Câbles Hemingway Audio, au dessus de la mêlée !

[Sylvain74]

Bonjour,

J’ai eu l’occasion de tester à domicile un câble RJ45 Hemingway Z-Core Alpha ainsi qu’un USB de la même gamme pendant 10 jours.
Esthétiquement ces câbles ne souffrent d’aucun défaut et leur assemblage est parfait, le seul petit reproche que l’on pourrait faire, c’est leur rigidité qui quand la place est limitée derrière le meuble hifi, complique un peu le branchement.
Pour vous donner un peu de contexte, voici quelques détails à propos de la partie démat…
La box orange est reliée à un switch Aqvox SE via un câble RJ45 Plénitude Audio, ensuite on repart du switch vers le streamer Pinkfaun toujours avec Plénitude Audio. Je repars du streamer en USB avec un câble de chez CultureCable pour attaquer l’interface Helixir Audio qui complète le dac de la même marque. Enfin la liaison entre l’interface et le dac est assurée par 3 câbles numériques Melodika (clock, canal gauche et droit).
Après avoir fait des essais entre des câbles numériques standards et plus haut de gamme (Melodika et Plénitude Audio), il n’y avait pas de différences évidentes et j’étais donc resté sur les Melodika.
Les câbles déterminants sont donc les RJ45 et l’USB.
 
J’ai d’abord commencer par remplacer le RJ45 entre le switch et le streamer par l’Hemingway afin de cerner l’apport respectif de chacun.
Côté timbre le Hemingway et le Plénitude font jeu égal chez moi avec  une sensation d’être plus près de la scène pour ce dernier et un effet plus live. Néanmoins ce n’est pas forcément un avantage, en effet l’Hemingway propose une restitution plus sereine et surtout un silence de fonctionnement accrue ce qui permet d’obtenir une meilleure perception de la scène sonore.
Le silence de fonctionnement fait ressortir naturellement les attaques et extinctions de notes ainsi que les moindres inflexions sur les voix (féminine ou masculine). La restitution est plus nuancée et délicate qu’avec le Plénitude.
J’ai ensuite branché le câble USB qui était neuf…donc il m’a fallu attendre environ 50 heures avant de pouvoir commencer à avoir un avis. Et je pense que 50 heures supplémentaires serait idéal…
De suite, on retrouve la signature sonore propre à Hemingway, c’est-à-dire cette forme de sérénité ou aucun registre n’est mis en avant, c’est propre, posé, et les contours des notes sont nets. Ce n’est pour autant ni trop policé ou ennuyant, c’est juste le bon dosage.
Mon système progresse encore par l’adjonction du câble USB et les émotions ressenties sont plus fortes. Les basses sont tendues, le médium est plein et les aigus cristallins sans jamais être agressifs. C’est d’ailleurs un point important à noter car j’ai remarqué que souvent les câbles qui sonnent « analogiques » tronquent un peu les aigus, alors c’est vrai que du coup on peut dire aurevoir aux sibilances et autres duretés numériques.
Le combo des 2 câbles m’a permis d’être plus en communion avec l’artiste ou d’être plus impliqué dans l’œuvre en général.

J’ai finalement fait le test inverse en revenant à ma configuration d’origine pour pouvoir évaluer le step-back… C’est moins bon certes, mais c’est loin d’être mauvais et je ne suis pas du tout frustré. Je me suis posé la question de l’investissement supplémentaire à réaliser par rapport au gap que j’obtiendrai et aujourd’hui c’est un pas que je ne franchirai pas. Peut être dans le futur…on ne sait jamais… 
Par contre juste avant cela j’avais testé également un combo RJ45/USB de chez FTA et j’avais été mitigé, pas convaincu, notamment par une restitution peu naturelle, un peu exagérée. Vous voyez les TV Samsung ou la plupart des couleurs semblent fluos…Le vert de l’herbe est hyper pétant, le bleu du ciel comme celui d’un Schtroumph…et bien c’est le ressenti que j’avais chez moi… Si j’avais été en full FTA, dans ce cas là je pense que j’aurai franchi le pas…
 
Pour conclure, les câbles Hemingway sont pour moi une nouvelle référence et me donne ainsi un nouveau point de repère pour mes futurs essais et je remercie AMS et leur « Sons » pour le prêt.