10-29-2023, 01:44 PM
(10-29-2023, 12:59 PM)Nard a écrit : C'est bien là l'enjeu du débat entre les partisans du bit perfect et ceux de la transformation du signal via convolution, room shaper, HQP etc.
Tout traitement informatique entraîne un surcroît de commutation électronique donc un surcroît de modulation du plan de masse qui se traduit en jitter, lequel se transmet d'un dispositif à l'autre et est très difficile à filtrer, le passage via un pont optique ne règle pas ce problème.
Au final, chacun arbitre selon sa sensibilité, nous n'entendons pas tous de la même façon
Oui mais il y a, me semble-t-il et si ma compréhension est exacte, une autre subtilité dans ce débat:
- si l'on utilise un DAC doté d'une puce delta-sigma, on devra, même si on l'alimente en bit-perfect:
- soit upsampler au niveau du DAC pour bridger le gap entre la fréquence d'échantillonnage soumise en entrée et le niveau d'entrée du modulateur delta-sigma, ce qui créera du bruit au niveau du DAC
- soit utiliser le subterfuge du zero-order hold, ie de la réplication de la trame reçue en entrée un nombre de fois suffisant pour bridger ce gap, ce qui crée des images fantomes (lire ici: https://audiophilestyle.com/forums/topic...nt=1237890)
- soit upsampler au niveau du DAC pour bridger le gap entre la fréquence d'échantillonnage soumise en entrée et le niveau d'entrée du modulateur delta-sigma, ce qui créera du bruit au niveau du DAC
- si l'on utilise un DAC R2R:
- soit upampler comme pour le DAC delta-sigma avec les mêmes inconvénients
- soit l'alimenter en NOS à une fréquence d'échantillonnage basse, compatible avec le "bit-perfect", ce qui constitue une sous optimisation des capacités du DAC avec également création d'images fantômes comme le montrent les mesures de Jussi Laako et que j'ai pu reproduire de mon coté.
- soit upampler comme pour le DAC delta-sigma avec les mêmes inconvénients