01-22-2022, 02:28 AM
(Modification du message : 01-22-2022, 02:30 AM par mélaudiophile.)
(01-21-2022, 07:17 PM)bawois a écrit : En ce qui concerne la correction RIAA, j'ai lu que l'on conseillait "Sans" pour les disque d'après 1950?
Il y a encore du boulot de recherche avant d'attaquer pour des essais...
Tu as mal lu, il est impossible de graver un vinyle sans EQ : il faut diminuer les graves qui demanderaient de trop longues élongations de signal et feraient sauter le diamant, et augmenter les aigus qui disparaitraient à cause de la finesse des ondulations et du bruit de fond. à la lecture on fait l'inverse pour retrouver le son original.
Oublie cette histoire de courbe RIIA, je ne vois pas pourquoi on en parle dans le Korg, peut-être pour certains rares anciens enregistrements ne la respectant pas? La correction RIIA, elle est implémentée dans tous les préamps phono, c'est transparent, tu mets ton vinyle et le son qui en sort est le bon. Ou alors Korg n'est pas un préamp phono?
D'autre part, comme dit le moine, en DSD pas question de toucher au fichier, sauf à le transformer en PCM, ce qui va à l'envers de ce que tu veux. malgré tout il me semble avoir vu la possibilité de split dans la doc du logiciel Korg, à vérifier.
Sinon, enregistre morceau par morceau, assez fastidieux, ou tout simplement laisser la face entière.
Ci-joint un extrait concernant le vinyle du papier "la pratique du mastering"
Les problèmes du vinyle :
Il s'agit, à l'époque et encore aujourd'hui, de viser à sauvegarder la plus grande part possible de la qualité sonore de la bande maîtresse, en naviguant entre les nombreux écueils causés par la nature même du médium, et en tentant de circonvenir un ensemble de limitations assez drastiques. Le sillon, de l'épaisseur d'un cheveu, comporte latéralement les informations de hauteur, et verticalement les informations d'amplitude.
- les fréquences basses affectent donc la largeur totale que monopolise le sillon, au détriment de la longueur du programme ;
- tandis que l'épaisseur du vinyle affecte la plage dynamique disponible.
Lorsque la gravure en stéréo fait son apparition, en 1957, le problème se complique : si l'information des deux canaux est hors phase, surtout dans les fréquences basses, l'aiguille est confrontée à un sillon qui se dilate et se contracte en largeur, ce qu'elle ne peut manifestement pas lire, à moins que la hauteur du sillon, coïncidant par miracle – et en proportion inverse - à la topologie latérale, ne le lui permette.
L'autre problème de taille concerne les très hautes fréquences, forcément limitées par la vitesse maximale du bras graveur, mais devenant tout simplement impossibles à graver lorsque l'accélération de la fréquence devient trop importante, autrement dit lorsque le saut instantané à exécuter entre deux hautes fréquences devient trop large. Les transitoires sont un exemple évident, partiellement contrôlé par des circuits ralentisseurs, mais le phénomène affecte également certaines consonnes – les sons s, ch, z, etc. – et tout un assortiment de sons produits par – ou ressemblant à – des instrument de musique comme le hi-hat ou la kabassa.
L'ensemble de ces limitations physiques se répercute inéluctablement sur la qualité de reproduction du contenu audio :
- pas de signal stéréo possible à partir d'un certain seuil dans les graves ;
- filtrage obligatoire dès l'apparition de percussions à fort contenu en hautes fréquences : cymbales, maracas, etc.
- contrôle obligatoire des sibilantes, par de-esseur dans les meilleurs des cas, sinon encore par filtrage passif;
- limitations absolues affectant la vitesse des transitoires ;
- compromis entre la plage fréquentielle maximale et la durée du programme ;
- compromis entre la plage dynamique maximale et les coûts liés à l'épaisseur du vinyle ;
- compromis entre la longévité du microsillon fini et les coûts liés à la qualité du vinyle. (1)
1) Par souci d'exhaustivité, et bien que ce ne soit qu'indirectement en rapport avec le mastering, il convient d'ajouter à cette liste les problèmes qui surgissent à la lecture du microsillon :
- pleurage et scintillement ;
- faiblesse de la séparation stéréo ;
- bruits de moteur, directement transmis à l'aiguille, et/ou induits à la suite de faiblesses dans l'isolation électrique ;
- bruits de surface, etc.
Enceintes:Onken-Altec 416/Iwata-JBL2445Be/ T925; Tannoy K3838; ATC scm11;Triangle Comète; JM Lab Cobalt 816S
Amplis:Accuphase P102;Forté 4A;1A;Arpège Ref10,Atoll AM80,Hiraga 8W;FX802;MCR 510
Pré: PerreauxEP;Tact RCS 2.2X; Mytek Brooklyn DAC; Preamp passif CI Audio
CD:Nuprime CD8T, BD:Oppo93 , ReavonUBR-X110 - Squeezebox Touch, SB III (x 3)
Vinyle:Thorens TD160 bras Lurné ;TD 165;V15 V15V, AT 440Mlb, DL103,pré pré Hiraga pré ADL GT40
Magnétos:K7 nakamich BX2,TEAC W-1200, Bandes TEAC 3340, 2300;Sony TC377;minidisc Sony MDS JE500
Amplis:Accuphase P102;Forté 4A;1A;Arpège Ref10,Atoll AM80,Hiraga 8W;FX802;MCR 510
Pré: PerreauxEP;Tact RCS 2.2X; Mytek Brooklyn DAC; Preamp passif CI Audio
CD:Nuprime CD8T, BD:Oppo93 , ReavonUBR-X110 - Squeezebox Touch, SB III (x 3)
Vinyle:Thorens TD160 bras Lurné ;TD 165;V15 V15V, AT 440Mlb, DL103,pré pré Hiraga pré ADL GT40
Magnétos:K7 nakamich BX2,TEAC W-1200, Bandes TEAC 3340, 2300;