10-02-2020, 10:06 AM
Quand le CD est sorti j'étais en plein âge ou la musique participait au développement personnel, où on se cherchait
J'ai plongé dedans, c'était pratique, rapide, moderne, on zappait plus vite, on transportait plus de disques, le son changeait franchement des cassettes. C'est donc l'écoute nomade qui a supplanté l'écoute sédentaire et ce côté sédentaire est revenu bien plus tard... et les vinyles oubliés depuis longtemps.
J'ai vite repéré les "AAD" "ADD" et "DDD" sur l'étiquette des CD
A l'époque le marketing vantait les DDD, le tout digital, pas de bruit parasite, pas de défauts... mais mes AAD sonnaient souvent mieux, plus vivants, un je ne sais quoi de plus musical.
Alors Ok, le top 50, l'âge d'or des maisons de disque en France, les Goldman, Mylène Farmer et tout ce qui fait partie du folklore populaire, il ne faut pas cracher dessus, mais il restait des sorties en AAD ADD, même jusque dans les années 90.
Et si le DDD s'est affiché fièrement sur les (bonnes) production de Deutsch Grammophon, il reste tout un catalogue qui peut-être pas mal en vinyle plutôt qu'avoir mis ça en CD, y compris chez DG d'ailleurs.
C'est ce premier "A" que j'ai vu longtemps sur mes CD que je recherche en Vinyle, peu importe la date, le label... là le vinyle original doit conserver son intérêt par rapport aux premiers pressages de CD que j'ai encore dans mes cartons (quand ils n'ont pas été volés).
Le problème qui demeure est le même que pour toute forme d'enregistrement : quel est son intérêt musical... là c'est une question à laquelle je réponds bien en démat, c'est très rapide de comparer des versions et des interprétations. Là c'est plus un pari. Il y a aussi l'histoire... l'interprète du passé dont on sait que la qualité d'enregistrement n'est pas là, les nettoyages incessants des "remasterisations" qui ruinent la musique. Pour ceux-là ça vaut le coup de trouver le vinyle, s'il a été bien fait.
Je vais essayer de choisir différemment de ce que je fais en démat.
Chercher un objet musical "intéressant pour moi" peut-être avant ma préférence naturelle
Par exemple j'ai acheté un Concerto D'Aranjuez chez DG en version originale de 1969 avec Narciso Yepes. Ce n'est pas la version que je préfère, mais c'est une version qui me parait intéressante historiquement pour Narciso Yepes dans lequel j'ai été baigné petit...
J'ai aussi racheté le tout premier disque que j'ai eu gamin (dont je me souvienne), Jonathan Livingstone le Goéland en version originale CBS. Celui là j'ai dû l'user en boucle sur mon "Fisher Price", c'est sentimental. Il faudrait que je tombe aussi sur une édition originale de la symphonie du nouveau monde chez DG comme celle que j'avais. Ca c'est pour faire remonter les souvenirs, sans être passéiste hein, juste histoire de comprendre la mémoire auditive et comment ça a pu m'influencer.
Bref le rapport au vinyle change en fonction des gens. Certains s'y mettent alors qu'il ne l'ont jamais connu, comme ça, parce que c'est à la mode. D'autres ne l'ont jamais lâché. Moi c'est ma culture de gosse, celle que j'ai rejetée un moment et dans laquelle je pourrais à nouveau baigner. J'ai des goûts éclectiques, il y aura peut-être des découvertes chez des petits labels qui n'ont jamais arrêté le vinyle, dans des productions auxquelles je ne pense pas et qui vont me parler.
Je suis tombé sur un "Tubular Bells". Là pour moi c'est intimement lié à ma découverte du CD donc je ne l'ai pas acheté mais j'aurais peut-être dû...
J'ai plongé dedans, c'était pratique, rapide, moderne, on zappait plus vite, on transportait plus de disques, le son changeait franchement des cassettes. C'est donc l'écoute nomade qui a supplanté l'écoute sédentaire et ce côté sédentaire est revenu bien plus tard... et les vinyles oubliés depuis longtemps.
