06-23-2018, 10:47 PM
(Modification du message : 06-23-2018, 11:01 PM par Musicalbox.)
Phoebus,
tu as voulu entrer sur le terrain de la musique, de termes et notions musicologiques.
1) Sur quelle notion l’écriture musicale pour notre culture repose-t-elle ? (Un mot pour répondre.)
- intervalles.
2) Quelles sont les deux qualités indispensable dans un matériel hi-fi pour pouvoir restituer ce sens même de l’ecriture ?
- précision
- parfaite distinction des plans sonores
3a) Quel est le rapport entre tempo et timbre ?
-kika voulu parler de « tempi » dans l'histoire ? Hein ?
Juste pour lister une série de mots en rapport avec la musique ?
(A noter que le tempo n’a rien à voir avec le rythme, soit dit en passant.)
Oui il y en a un. Rapport. Entre timbre et tempo.
Il ne concerne qu’en partie le matériel hi-fi, quoique....
Si un matériel bavouille et trainaille on perd le sens entre tempo et timbre.
Ce n’est quand même pas anodin.
Chaque instrument, et chaque « lancé « de note à un instrument a un développement spécifique.
Pour écrire une partition il faut connaître ce déploiement spécifique de chaque catégorie d’instruments.
(Sans compter que les sons aigus vont plus vite dans leur épanouissement).
Certains ont des sons qui se déploient plus ou moins longuement, avec plus ou moins de puissance.
Ou dont ou peut plus ou moins faire varier ces paramètres.
Exemple : il faut du temps pour que l’air remplisse les plus gros tuyaux d’un orgue. C’est une montée en puissance, un son qui enfle et qui prend du temps pour cela. Donc les notes écrites pour ce genre de tuyaux si on les enchaîne trop vite on tombe à plat, le juste tempo est celui qui au moins leur permet d’arriver ...à maturité, comme un fruit. (Fruit pas mûr soit ça n’a pas de saveur soit c’est aigre, pas fini quoi).
D’un autre côté faire traîner une note alors qu’elle a fini de se déployer avant d’envoyer la suivante c’est rester sur le quai de la gare et rater le train. (Fruit trop mûr, tout cramoisi.)
Il y a des indications sur la partoche, parce que le compositeur a réglé la succession des sons en fonction de leur épanouissement voulu ou nécessaire. Enfin nécessaire pour la facture de l’instrument et voulu pour le phrasé.
Il y a des interprètes qui sentent bien cela, d’autres qui se plantent et tout tombe à contrepied.
3b) Question liée : sur quoi repose le legato ?
- lier deux notes c’est imbriquer l’attaque de la seconde à un moment judicieux du déploiement de la première. De sorte qu’on ait une sensation de continuité.
Les sons ont une période, l’intensité n’est pas constante.
4) Qu’est-ce qui rend le timbre identifiable ?
- l’attaque.
5) Quelles sont les trois qualités indispensables pour un matériel hi-fi afin de pouvoir respecter ce point ?
- rapidité (et impacts francs)
Je fais toujours la comparaison entre le rebond d’une balle et d’une bille.
La bille c’est net, précis, la balle c’est plus mou.
- lisibilité (netteté)
- silence , gros silence.
6) Quelles sont les trois différences fondamentales entre un son fortuit et un son musical ?
- une hauteur voulue (fréquence)
- une intensité voulue (obtenue par la manière dont on attaque la note, rien à voir avec les dB)
- une durée voulue.
Lorsqu’on parle de musicalité c’est la capacité à restituer cela.
L’intensité du timbre n’a rien à voir avec son taux de cellulite.
Un son peut être obèse et plat, et subtil et intense.
Donc rien à voir avec le « gras autour de l’os » (expression qui visuellement le donne la nausée).
Un appareil qui ne donne que des sont mats coupe trop tôt la durée.
Un appareil qui ne fait pas assez de silence emmêle les fins avec les débuts.
Etc.....
La musicalité d’un appareil, ce n’est pas faire du chamallow.
C’est respecter ce qui fait que l’écriture a son sens.
Et l’écriture s’appuie sur des intentions autant que sur des particularités des instruments.
Qu’il soit petit ou gros on s’en moque, un ampli qui est mou, lent, gras dodu, est musicalement complètement à côté de la plaque.
Autant qu’un ampli sec et dur qui arrache les oreilles.
L’ampli « musical », l’ampli « qui sonne »,
ce sont des notions qui virent complètement au subjectif si on ne définit pas de quoi on parle.
En un mot ce n’est pas parce que c’est joli à l’oreille que ça fait de la musique.....
Un matériel qui fait « son son » rend tous les enregistrements similaires.
Ce qui n’est pas le but !
Obtenir du naturel est très difficile.
Gros ou petit déjà un ampli qui n’est pas rapide ni précis ne peut pas remplir le contrat.
Rapide il y a plus ou moins, pas la peine d'aller à l’extrême artificiel, mais rapide.
Sinon timbres faux, enchaînements ratés, plans embrouillés, lecture impossible.
C’est hyper facile de faire un ampli qui a une bande passante courte.
Faire des matériels qui ont une très grande bande passante demande plus de compétence, et une meilleure conception :
il faut tout autant qu’a un bout les extrêmes ultimes aigus soient pleins en timbres,
et qu’à l’autre bout les extrêmes basses soient parfaitement lisibles et propres.
