Salut 
Les AT21 Pro sont dans mon salon depuis 1 an.
Comme plusieurs semblent curieux de la personnalité de ces grosse biblios, je vais essayer de faire un CR détaillé.
Quelques mots sur les Klipsch RB 51 mk2, que j'avais avant les AT21.
Derrière les Klipsch j'avais un Atoll In80Se, puis Smsl A8 (dacAk4490 +préampli + classe D Icepower... Petit combo polyvalent et pas mal du tout, précis et expressif pour son prix).
Ces petites Klipsch étaient très vivantes, immersives et détaillés avec le tweeter dôme titane sur pavillon. Mais parfois fatiguantes surtout avec l'Atoll, tendance à projeter, surtout de près. Avec le recul acquis sur les AT21, je ressens aussi que la jonction grave-aigu des RB51 n'était pas optimale, pas très étonnant vue la taille du filtre (tient dans une grosse boite d'allumettes)...
A l'achat j'avais choisi les Klipsch pour leur présence dans la restitution, leur vivacité, leur caractère accrocheur. Et j'avais aussi l'impression qu'elles étaient plus linéaires que les autres enceintes écoutées.
J'aime le son franc et direct, analytique, sans chaleur artificielle ni basses éxagérées.
En fait je pratique une écoute de type monitoring, j'aime tout entendre sans fioritures ni flatteries.
J'avait fait un léger tweak sur les pavillons des Klipsch (en ABS pas bien épais même si nervuré) en collant derrière de la feuille de bitume 1 mm. Moins criard, plus de silence sans perdre en résolution. Et changé les borniers pour des Eti cryo : plus de finesse et de nuances.
Evidemment malgré leur qualités, les petites Klipsch ont leurs limites et après 3 ans avec elles, j'ai éprouvé le besoin d'enceintes plus sérieuses. Je cherchais de meilleurs timbres, plus de définition et plus de maîtrise dans le grave, tout ça dans une linéarité exemplaire.
J'ai pas mal cherché avant de tomber sur les AT21, et en les voyant j'ai eu l'impression d'une filiation avec les Klipsch : haut rendement et dôme titane sur pavillon. Mais évidemment avec des composants et une conception bien plus avancée.
J'appelle donc leur concepteur Eric Buy qui m'explique que l'AT21 constitue le fondement conceptuel et technique de toute sa nouvelle gamme AT. Toute la gamme constitue un ensemble de déclinaisons autour de la cellule souche qu'est l'AT21.
En particulier dans l'opposition des 2 hp : le médium-grave en façade pile en face du petit boomer à l'arrière. Selon Mr Buy, cet agencement neutralise les ondes stationnaires dans la caisse et augmente les dynamiques réciproques des 2 hp, donc la dynamique globale. Cette opposition entre hp médium-grave à l'avant + petit boomer aligné à l'arrière constitue l'identité technique de toute sa gamme, même sur les caissons. Apparemment il a longuement étudé/testé cette conception particulière, et il estime que les 21 sont tout particulièrement linéaires.
Il m'a expliqué aussi que les AT21 sont conçues dans un usage mixte monitoring/hifi, voire même exploitables dans des salles de cinéma ! Il ajoute même que son propre fils les a utilisées en extérieur pour sonoriser un stade, et qu'elles n'ont pas bronché à forte puissance : très peu de distorsion audible, ce qui a priori en dit long sur les hp, la filtre et la caisse.
C'est sûr que le bonhomme est passionné, il connait son rayon, ça se ressent.
Je prends donc un RV avec lui chez son revendeur, La république du Son, en région parisienne.
Sur place les AT21 sont sur un gros ampli à tubes. Immédiatement je n'aime pas le son que je trouve boursouflé vers le bas, avec des distorsions et harmoniques étrangères, exagérées. Je n'ai aucun à prioris contre les tubes, mais tout ceux que j'ai écoutés présentaient cette chaleur-rondeur que je fuis. Peut-être n'ai-je pas écouté les bons. Bref.
J'avais amené mon propre ampli, l'A8, mais étrangement pas moyen de le faire fonctionner sur les 21. Rien ne sortait. Toujours pas compris d'ailleurs.
