12-01-2021, 11:21 PM
C'est amusant comme les débats sur les technologies, donc, du temps qui passe, ont cette fâcheuse manie de tourner en rond.
Vinyle vs CD, en soit, est-ce pertinent ? Numérique contre analogique ? Est-ce la question ?
Un type qui devait poser des vitrages a créé le marteau de vitrier. Un autre qui devait enfoncer des pointes de 150 dans des poutres a pensé la massette. Le marteau ultime est-il le 1er ? Le second ?
Le numérique est arrivé et ça a été une vraie révolution. Mais pas pour la qualité sonore, dans un premier temps, plutôt pour le confort. Facilité de mise en œuvre, usure limitée, accès à des basses fréquences interdites au vinyle. Et en studio, automation, total recall and co. Ce fut l'invasion des consoles SSL et le bannissement des périphériques du monde d'avant vers les déchetteries (et ce n'est pas une image).
En parallèle, le monde de la FM et du son propriétaire, compression à outrance, bass boosters, sound maximizer and co, donc d'une éducation au son par la diffusion au quotidien.
Alors quand les forums se battent pour savoir si c'est vinyle ou cd, les producteurs, ingés son et amoureux de leurs oreilles se sont adaptés. Les consoles SSL règnent en maîtresses, mais on est allé repêcher les pré-amps Fairchild, API, Neve et Massenburg dans les casses pour associer le pratique et le son. Qu'en enregistrant sur bande 16 pistes 2 pouces pour retransférer sur un Sony numérique pour le travail de mixage avant de masteriser avec les bandes d'origine permettait d'avoir le meilleur des deux mondes.
Oui, beaucoup de rééditions vinyles sont dégueulasses, parce que si on ne retravaille pas spécifiquement un master d'un support vers l'autre, ça ne marche pas. Oui, les premiers cd étaient aussi pourris, parce que la technologie n'était pas maîtrisée, écoutez le premier Tears for Fears sorti en cd, c'est édifiant.
Sur beaucoup de cds, avec le gros son, on reste en AAD, et ce n'est pas parce que la prod s'est dit, "Et si on s'emmerdait un peu".
Tout ça pour dire que si je veux écouter Hunky Dory ou A night at the Opera dans les meilleures conditions, ce sera Vinyle. Pour une musique electro pensée, réalisée et aboutie en numérique, ce sera cd ou démat.
Ayant les oreilles généreusement décollées, j'ai décidé de m'y fier.
Vinyle vs CD, en soit, est-ce pertinent ? Numérique contre analogique ? Est-ce la question ?
Un type qui devait poser des vitrages a créé le marteau de vitrier. Un autre qui devait enfoncer des pointes de 150 dans des poutres a pensé la massette. Le marteau ultime est-il le 1er ? Le second ?
Le numérique est arrivé et ça a été une vraie révolution. Mais pas pour la qualité sonore, dans un premier temps, plutôt pour le confort. Facilité de mise en œuvre, usure limitée, accès à des basses fréquences interdites au vinyle. Et en studio, automation, total recall and co. Ce fut l'invasion des consoles SSL et le bannissement des périphériques du monde d'avant vers les déchetteries (et ce n'est pas une image).
En parallèle, le monde de la FM et du son propriétaire, compression à outrance, bass boosters, sound maximizer and co, donc d'une éducation au son par la diffusion au quotidien.
Alors quand les forums se battent pour savoir si c'est vinyle ou cd, les producteurs, ingés son et amoureux de leurs oreilles se sont adaptés. Les consoles SSL règnent en maîtresses, mais on est allé repêcher les pré-amps Fairchild, API, Neve et Massenburg dans les casses pour associer le pratique et le son. Qu'en enregistrant sur bande 16 pistes 2 pouces pour retransférer sur un Sony numérique pour le travail de mixage avant de masteriser avec les bandes d'origine permettait d'avoir le meilleur des deux mondes.
Oui, beaucoup de rééditions vinyles sont dégueulasses, parce que si on ne retravaille pas spécifiquement un master d'un support vers l'autre, ça ne marche pas. Oui, les premiers cd étaient aussi pourris, parce que la technologie n'était pas maîtrisée, écoutez le premier Tears for Fears sorti en cd, c'est édifiant.
Sur beaucoup de cds, avec le gros son, on reste en AAD, et ce n'est pas parce que la prod s'est dit, "Et si on s'emmerdait un peu".
Tout ça pour dire que si je veux écouter Hunky Dory ou A night at the Opera dans les meilleures conditions, ce sera Vinyle. Pour une musique electro pensée, réalisée et aboutie en numérique, ce sera cd ou démat.
Ayant les oreilles généreusement décollées, j'ai décidé de m'y fier.
Jadis DA30. Ear 834P. Pro-ject Signature 10 & Phasemation PP200. Node2 + S-Booster + Nuprime Dac 9. Klipsch Forte III
Du vinyle qui craque, des lampes qui colorent et des enceintes de sono