbres fabuleuses. Vous écoutez dix pianistes ou violonistes différents et vous obtenez dix sonorités différentes. En plus (et pour le même prix !) sur chaque enregistrement, vous percevez d’une façon vraiment bluffante les caractéristiques acoustiques du studio d’enregistrement ou de la salle pour les « live ». Et même la scène sonore a gagné en aération et lisibilité, avec un étagement des registres et un positionnement des instruments remarquables.
Du coup, si je devais porter un jugement sur le système de Roberto aujourd’hui, je ne dirais pas qu’il a atteint le « Graal » audiophile (car l’idiophile de base qui sommeille en chacun de nous est, et restera toujours, à la recherche d’un hypothétique « plus » ), mais qu’il possède désormais les qualités que le transistor lui avait apportées (dynamique, définition, impact, tenue des enceintes), avec en plus, ce « charme », cette vie, ce raffinement en termes de timbres, qui est souvent l’apanage du « tube ».
Et donc (tout ça pour ça ???), pour en revenir à la question de départ, single end ou push-pull, impossible pour moi de répondre. Ce que j’ai constaté, c’est que l’Amplitude 4 (avec son double push-pull d’EL84) va plus loin que l’AMP1 (single end d’EL34 ou 6L6) tout en gardant les qualités de ce dernier. Ce que j’en retiens en fin de compte, c’est que le choix du type de montage n’est pas le seul critère à prendre en compte. La qualité du schéma et des composants (et les tubes utilisés) doit aussi apporter son lot d’avantages/inconvénients, qualités/défauts. Après, comme d’habitude, c’est l’oreille (et les goûts/préférences de chacun) qui décide ! Et là, à mes oreilles en tout cas, l’Amplitude 4 est vraiment une très bonne pioche !
Cordialement.
Michel
Sources : Sansui TU-317 / Metrum Ambre / Daphile sur Mini PC
Dac : Musician Pegasus
Amplification : Kora Design 30 / Cyrus ONE / Stormaudio V35
Enceintes : LS3/5a Rogers 15Ω (1984) / ASA « Monitor Pro en bois massif »
Dac : Musician Pegasus
Amplification : Kora Design 30 / Cyrus ONE / Stormaudio V35
Enceintes : LS3/5a Rogers 15Ω (1984) / ASA « Monitor Pro en bois massif »