Du coup on branche dac + ampli classe D de haut niveau (PSAudio) sur les 21.
Sont joués quelques fichiers de haute qualité, le rendu est bon sans être exceptionnel.
Un peu déçu, un peu septique, j'hésite.
Mais sur High Hopes des Pink Floyd, j'entends quelque chose qui me décide. Un timbre de basse sur une nappe de clavier, particulièrement bien restitués, et qui m'attrape vraiment, me prend au coeur et aux tripes.
Mon instinct me dit que c'est bien les enceintes que je cherche, alors que globalement, l'écoute ne m'avait pas emporté plus que ça.
Il faut dire que mes rares visites chez des revendeurs ne m'avaient jamais convaincu, alors que sur le papier, les éléments écoutés étaient réputés de haut niveau. Chez l'un d'eux, trouvant l'écoute terne et sans vie, je jette un oeil sur le câble d'enceinte dont la gaine usée remontait un poil, permettant juste de voir les conducteurs...
Et c'était un gros multi-brun de cuivre pur, dont chaque conducteur faisait plus d'1 mm de diamètre !
Donc privilégiant bas-médiums et graves... Pas étonnant que ça ne chantait pas en haut, sans dynamique ni envol ; pas de définition suffisante en haut, donc pas de sculpture de la scène, pas d'espace.
Tout ça pour dire que, même si le matos chez la République du Son était à l'évidence plus sérieux, j'ai estimé que les enceintes n'étaient pas suffisamment bien mises en oeuvre pour arrêter mon verdict. De plus les 21 n'avaient que quelques heures de rodage.
Alors j'ai écouté mon instinct, et comme je sentais de les prendre, ben je les ai prises
.
Et je ne regrette pas.
La suite (mise en oeuvre des 21 chez moi) tout à l'heure, là trop besoin d'un ptit dèj
A+
Les AT21 Pro sont dans mon salon depuis 1 an.
Comme plusieurs semblent curieux de la personnalité de ces grosse biblios, je vais essayer de faire un CR détaillé.
Quelques mots sur les Klipsch RB 51 mk2, que j'avais avant les AT21.
Derrière les Klipsch j'avais un Atoll In80Se, puis Smsl A8 (dacAk4490 +préampli + classe D Icepower... Petit combo polyvalent et pas mal du tout, précis et expressif pour son prix).
Ces petites Klipsch étaient très vivantes, immersives et détaillés avec le tweeter dôme titane sur pavillon. Mais parfois fatiguantes surtout avec l'Atoll, tendance à projeter, surtout de près. Avec le recul acquis sur les AT21, je ressens aussi que la jonction grave-aigu des RB51 n'était pas optimale, pas très étonnant vue la taille du filtre (tient dans une grosse boite d'allumettes)...
A l'achat j'avais choisi les Klipsch pour leur présence dans la restitution, leur vivacité, leur caractère accrocheur. Et j'avais aussi l'impression qu'elles étaient plus linéaires que les autres enceintes écoutées.
J'aime le son franc et direct, analytique, sans chaleur artificielle ni basses éxagérées.
En fait je pratique une écoute de type monitoring, j'aime tout entendre sans fioritures ni flatteries.
J'avait fait un léger tweak sur les pavillons des Klipsch (en ABS pas bien épais même si nervuré) en collant derrière de la feuille de bitume 1 mm. Moins criard, plus de silence sans perdre en résolution. Et changé les borniers pour des Eti cryo : plus de finesse et de nuances.
Evidemment malgré leur qualités, les petites Klipsch ont leurs limites et après 3 ans avec elles, j'ai éprouvé le besoin d'enceintes plus sérieuses. Je cherchais de meilleurs timbres, plus de définition et plus de maîtrise dans le grave, tout ça dans une linéarité exemplaire.
J'ai pas mal cherché avant de tomber sur les AT21, et en les voyant j'ai eu l'impression d'une filiation avec les Klipsch : haut rendement et dôme titane sur pavillon. Mais évidemment avec des composants et une conception bien plus avancée.
