01-14-2016, 08:41 PM
(01-14-2016, 04:45 PM)surfman a écrit : Re,
Perso, je vais enfoncer le clou, ok pour le vinyle, mais là, je rejoins Nathalie, pour le moment que Dewee se contente d'un système basé sur les autres sources, pour le vinyle, gros doute qu'un FDA même avec entrée auxiliaire dit analogique puisse suffire, l'analogique restera d'un tout autre niveau ou alors le prix exploxe afin d'avoir un semblant de résultat avec un ampli full numérique, je peux me tromper, reste ouvert à toute écoute pour me contre dire, même avec un pré-ampli phono de mon niveau, pour l'analogique restons au basique (restons en full analogique), non ?
On peut tester un système full Linn pour LP12 (ou autre) et la même LP12 sur Devialet ou autre ?????
Marc
Bonjour
Lupu (Rogers sur feu le bleu) a vendu son ampli Goldmund pour le remplacer par un D802C avec entrée analogique.
Voir ses CR d'écoute sur HCFR, autant en CD sortie numérique, CD sortie analogique que Vinyle.
Je crois qu'il faut définitivement arrêter de lier les technologies, le prix et la qualité de restitution.
Par exemple, http://www.homecinema-fr.com/forum/post1...p178734201 et il y en a d'autres
lupu a écrit :Bonjour à tous,
Permettez-moi d' aller encore un peu plus loin dans le paradoxe, à savoir de livrer les résultats d'une écoute de vinyles sur un FDA, sur l' entrée analogique du 802 C, comme j' ai déjà eu l'occasion de le faire. Mais cette fois avec un disque en gravure directe: pages symphoniques de Wagner, Erich Leinsdorf, Los Angeles Philharmonic, Sheffield Lab ( 1978 ).
Voici la configuration utilisée: platine Thorens 160, bras Lurné, cellule Grado, système qui a beaucoup, beaucoup trop d'heures de vol, mais récemment transfiguré par le pré phono Lehmann " Black cube " ( achat prioritaire à mon avis pour transfigurer n'importe quel système vinyle de début /moyenne gamme ). Enceintes Harbeth P3ESR, câbles hp MIT.
N' y allons pas par quatre chemins : je n' ai jamais entendu la dynamique de ce disque restituée avec autant de force et de conviction qu' avec le 802 sur ces petites enceintes, avec des sensations de " poussée " dans le grave, d' éclatement dans l'aigu ( cymbales ), absolument inédites pour moi, chez moi. J' ai pourtant utilisé longuement et écouté à de nombreuses reprises ce disque sur de grandes colonnes ( Proac D38, Dynaudio C2 ) avec des amplis de marques réputées tarifés autour de 5000 euros. Sans doute de manière générale, vaut-il mieux exploiter à fond des biblios de qualité, que d' essayer en vain d' exploiter correctement de grandes colonnes. Je ne prétends évidemment pas obtenir la même ampleur avec des "boîtes à chaussures " qu' avec les enceintes susnommées. Mais je n' en éprouve pas le besoin, tant le rendu des Harbeth poussées par le 802 offre une autre approche du " réalisme ", tout aussi convaincante. La sensibilité de ces Harbeth est pourtant très faible, 84db, et elles sont écoutées à une distance de 4 m dans un volume relativement important, et espacées de 3m.
Une autre expérience que je n' avais pas encore tentée: la comparaison d'un même disque, version vinyle, version CD, à partir du 802C.
Alors on pourra trouver que la source numérique utilisée pour cette comparaison est extrêmement basique: la partie "drive " d'un Philips 723, branchée en coaxial sur le 802. C'est tout à fait exact. Deux remarques cependant. D' abord, le système vinyle en compétition décrit plus haut n' appartient pas non plus au haut de gamme. Et d' autre part et surtout , le drive du 723 n'est peut-être pas si nul, car quand je possédais il y a peu de temps encore un lecteur CD tarifé en neuf actuellement 3990 euros, je préférais utiliser ce drive du Philips sur le convertisseur de ce lecteur intégré plutôt que son propre drive. Rendu moins " chaleureux " pour le Philips, mais plus précis et moins " bouché ". Par exemple, avec le Philips on identifie beaucoup plus rapidement une formation d' instruments anciens qu' avec beaucoup de lecteurs CD haut de gamme qui tartinent ce qui est censé être de la " musicalité ". Ce qui me fait penser à ces reproductions de tableaux qu'on trouvait autrefois, les plus coûteuses étant alors affligées d'une couche de vernis transparent en relief, censée reproduire les coups de pinceaux du maître, alors même que l'original vu au musée offrait une surface parfaitement lisse !
Fin de la digression. Le disque utilisé pour cette comparaison vinyle / CD : " Back to back ", Duke Ellington, Johnny Hodges, Verve.
Alors cette fois aussi, pas la peine d'y aller par quatre chemins tant la différence est frappante: l'option vinyle écrase l'option numérique,la trompette à gauche, le saxo à droite, ayant infiniment plus de corps, de présence, et la contrebasse nettement plus de swing. Un avantage cependant pour l'option numérique: plus de clarté, de finesse , de délié dans l' aigu sur les cymbales. Mais cela ne suffit pas pour rattraper le degré d'implication dans la musique offert par l'option analogique.
J' écris " option numérique " ou " option analogique ", car il ne s' agit pas de comparer les vertus du vinyle avec celles du CD, mais simplement de comparer deux utilisations possibles d'un FDA comme le 802C pourvu d'une entrée analogique. Cette comparaison ne se fait certes pas dans le cadre d'une configuration très haut de gamme, et n'est pas destinée à instruire les maîtres audiophiles qui souriront sans doute - avec bienveillance je l'espère - de certains de ses aspects. il s' agit, au-delà de tout snobisme et de toute névrose, de livrer quelques idées d'utilisation du 802 C : par exemple, si on possède encore une collection de vinyles relativement importante, de transférer l' économie réalisée par le faible coût du FDA sur l' achat d'un bon pré phono, ou, d'une manière plus générale sur l' amélioration des sources ou des enceintes. Pour ma part, je suis à la recherche d'un transport CD d'un niveau supérieur à celui du Philips 723, mais qui ne me coûterait pas plus que ce que m' a rapporté la revente de mon lecteur CD , et qui permettrait à l'option numérique de rivaliser avec , voire de l' emporter sur l'option analogique!
Cordialement,
lupu
