(12-07-2020, 07:33 PM)SuperDupont a écrit : Les calculs DSP sont effectués en numérique (pas besoin de conversion analogique) et en temps réel lors de la lecture.
La qualité des algorithmes conditionne en grande partie la qualité de restitution (par exemple, SOX est réputé superieur a FFMPEG)
Entièrement d'accord, le signal peut évidemment être traité en temps réel dans le domaine numérique (EQ, convolution, re-sampling, filtrage et j'en passe). Il peut y avoir des différences de performance et de paramétrage dans ces traitements, et en conséquence des rendus sonores différents aprés conversion en fonction des "moteurs". C'est fait pour ça ! En mode "bit perfect" (sans aucun traitement) c'est une autre histoire.
Dans le cas de ROON, par exemple, le logiciel affiche le "chemin du signal". On peut voir très clairement la nature des traitements appliqués aux données numériques (si et seulement si l'utilisateur a décidé d'en appliquer). Ce n'est en aucun cas fait dans son dos quoi qu'en pensent les complotistes.
En mode "bit perfect" avec ROON comme avec tous les autres logiciels "sérieux" le DAC reçoit strictement les données sources, c'est vérifiable et vérifié. Du coup le ressenti d'une esthétique sonore propre à ROON, à RAAT, à UPnP, à LMS ou à Machin truc me semble mystérieux théoriquement et empiriquement je ne l'ai pas constaté. Pas certain que les phénomènes rapportés par les uns ou les autres sur les forums (ou on lit tout et son contraire) résistent à des écoutes en aveugle, toutes choses égales par ailleurs. Le "toutes choses égales par ailleurs" n'est en revanche pas toujours évident à établir car les interactions avec le matériel peuvent jouer à la marge (le fameux jitter, l'influence du bruit EMI), mais même dans ce cas je suis dubitatif sur le fait que cela puisse donner des effets de rendu sonore réguliers du genre "gonflement des basses", "légère rondeur" ... Mais bon, on est sur un forum audiophile ceci explique peut être cela !
En tous cas ni les concepteurs de LMS, ni ceux de ROON, ni les autres, n'ont pour ambition et mission de donner une signature sonore euphonique à leur soft qu'ils ajusteraient au gré des mises à jour à la clé à molette ou au tournevis de précision. Au contraire, leur boulot est de gérer des données de manière neutre, objective, vérifiable. Techniquement on est plus dans le registre de l'informatique que dans celui de la facture d'instrument et pour moi (hors DSP genre HQPlayer) il n'y a pas de Stradivarius du logiciel et du protocole en mode "bit perfect", les différences se jouent ailleurs.