04-28-2024, 03:11 PM
Alors voici les premières impressions.
Tout d’abord, comme indiqué plus haut, c’est un tank ! C’est lourd, c’est gros (très gros !) et le châssis semble construit pour résister à un bombardement (par les temps qui courent, ça pourrait être utile ☹).
Au niveau de l’écoute, notons qu’il y a une réelle continuité entre le Rega et l’Audiomat. Tant mieux puisque c’est ce que je cherchais, et ça me conforte dans tout le bien que je pense du Rega Brio V.
Bon, évidemment l’Opéra fait mieux (heureusement !) mais la signature sonore n’est pas si différente.
Rapidement, les mots qui me sont tout de suite venus à la bouche, c’est « Quelle transparence !! De ce point de vue, c’est la claque. Il est vraiment exceptionnel. J’avoue que je ne m’attendais pas à ça avec un ampli à tubes.
@Minh, je n’imagine même pas le résultat avec ta source…
La contrepartie de cette affaire, c’est qu’on comprend vite qu’il va être exigent et que la moindre faiblesse de source ou d’enregistrement va se payer cash.
Il a fallu aussi très vite revoir le câblage. Retour à un bi-câblage avec du cuivre de plus grosse section (QED XT40) pour les basses. Là, tout s’arrange dans ce secteur. J’ai gardé le QED révélation pour le médium aigu et j’ai remis le Melodika MD 2RD en modulation.
L’Opéra se montre particulièrement solide dans la gestion des extrémités du spectre sonore. On sent bien qu’il y a du courant en réserve !
Les basses sont profondes, bien tenues, sans excès toutefois, ce qui produit un résultat assez naturel. L’écoute de l’Orgue à tuyaux par exemple est d’un réalisme qui vous prend aux tripes.
D’une manière générale, la restitution est très naturelle. Ainsi, la scène sonore large, profonde et bien en place, parvient à la fois à être précise mais sans être analytique. Ainsi, les ensembles forme bien un ensemble et non des pupitres détachés les uns des autres.
Les aigus sont très réussis, tour à tour doux ou vifs en fonction du jeu du musicien et de l'instrument. Ils sont parfaitement audibles sans crispation lors des fortes. A ce titre, la restitution des cuivres est merveilleuse.
D’une manière générale, les timbres sont remarquables. Mention spéciale pour la restitution des instruments à vent (la transparence doit y être pour quelque chose). L’écoute de "La symphonie du nouveau monde" par la philharmonie de Bruxelles m’a tiré des larmes.
Les voix sont aussi d’une grande beauté, tout en naturel et en justesse. On en oublie assez facilement le micro (pour peu que ce dernier soit de qualité).
Du coté de la dynamique, une fois chaud, on est sur quelque chose de juste, dans le bon tempo j’ai envie de dire. Pas d’excès démonstratifs mais du punch quand il en faut, qu’il s’agisse d’impact sur des timbales dans « Le sacre du printemps » ou de la ligne de basse dans « Another One Bites The Dust ».
Voilà pour ces premiers retours. A affiner au fur et à mesure du temps, mais ce qui ressort de ces premières écoutes, c’est beaucoup de qualités et d’élégance. Je rejoins Florilège sur le naturel et la musicalité de la restitution.
Je sens aussi qu’il y a du potentiel pour aller encore plus loin en travaillant l’amont. Mais ça, c’est une autre histoire.
Tout d’abord, comme indiqué plus haut, c’est un tank ! C’est lourd, c’est gros (très gros !) et le châssis semble construit pour résister à un bombardement (par les temps qui courent, ça pourrait être utile ☹).
Au niveau de l’écoute, notons qu’il y a une réelle continuité entre le Rega et l’Audiomat. Tant mieux puisque c’est ce que je cherchais, et ça me conforte dans tout le bien que je pense du Rega Brio V.
Bon, évidemment l’Opéra fait mieux (heureusement !) mais la signature sonore n’est pas si différente.
Rapidement, les mots qui me sont tout de suite venus à la bouche, c’est « Quelle transparence !! De ce point de vue, c’est la claque. Il est vraiment exceptionnel. J’avoue que je ne m’attendais pas à ça avec un ampli à tubes.
@Minh, je n’imagine même pas le résultat avec ta source…
La contrepartie de cette affaire, c’est qu’on comprend vite qu’il va être exigent et que la moindre faiblesse de source ou d’enregistrement va se payer cash.
Il a fallu aussi très vite revoir le câblage. Retour à un bi-câblage avec du cuivre de plus grosse section (QED XT40) pour les basses. Là, tout s’arrange dans ce secteur. J’ai gardé le QED révélation pour le médium aigu et j’ai remis le Melodika MD 2RD en modulation.
L’Opéra se montre particulièrement solide dans la gestion des extrémités du spectre sonore. On sent bien qu’il y a du courant en réserve !
Les basses sont profondes, bien tenues, sans excès toutefois, ce qui produit un résultat assez naturel. L’écoute de l’Orgue à tuyaux par exemple est d’un réalisme qui vous prend aux tripes.
D’une manière générale, la restitution est très naturelle. Ainsi, la scène sonore large, profonde et bien en place, parvient à la fois à être précise mais sans être analytique. Ainsi, les ensembles forme bien un ensemble et non des pupitres détachés les uns des autres.
Les aigus sont très réussis, tour à tour doux ou vifs en fonction du jeu du musicien et de l'instrument. Ils sont parfaitement audibles sans crispation lors des fortes. A ce titre, la restitution des cuivres est merveilleuse.
D’une manière générale, les timbres sont remarquables. Mention spéciale pour la restitution des instruments à vent (la transparence doit y être pour quelque chose). L’écoute de "La symphonie du nouveau monde" par la philharmonie de Bruxelles m’a tiré des larmes.
Les voix sont aussi d’une grande beauté, tout en naturel et en justesse. On en oublie assez facilement le micro (pour peu que ce dernier soit de qualité).
Du coté de la dynamique, une fois chaud, on est sur quelque chose de juste, dans le bon tempo j’ai envie de dire. Pas d’excès démonstratifs mais du punch quand il en faut, qu’il s’agisse d’impact sur des timbales dans « Le sacre du printemps » ou de la ligne de basse dans « Another One Bites The Dust ».
Voilà pour ces premiers retours. A affiner au fur et à mesure du temps, mais ce qui ressort de ces premières écoutes, c’est beaucoup de qualités et d’élégance. Je rejoins Florilège sur le naturel et la musicalité de la restitution.
Je sens aussi qu’il y a du potentiel pour aller encore plus loin en travaillant l’amont. Mais ça, c’est une autre histoire.