J'appelle donc leur concepteur Eric Buy qui m'explique que l'AT21 constitue le fondement conceptuel et technique de toute sa nouvelle gamme AT. Toute la gamme constitue un ensemble de déclinaisons autour de la cellule souche qu'est l'AT21.
En particulier dans l'opposition des 2 hp : le médium-grave en façade pile en face du petit boomer à l'arrière. Selon Mr Buy, cet agencement neutralise les ondes stationnaires dans la caisse et augmente les dynamiques réciproques des 2 hp, donc la dynamique globale. Cette opposition entre hp médium-grave à l'avant + petit boomer aligné à l'arrière constitue l'identité technique de toute sa gamme, même sur les caissons. Apparemment il a longuement étudé/testé cette conception particulière, et il estime que les 21 sont tout particulièrement linéaires.
Il m'a expliqué aussi que les AT21 sont conçues dans un usage mixte monitoring/hifi, voire même exploitables dans des salles de cinéma ! Il ajoute même que son propre fils les a utilisées en extérieur pour sonoriser un stade, et qu'elles n'ont pas bronché à forte puissance : très peu de distorsion audible, ce qui a priori en dit long sur les hp, la filtre et la caisse.
C'est sûr que le bonhomme est passionné, il connait son rayon, ça se ressent.
Je prends donc un RV avec lui chez son revendeur, La république du Son, en région parisienne.
Sur place les AT21 sont sur un gros ampli à tubes. Immédiatement je n'aime pas le son que je trouve boursouflé vers le bas, avec des distorsions et harmoniques étrangères, exagérées. Je n'ai aucun à prioris contre les tubes, mais tout ceux que j'ai écoutés présentaient cette chaleur-rondeur que je fuis. Peut-être n'ai-je pas écouté les bons. Bref.
J'avais amené mon propre ampli, l'A8, mais étrangement pas moyen de le faire fonctionner sur les 21. Rien ne sortait. Toujours pas compris d'ailleurs.
Du coup on branche dac + ampli classe D de haut niveau (PSAudio) sur les 21.
Sont joués quelques fichiers de haute qualité, le rendu est bon sans être exceptionnel.
Un peu déçu, un peu septique, j'hésite.
Mais sur High Hopes des Pink Floyd, j'entends quelque chose qui me décide. Un timbre de basse sur une nappe de clavier, particulièrement bien restitués, et qui m'attrape vraiment, me prend au coeur et aux tripes.
Mon instinct me dit que c'est bien les enceintes que je cherche, alors que globalement, l'écoute ne m'avait pas emporté plus que ça.
Il faut dire que mes rares visites chez des revendeurs ne m'avaient jamais convaincu, alors que sur le papier, les éléments écoutés étaient réputés de haut niveau. Chez l'un d'eux, trouvant l'écoute terne et sans vie, je jette un oeil sur le câble d'enceinte dont la gaine usée remontait un poil, permettant juste de voir les conducteurs...
Et c'était un gros multi-brun de cuivre pur, dont chaque conducteur faisait plus d'1 mm de diamètre !
Donc privilégiant bas-médiums et graves... Pas étonnant que ça ne chantait pas en haut, sans dynamique ni envol ; pas de définition suffisante en haut, donc pas de sculpture de la scène, pas d'espace.
Tout ça pour dire que, même si le matos chez la République du Son était à l'évidence plus sérieux, j'ai estimé que les enceintes n'étaient pas suffisamment bien mises en oeuvre pour arrêter mon verdict. De plus les 21 n'avaient que quelques heures de rodage.
Alors j'ai écouté mon instinct, et comme je sentais de les prendre, ben je les ai prises
. Et je ne regrette pas.
La suite (mise en oeuvre des 21 chez moi) tout à l'heure, là trop besoin d'un ptit dèj
A+
Box Orange fibre -- Switch / alim 12v Reddo version suprême -- Streamer CD BR Sony uhp-h1 -- Dac / préampli RME Adi2 fs (version AK4493) -- Amplis Purifi Audiophonics -- Enceintes Atlantis Lab AT21 -- Câbles DIY + Coaxial JCT One -- Filtre secteur Powergrip Yg1 V2