Marrant, je sors il y a moins d'une heure d'une longue conversation avec un fabricant d'ampli connu et au cours de laquelle nous avons justement traité le sujet de la dissipation thermique. Il me proposait d'essayer le polissage des transistors et des dissipateurs. Le résultat est semble-t-il redoutable : grosse baisse de la distorsion thermique.
Je vais essayer cela sur mon prochain DIY d'ampli.
Sinon, la gestion de la dissipation thermique dans le mode de l'informatique est très avance sur la HIFI qui fait figure de dinosaure de l'électronique. Lors d'une étude sur un ampli à transistor haute tension, j'ai mis en œuvre des radiateurs de PC à la place des gros dissipateurs peigne. C'était sur un push-pull en pure classe A de 30W à transfo de sortie. Dissipation de 60W au minimum par canal. Les dissipateurs étaient d'une construction assez classique : un petite plaquette avec caloducs incrustés amenant la chaleur sur des plaques fines de dissipation en nombre important, surmontés d'un ventilo configuré pour tourner à très basse vitesse et dans un silence total.
Les résultats obtenus ont été totalement bluffants :
- la montée en température des transistor ne prenait même pas 5 minutes et se stabilisait (dissipateur avec une inertie thermique très faible). L'ampli était a température en 2 minutes !
- les dissipateurs se sont acquittés de la tâche les doigts dans le nez et étaient à peine tièdes. Entre 60W et 90W de dissipation tout de même !
- Dès qu'on arrêtait les ventilos, la température montait en flèche très rapidement
- Dès qu'on remettait les ventilos en marche, la température redevenait tiède en moins d'une minute.
S'il n'y avait pas le problème de l'interface mécanique avec les transistor j'aurais basculé définitivement dans ce mode de gestion thermique. Après il y a le fait qu'un dissipateur tombe pas en panne, un ventilo (même à très petite vitesse) si !
Quelques tof de ce projet qui a quelques années maintenant :
Je vais essayer cela sur mon prochain DIY d'ampli.
Sinon, la gestion de la dissipation thermique dans le mode de l'informatique est très avance sur la HIFI qui fait figure de dinosaure de l'électronique. Lors d'une étude sur un ampli à transistor haute tension, j'ai mis en œuvre des radiateurs de PC à la place des gros dissipateurs peigne. C'était sur un push-pull en pure classe A de 30W à transfo de sortie. Dissipation de 60W au minimum par canal. Les dissipateurs étaient d'une construction assez classique : un petite plaquette avec caloducs incrustés amenant la chaleur sur des plaques fines de dissipation en nombre important, surmontés d'un ventilo configuré pour tourner à très basse vitesse et dans un silence total.
Les résultats obtenus ont été totalement bluffants :
- la montée en température des transistor ne prenait même pas 5 minutes et se stabilisait (dissipateur avec une inertie thermique très faible). L'ampli était a température en 2 minutes !
- les dissipateurs se sont acquittés de la tâche les doigts dans le nez et étaient à peine tièdes. Entre 60W et 90W de dissipation tout de même !
- Dès qu'on arrêtait les ventilos, la température montait en flèche très rapidement
- Dès qu'on remettait les ventilos en marche, la température redevenait tiède en moins d'une minute.
S'il n'y avait pas le problème de l'interface mécanique avec les transistor j'aurais basculé définitivement dans ce mode de gestion thermique. Après il y a le fait qu'un dissipateur tombe pas en panne, un ventilo (même à très petite vitesse) si !
Quelques tof de ce projet qui a quelques années maintenant :
contact@reddoaudio.com