Gros ampli, petit ampli, peu importe les règles sont les mêmes pour tout le monde.
tu as voulu entrer sur le terrain de la musique, de termes et notions musicologiques.
1) Sur quelle notion l’écriture musicale pour notre culture repose-t-elle ? (Un mot pour répondre.)
- intervalles.
2) Quelles sont les deux qualités indispensable dans un matériel hi-fi pour pouvoir restituer ce sens même de l’ecriture ?
- précision
- parfaite distinction des plans sonores
3a) Quel est le rapport entre tempo et timbre ?
-kika voulu parler de « tempi » dans l'histoire ? Hein ?
Juste pour lister une série de mots en rapport avec la musique ?
(A noter que le tempo n’a rien à voir avec le rythme, soit dit en passant.)
Oui il y en a un. Rapport. Entre timbre et tempo.
Il ne concerne qu’en partie le matériel hi-fi, quoique....
Si un matériel bavouille et trainaille on perd le sens entre tempo et timbre.
Ce n’est quand même pas anodin.
Chaque instrument, et chaque « lancé « de note à un instrument a un développement spécifique.
Pour écrire une partition il faut connaître ce déploiement spécifique de chaque catégorie d’instruments.
(Sans compter que les sons aigus vont plus vite dans leur épanouissement).
Certains ont des sons qui se déploient plus ou moins longuement, avec plus ou moins de puissance.
Ou dont ou peut plus ou moins faire varier ces paramètres.
Exemple : il faut du temps pour que l’air remplisse les plus gros tuyaux d’un orgue. C’est une montée en puissance, un son qui enfle et qui prend du temps pour cela. Donc les notes écrites pour ce genre de tuyaux si on les enchaîne trop vite on tombe à plat, le juste tempo est celui qui au moins leur permet d’arriver ...à maturité, comme un fruit. (Fruit pas mûr soit ça n’a pas de saveur soit c’est aigre, pas fini quoi).
D’un autre côté faire traîner une note alors qu’elle a fini de se déployer avant d’envoyer la suivante c’est rester sur le quai de la gare et rater le train. (Fruit trop mûr, tout cramoisi.)
Il y a des indications sur la partoche, parce que le compositeur a réglé la succession des sons en fonction de leur épanouissement voulu ou nécessaire. Enfin nécessaire pour la facture de l’instrument et voulu pour le phrasé.
Il y a des interprètes qui sentent bien cela, d’autres qui se plantent et tout tombe à contrepied.
3b) Question liée : sur quoi repose le legato ?
- lier deux notes c’est imbriquer l’attaque de la seconde à un moment judicieux du déploiement de la première. De sorte qu’on ait une sensation de continuité.
Les sons ont une période, l’intensité n’est pas constante.
4) Qu’est-ce qui rend le timbre identifiable ?
- l’attaque.
5) Quelles sont les trois qualités indispensables pour un matériel hi-fi afin de pouvoir respecter ce point ?
- rapidité (et impacts francs)
Je fais toujours la comparaison entre le rebond d’une balle et d’une bille.
La bille c’est net, précis, la balle c’est plus mou.
- lisibilité (netteté)
- silence , gros silence.
6) Quelles sont les trois différences fondamentales entre un son fortuit et un son musical ?
- une hauteur voulue (fréquence)
- une intensité voulue (obtenue par la manière dont on attaque la note, rien à voir avec les dB)
- une durée voulue.
Lorsqu’on parle de musicalité c’est la capacité à restituer cela.
L’intensité du timbre n’a rien à voir avec son taux de cellulite.
Un son peut être obèse et plat, et subtil et intense.
Donc rien à voir avec le « gras autour de l’os » (expression qui visuellement le donne la nausée).
Un appareil qui ne donne que des sont mats coupe trop tôt la durée.
Un appareil qui ne fait pas assez de silence emmêle les fins avec les débuts.
Etc.....
La musicalité d’un appareil, ce n’est pas faire du chamallow.
C’est respecter ce qui fait que l’écriture a son sens.
Et l’écriture s’appuie sur des intentions autant que sur des particularités des instruments.
Qu’il soit petit ou gros on s’en moque, un ampli qui est mou, lent, gras dodu, est musicalement complètement à côté de la plaque.
Autant qu’un ampli sec et dur qui arrache les oreilles.
L’ampli « musical », l’ampli « qui sonne »,
ce sont des notions qui virent complètement au subjectif si on ne définit pas de quoi on parle.
En un mot ce n’est pas parce que c’est joli à l’oreille que ça fait de la musique.....
Un matériel qui fait « son son » rend tous les enregistrements similaires.
Ce qui n’est pas le but !
Obtenir du naturel est très difficile.
Gros ou petit déjà un ampli qui n’est pas rapide ni précis ne peut pas remplir le contrat.
Rapide il y a plus ou moins, pas la peine d'aller à l’extrême artificiel, mais rapide.
Sinon timbres faux, enchaînements ratés, plans embrouillés, lecture impossible.
C’est hyper facile de faire un ampli qui a une bande passante courte.
Faire des matériels qui ont une très grande bande passante demande plus de compétence, et une meilleure conception :
il faut tout autant qu’a un bout les extrêmes ultimes aigus soient pleins en timbres,
et qu’à l’autre bout les extrêmes basses soient parfaitement lisibles et propres.
Gros ampli, petit ampli, peu importe les règles sont les mêmes pour tout le monde.