11-10-2018, 12:30 PM
Bonjour
Pour beaucoup d'entre nous, un appareil électronique est une "boite" avec des prises de branchement.
Comment s'est fait réellement à l'intérieur, peu d'entre nous ont la compétence pour analyser correctement et sérieusement les choses.
Avec cette hypothèse, faire un essai pour savoir la bonne connexion à utiliser est un conseil de bon sens.
Au fil des forums, j'ai capté les informations suivantes :
et encore
Je reprendrai l'explication des 4 cas de Jacques92, en le réécrivant à ma sauce.
Cordialement, Dominique
Pour beaucoup d'entre nous, un appareil électronique est une "boite" avec des prises de branchement.
Comment s'est fait réellement à l'intérieur, peu d'entre nous ont la compétence pour analyser correctement et sérieusement les choses.
Avec cette hypothèse, faire un essai pour savoir la bonne connexion à utiliser est un conseil de bon sens.
Au fil des forums, j'ai capté les informations suivantes :
Citation :De plus en plus d'appareils proposent les deux types de branchement, classique sur prise RCA ou "symétrique" sur prise XLR.
Le terme symétrique n'est pas juste, Forr sur le forum Audax dit qu'il faudrait parler de "connexions équilibrées".
L'argumentaire, toujours de Forr sur le forum Audax est le suivant :
Pour véhiculer proprement des signaux dans une paire de fils, leur symétrie en tension (ou encore leur polarité inversée) par rapport à la masse n'est pour rien dans leur immunité contre les agressions extérieures.
Ce qui est requis pour assurer cette dernière, c'est l'égalité des impédances par rapport à la masse de la sortie tant de l'appareil émetteur que de l'appareil récepteur.
Un nombre énorme de constructeurs ont fait, et font encore, n'importe quoi avec la connexion des blindages relié à la pin 1 des connecteurs XLR.
Cet aspect théorique (que je ne voulais pas perdre) étant précisé, vous pouvez lire sur certain forums que les liaisons "symétriques" n'ont d'intérêt que si les appareils sont eux aussi de conception entièrement symétrique.
Un autre internaute à demandé explicitement des références d'appareils "entièrement symétrique" et des références d'appareils "qui ne le sont pas". Pas de réponse convaincante, pour ne pas dire pas de réponse du tout
et encore
Citation :Pawel apporte des explications complémentaires d'un intérêt évident :
Un câble symétrique reçoit autant de parasites qu'un câble RCA, mais l'immunité est obtenue par ce qu'on appelle la réjection du mode commun de l'ampli différentiel d'entrée : L'ampli n'est sensible qu'à la différence des signaux entre l'entrée + et - et pas (ou beaucoup moins) à leur potentiel par rapport à la masse, donc si on a les mêmes perturbations sur les deux entrées elles ne seront pas transmises, alors que le signal lui, est normalement transmis par deux signaux en opposition de phase.
Le taux de réjection du mode commun d'un tel ampli peut être facilement supérieur à 80 dB (par exemple 100dB pour un LME49724 conçu pour les E/S symétriques haut de gamme) ce qui assure l'immunité.
Pour que ce principe marche il faut que les perturbations n'affectent que le mode commun, c'est pourquoi les fils + et - sont torsadés afin d'éliminer tout flux magnétique entre eux et rendre leur couplages inductifs parasites strictement égaux (NB. le blindage des câbles coaxiaux comme RCA isole assez bien des perturbations électrostatiques mais aux fréquences audio il est peu efficace contre les perturbations captées par induction).
Il est aussi exact, comme le précise Forr, que les impédances à l'entrée + et - doivent être égales aussi pour avoir une symétrie parfaite (techniquement parlant ceci est d'autant plus important que l'impédance de source des perturbations est élevée, l'égalité stricte des impédances est donc surtout requise pour annuler les parasites d'origine électrostatique c.à.d. par couplage capacitif, où l'impédance de source des parasites est plus grande que l'impédance des entrées ligne).
Je reprendrai l'explication des 4 cas de Jacques92, en le réécrivant à ma sauce.
Cordialement, Dominique