Personnellement je ne peux pas être d’accord avec la seule notion de prix définissant la gamme, tout particulièrement concernant les amplis. Pour moi c’est tout faux. Pourquoi? Parce que la notion de puissance et complexité doit entrer en ligne de compte sur les amplis. Un petit ampli simple mais bien pensé peut couter peu et sonner bien mieux que des gros amplis à pas de prix, et ça c’est pas une vue de l’esprit, tout dépend ce que l’on cherche.
Prenez des enceintes ayant assez de rendement, expressives, collez un bon single end à tube ou un first watt de Pass avec un transistor par canal dessus et il démontera des gros blocs Pass qui sembleront grossiers en comparaison, pour une fraction du prix. Bien sûr le Cambridge en comparaison sera relégué au rayon des amplis destinés à alimenter des enceintes plus poussives et passe partout, n’ayant ni la richesse de timbre du single end à tube ou transistor, ni la richesse et ampleur des gros blocs pass (sauf essais en aveugles ricains, peut être sur des enceintes pas si subtiles que ça, et probablement pas avec des Pass en classe A?
ça peut arriver en effet, c’est bien plus facile de repérer un traitement actif par convolution que deux amplis différents).
La difficulté en amplification, c’est de faire puissant ET subtile, ça coute cher et ça demande du savoir faire. Faire petit et subtile, c’est l’origine même des petits amplis tube des années 50, ou le jeu des First watt par Nelson Pass ou comment faire le meilleur ampli du monde pour pas trop cher car minimaliste, un seul étage d’amplification pur qui donne ses quelques watts avec bien plus de pureté que toutes les banalités de 100watts que tout le monde a envie d’acheter chez son video en se demandant si c’est bon.
Donc la vérité, c’est que si on a des enceintes qui ont besoin de 100 watts, on est condamné aux compromis entre puissance et subtilite, qui en effet se traduit par une échelle tarifaire cohérente entre la classe ab basique et la grosse artillerie. La classe D casse un peu cette logique et rend la puissance accessible, mais sa subtilité bien réelle n’est pas toujours synonyme de musicalité exacerbée comme l’on peut avoir avec des électroniques plus travaillées en tube ou transistor, qui n’ont pas dit leur dernier mot, là faut écouter et se faire son idée, tout le monde ne pouvant pas s’acheter un ampli classe D qui sonne vraiment comme un SPEC ou le Black de Bel Canto. On peut aussi viser des enceintes moins gourmandes mais riches, et rester sur des petites amplifications hyper musicales compatibles, justement basées sur des étages simples mais musicaux comme le fait Heed par exemple. Mais si c’est pour jouer de la musique amplifiée à fort volume, est ce bien adapté, pas vraiment.
En tout cas, l’approche de l’amplification pour moi se fait toujours sous deux aspects:
- plus c’est puissant plus c’est difficile d’être bon et plus ça coute pour y arriver, en avoir conscience est un bon début.
- moins c’est puissant, plus c’est simple, plus ça a de chances de sonner pur pour un prix doux, mais plus cela demande des conditions d’écoute adaptées (bon rendement, petite pièce, enceinte qualitative, écoute de proximité, pas de prétentions de rendre des grands ensembles philharmoniques...)... bref parfait pour un second système dans un bureau, et à ce jeu c’est la pureté d’un petit système qui peut guider la progression d’un système plus gros, le monde à l’envers... ou une simple logique: le gros ampli essaie de garder l’adn de l’ampli le plus petit et pur, la puissance en plus.
Cordialement, Nico.
Prenez des enceintes ayant assez de rendement, expressives, collez un bon single end à tube ou un first watt de Pass avec un transistor par canal dessus et il démontera des gros blocs Pass qui sembleront grossiers en comparaison, pour une fraction du prix. Bien sûr le Cambridge en comparaison sera relégué au rayon des amplis destinés à alimenter des enceintes plus poussives et passe partout, n’ayant ni la richesse de timbre du single end à tube ou transistor, ni la richesse et ampleur des gros blocs pass (sauf essais en aveugles ricains, peut être sur des enceintes pas si subtiles que ça, et probablement pas avec des Pass en classe A?
ça peut arriver en effet, c’est bien plus facile de repérer un traitement actif par convolution que deux amplis différents). La difficulté en amplification, c’est de faire puissant ET subtile, ça coute cher et ça demande du savoir faire. Faire petit et subtile, c’est l’origine même des petits amplis tube des années 50, ou le jeu des First watt par Nelson Pass ou comment faire le meilleur ampli du monde pour pas trop cher car minimaliste, un seul étage d’amplification pur qui donne ses quelques watts avec bien plus de pureté que toutes les banalités de 100watts que tout le monde a envie d’acheter chez son video en se demandant si c’est bon.
Donc la vérité, c’est que si on a des enceintes qui ont besoin de 100 watts, on est condamné aux compromis entre puissance et subtilite, qui en effet se traduit par une échelle tarifaire cohérente entre la classe ab basique et la grosse artillerie. La classe D casse un peu cette logique et rend la puissance accessible, mais sa subtilité bien réelle n’est pas toujours synonyme de musicalité exacerbée comme l’on peut avoir avec des électroniques plus travaillées en tube ou transistor, qui n’ont pas dit leur dernier mot, là faut écouter et se faire son idée, tout le monde ne pouvant pas s’acheter un ampli classe D qui sonne vraiment comme un SPEC ou le Black de Bel Canto. On peut aussi viser des enceintes moins gourmandes mais riches, et rester sur des petites amplifications hyper musicales compatibles, justement basées sur des étages simples mais musicaux comme le fait Heed par exemple. Mais si c’est pour jouer de la musique amplifiée à fort volume, est ce bien adapté, pas vraiment.
En tout cas, l’approche de l’amplification pour moi se fait toujours sous deux aspects:
- plus c’est puissant plus c’est difficile d’être bon et plus ça coute pour y arriver, en avoir conscience est un bon début.
- moins c’est puissant, plus c’est simple, plus ça a de chances de sonner pur pour un prix doux, mais plus cela demande des conditions d’écoute adaptées (bon rendement, petite pièce, enceinte qualitative, écoute de proximité, pas de prétentions de rendre des grands ensembles philharmoniques...)... bref parfait pour un second système dans un bureau, et à ce jeu c’est la pureté d’un petit système qui peut guider la progression d’un système plus gros, le monde à l’envers... ou une simple logique: le gros ampli essaie de garder l’adn de l’ampli le plus petit et pur, la puissance en plus.
Cordialement, Nico.
Du transistor, du tube, de l’hybride…. Des petites, des grosses…. Tout démat.
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): panneaux acoustiques GIK, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo
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