04-10-2021, 06:48 PM
(Modification du message : 04-10-2021, 07:01 PM par Le Moine Bleu.)
Pendant plus de 15 ans, je me suis levé TOUS les WE à 5 heures du mat, et ai bouffé la poussière des caisses de 78 trs à la lampe électrique... À la fin, je commençais aussi à comprendre que c’etait le moment d’etoffer ma discothèque vinyle, surtout en classique...
Alors les tarifs à l’epoque, c’etait
10-20 francs pour une Thorens TD 160, puis à la fin, la même somme en euros
Entre 1 et 2 euros pour un 78trs, sauf quand on était en face de quelqu’un qui savait ce qu’il vendait, parce qu’il avait un peu de culture, et que les noms sur les étiquettes ne leur étaient pas inconnus...
Parfois, il fallait savoir lâcher 5 euros, parce que les noms ou les étiquettes de labels nous parlaient...
Les jours de chance, quand on était le premier à voir la caisse, oui, il y avait des trésors...
C.était très rare, mais quand ça vous tombait dessus, poussée d’adrenaline garantie...
Surtout, quand, la lampe électrique coincée entre les dents, on découvre par exemple une pile de berliners consciencieusement rangés dans du papier journal, daté des années 30, tout jauni et craquelant, et qu’on entend dans son dos des paires de grosses Rangers crisser sur le gravier, en s’arretant pile derrière soi... Ces pompes, je les reconnaissais entre mille, des que je les voyais.... C.était celles d’un guerrier chineur, d’un Attila des brocantes... après lui, il ne restait JAMAIS rien...
Cette expérience vécue sur les vieilles galettes, c’est la même que plein d’autres ont vécu sur le vinyle.
Les tarifs étaient les mêmes... Seul le classique permettait de se faire plaisir à 1 euro pour deux galettes, et encore...
Mais c’est fini, tout ça...
Alors les tarifs à l’epoque, c’etait
10-20 francs pour une Thorens TD 160, puis à la fin, la même somme en euros
Entre 1 et 2 euros pour un 78trs, sauf quand on était en face de quelqu’un qui savait ce qu’il vendait, parce qu’il avait un peu de culture, et que les noms sur les étiquettes ne leur étaient pas inconnus...
Parfois, il fallait savoir lâcher 5 euros, parce que les noms ou les étiquettes de labels nous parlaient...
Les jours de chance, quand on était le premier à voir la caisse, oui, il y avait des trésors...
C.était très rare, mais quand ça vous tombait dessus, poussée d’adrenaline garantie...
Surtout, quand, la lampe électrique coincée entre les dents, on découvre par exemple une pile de berliners consciencieusement rangés dans du papier journal, daté des années 30, tout jauni et craquelant, et qu’on entend dans son dos des paires de grosses Rangers crisser sur le gravier, en s’arretant pile derrière soi... Ces pompes, je les reconnaissais entre mille, des que je les voyais.... C.était celles d’un guerrier chineur, d’un Attila des brocantes... après lui, il ne restait JAMAIS rien...
Cette expérience vécue sur les vieilles galettes, c’est la même que plein d’autres ont vécu sur le vinyle.
Les tarifs étaient les mêmes... Seul le classique permettait de se faire plaisir à 1 euro pour deux galettes, et encore...
Mais c’est fini, tout ça...