Je vais quand même compléter/tempérer. Il ne faudrait pas laisser croire que je pense que l'avis de pda0 n'a pas de valeur, bien au contraire en fait.
C'est juste la façon de le présenter qui est assez différente.
Alors une comparaison avec une fugue de Bach et un peu de philosophie.
Une fugue de Bach est composée de plusieurs "voix" qui chacune développe un thème commun. C'est un aspect "horizontal" des voix prises une par une, le "déroulement" de chaque voix.
Mais il y aussi un aspect "vertical", par la simultanéité des voix qu'on joue toutes ensemble et les "réponses" des voix les unes aux autres, et de l'harmonie globale qui en découle.
Si l'on est plutôt philosophiquement du côté du "Holisme", alors une fugue ne peut être considérée que comme un tout non réductible à la somme de ses parties, ses voix.
Si l'on est plutôt philosophiquement du côté du "Réductionnisme", alors une fugue n'est que l'assemblage horizontal et vertical de ses voix.
La "vérité", s'il en existe une (et c'est pas gagné), n'est ni d'un côté ni de l'autre, ni même entre les deux.
Quand on écoute un fugue, on est bien obligé de tout entendre "ensemble" et on est plutôt du côté "Holisme".
Quand on étudie une fugue, on n'a pas d'autre choix que de commencer par étudier chaque voix séparément, puis d'étudier les interactions entre voix, puis de décider comment l'image globale va sonner (et il y a une infinité de manière de le faire).
Quel rapport avec la choucroute?
Le CR de Philippe est entièrement du côté Holisme. Cela ne m'a pas plu.
Pourquoi? Finalement peu importe.
Mon côté Réductionniste me pousse à essayer de comprendre pourquoi en faisant une décomposition totalement artificielle et factice de certains critères. Ce que j'ai essayé de faire dans le post initial.
La conclusion "Holiste" ne me semble pouvoir appartenir qu'à chaque auditeur ensuite. Et ma propres conclusion en ce domaine me semble moins importante que d'en donner les raisons avant tout.
De la même manière que les décisions de chaque interprète pour une fugue de Bach, mettant plutôt en avant le contre-point ou l'harmonie ou la conduite des chaque voix, ou de pousser un peu plus la voix alto, peuvent conduire à des appréciations très différentes suivant les auditeurs.
Ainsi, si je devais écrire son CR à la place de pda0 (je sais, c'est osé), je dirais:
- Moins de fluidité sur les voix et une moins grande plénitude harmonique avec le Matrix font que j'ai peu de plaisir à écouter Dove Sono par Simone Kermes, beaucoup moins qu'avec Weiss ou Tambnaqui.
Et je n'aurais fait aucun commentaire...
De mon côté, je pourrais aussi dire:
- la clarté de l'instrumentation et la franchise très réaliste des attaques dans la version folle furieuse du Presto de l'Eté de Vivaldi par Zapico me procurent un immense plaisir, bien au delà de celui obtenu avec Weiss et Tambaqui.
Le CR de Nicoben est celui, je pense, qui est le plus éclairant.
Explications pour l'audition du sweep
Une montée des fréquences donnent "psycho-acoustiquement" une impression de crescendo (augmentation du volume sonore). Quand j'ai perçu non seulement un arrêt du crescendo psycho-acoustique mais un très léger decrescendo au sein d'un crescendo, il suffisait alors d'évaluer la fréquence approximative, ce qui n'est pas un exploit à la Houdini, mais un exercice "musical" à la portée d'à peu près n'importe quel élève de conservatoire.
Par contre, un très léger crescendo "en plus" pour la bosse à 85 Hz est très difficile à détecter au milieu d'un crescendo global.
Evidemment, c'était une boutade pour les Kii...
Amicalement
C'est juste la façon de le présenter qui est assez différente.
Alors une comparaison avec une fugue de Bach et un peu de philosophie.
Une fugue de Bach est composée de plusieurs "voix" qui chacune développe un thème commun. C'est un aspect "horizontal" des voix prises une par une, le "déroulement" de chaque voix.
Mais il y aussi un aspect "vertical", par la simultanéité des voix qu'on joue toutes ensemble et les "réponses" des voix les unes aux autres, et de l'harmonie globale qui en découle.
Si l'on est plutôt philosophiquement du côté du "Holisme", alors une fugue ne peut être considérée que comme un tout non réductible à la somme de ses parties, ses voix.
Si l'on est plutôt philosophiquement du côté du "Réductionnisme", alors une fugue n'est que l'assemblage horizontal et vertical de ses voix.
La "vérité", s'il en existe une (et c'est pas gagné), n'est ni d'un côté ni de l'autre, ni même entre les deux.
Quand on écoute un fugue, on est bien obligé de tout entendre "ensemble" et on est plutôt du côté "Holisme".
Quand on étudie une fugue, on n'a pas d'autre choix que de commencer par étudier chaque voix séparément, puis d'étudier les interactions entre voix, puis de décider comment l'image globale va sonner (et il y a une infinité de manière de le faire).
Quel rapport avec la choucroute?
Le CR de Philippe est entièrement du côté Holisme. Cela ne m'a pas plu.
Pourquoi? Finalement peu importe.
Mon côté Réductionniste me pousse à essayer de comprendre pourquoi en faisant une décomposition totalement artificielle et factice de certains critères. Ce que j'ai essayé de faire dans le post initial.
La conclusion "Holiste" ne me semble pouvoir appartenir qu'à chaque auditeur ensuite. Et ma propres conclusion en ce domaine me semble moins importante que d'en donner les raisons avant tout.
De la même manière que les décisions de chaque interprète pour une fugue de Bach, mettant plutôt en avant le contre-point ou l'harmonie ou la conduite des chaque voix, ou de pousser un peu plus la voix alto, peuvent conduire à des appréciations très différentes suivant les auditeurs.
Ainsi, si je devais écrire son CR à la place de pda0 (je sais, c'est osé), je dirais:
- Moins de fluidité sur les voix et une moins grande plénitude harmonique avec le Matrix font que j'ai peu de plaisir à écouter Dove Sono par Simone Kermes, beaucoup moins qu'avec Weiss ou Tambnaqui.
Et je n'aurais fait aucun commentaire...
De mon côté, je pourrais aussi dire:
- la clarté de l'instrumentation et la franchise très réaliste des attaques dans la version folle furieuse du Presto de l'Eté de Vivaldi par Zapico me procurent un immense plaisir, bien au delà de celui obtenu avec Weiss et Tambaqui.
Le CR de Nicoben est celui, je pense, qui est le plus éclairant.
Explications pour l'audition du sweep
Une montée des fréquences donnent "psycho-acoustiquement" une impression de crescendo (augmentation du volume sonore). Quand j'ai perçu non seulement un arrêt du crescendo psycho-acoustique mais un très léger decrescendo au sein d'un crescendo, il suffisait alors d'évaluer la fréquence approximative, ce qui n'est pas un exploit à la Houdini, mais un exercice "musical" à la portée d'à peu près n'importe quel élève de conservatoire.
Par contre, un très léger crescendo "en plus" pour la bosse à 85 Hz est très difficile à détecter au milieu d'un crescendo global.
Evidemment, c'était une boutade pour les Kii...
Amicalement