J'ai vite repéré les "AAD" "ADD" et "DDD" sur l'étiquette des CD
A l'époque le marketing vantait les DDD, le tout digital, pas de bruit parasite, pas de défauts... mais mes AAD sonnaient souvent mieux, plus vivants, un je ne sais quoi de plus musical.
Alors Ok, le top 50, l'âge d'or des maisons de disque en France, les Goldman, Mylène Farmer et tout ce qui fait partie du folklore populaire, il ne faut pas cracher dessus, mais il restait des sorties en AAD ADD, même jusque dans les années 90.
Et si le DDD s'est affiché fièrement sur les (bonnes) production de Deutsch Grammophon, il reste tout un catalogue qui peut-être pas mal en vinyle plutôt qu'avoir mis ça en CD, y compris chez DG d'ailleurs.
C'est ce premier "A" que j'ai vu longtemps sur mes CD que je recherche en Vinyle, peu importe la date, le label... là le vinyle original doit conserver son intérêt par rapport aux premiers pressages de CD que j'ai encore dans mes cartons (quand ils n'ont pas été volés).
Le problème qui demeure est le même que pour toute forme d'enregistrement : quel est son intérêt musical... là c'est une question à laquelle je réponds bien en démat, c'est très rapide de comparer des versions et des interprétations. Là c'est plus un pari. Il y a aussi l'histoire... l'interprète du passé dont on sait que la qualité d'enregistrement n'est pas là, les nettoyages incessants des "remasterisations" qui ruinent la musique. Pour ceux-là ça vaut le coup de trouver le vinyle, s'il a été bien fait.
Je vais essayer de choisir différemment de ce que je fais en démat.
Chercher un objet musical "intéressant pour moi" peut-être avant ma préférence naturelle
Par exemple j'ai acheté un Concerto D'Aranjuez chez DG en version originale de 1969 avec Narciso Yepes. Ce n'est pas la version que je préfère, mais c'est une version qui me parait intéressante historiquement pour Narciso Yepes dans lequel j'ai été baigné petit...
J'ai aussi racheté le tout premier disque que j'ai eu gamin (dont je me souvienne), Jonathan Livingstone le Goéland en version originale CBS. Celui là j'ai dû l'user en boucle sur mon "Fisher Price", c'est sentimental. Il faudrait que je tombe aussi sur une édition originale de la symphonie du nouveau monde chez DG comme celle que j'avais. Ca c'est pour faire remonter les souvenirs, sans être passéiste hein, juste histoire de comprendre la mémoire auditive et comment ça a pu m'influencer.
Bref le rapport au vinyle change en fonction des gens. Certains s'y mettent alors qu'il ne l'ont jamais connu, comme ça, parce que c'est à la mode. D'autres ne l'ont jamais lâché. Moi c'est ma culture de gosse, celle que j'ai rejetée un moment et dans laquelle je pourrais à nouveau baigner. J'ai des goûts éclectiques, il y aura peut-être des découvertes chez des petits labels qui n'ont jamais arrêté le vinyle, dans des productions auxquelles je ne pense pas et qui vont me parler.
Je suis tombé sur un "Tubular Bells". Là pour moi c'est intimement lié à ma découverte du CD donc je ne l'ai pas acheté mais j'aurais peut-être dû...
En analogik' : Mange-disque Fisher-Price, bras Mentonb, cellule Crado scotchée 3
En démat' iPhone double sim SD Wish, Alim semi régulée compacte 5V 2A AmazonBasic, câble USB rose Boulanger
Enceinte Ikea Symfonisk, découplage feutre Castorama, ampoule variable
Cables secteur 220v, prises Legrand Mosaic, pots ElectoDepot (moins de bruit que les Akrapovic)
En démat' iPhone double sim SD Wish, Alim semi régulée compacte 5V 2A AmazonBasic, câble USB rose Boulanger
Enceinte Ikea Symfonisk, découplage feutre Castorama, ampoule variable
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