04-05-2018, 12:27 AM
(Modification du message : 04-05-2018, 12:31 AM par loandsound.)
Bonsoir,
C'est un sujet qui m'a longtemp turlupiné, et poussé à faire des recherches...
Le numérique (traité du point de vue informatique), c'est des 0 et des 1, et donc reconstruit à l'identique à l'arrivée, indépendemment du jitter ou de la pollution électrique.
Ce qui fausse tout dans ce genre de discussions, c'est que ce signal numérique (signal carré), à un moment donné, n'est plus traité d'un point de vue "informatique" (avec correction d'erreur), mais d'un point de vue électronique, ou on ne traite la que le signal tel que reçu...
Ce signal numérique est au départ généré par de l'informatique (PC, lecteur réseau, NAS...), donc avec des horloges de faibles fréquences, qui plus est pas très qualitatives, puisque pas d'utilité en informatique (des 0 et des 1 avec correction d'erreur à l'arrivée)
Mais c'est ce même signal qui transite tout le long de la chaine audio, et qui à un moment donné devient un simple signal électrique de forme carré (dit numérique). Là, le jitter généré au départ par ces horloges basiques prend toute son importance, parce qu'il n'est plus question de corriger quoi que ce soit, on traite seulement le signal électrique tel qu'il est généré.
Les entrèes XMOS savent très bien corriger cela, en "reclokant" le signal, c'est à dire à le découpant avec une fréquence bien plus élevée, et avec des horloges dont les cycles de découpage sont bien plus stables.
Mais ce n'est pas tout...Ces PC, lecteurs réseaux, NAS...génèrent un signal avec les alimentations dont ils sont dotés.
Comme ce n'est pas un point essentiel en informatique (toujours ces 0 et ces 1...etc...), ces alims sont souvent très basiques, pas très stables en tensions, avec des courants de fuites (les déchargement progressifs de condensateurs) car généralement des smps. Et qui plus est, ces électroniques elles mêmes génèrent du "bruit" (du parasitage électrique) en fonctionnant (plus la puissance de traitement/calcul est élevèe, et plus elles génèrent de bruit)
Tout ce bruit (alim, electroniques...) transite avec le signal tout au long de la chaine, mais sans déranger personne tant que le traitement du signal se fait de façon informatique (0 et 1 avec correction), jusqu'à ce qu'il ne devienne qu'un signal électrique aux "yeux" de l'équipement qui le reçoit, souvent au niveau du DAC...
Car si les DACs très récents intègrent généralement une entrèe XMOS pour reclocker l'USB (par forcément le SPDIF ou le toslink), rares encore sont ceux qui intègre une vraie isolation galvanique (pour être franc, je ne sais pas encore comment cela fonctionne) qui va "dépolluer" en grande partie le signal du bruit électrique qui l'accompagne.
Ca, c'est pour la théorie.
Maintenant, si l'on a un DAC type delta sigma (ESS, AKM...), comme ils génèrent aussi du bruit par eux même, de part la puissance de calcul qu'ils intègrent, ils ont aussi des filtres de sortie pour gérer ce bruit. Rien n'est parfait, et cela peut aussi avoir une incidence sur le rendu sonore, mais lorsque je vois les tests sur les meilleurs DACs du moment, ils sortent un signal avec un niveau de bruit inférieur à ce que saura faire un ampli en général, et de toute façon qui me semble en dessous de ce qui est audible. La différence sur ces DACs récents me semble plus liée à leur sortie, celle qui transforme le signal carré en analogique, mais n'ai encore pas trouvé de mesures permettant d'évaluer cette qualité (et personne pour répondre sur la question)
Pour les DACs R2R, un sujet traité par culture HD il y a déjà 2 ans...mais la technologie est encore bien plus ancienne, et rien n'a changé entre temps:
http://culturehd.com/hifi/dac-nos-mythe-...ende_10253
Sincèrement, je comprend le plaisir que l'on peut éprouver à peaufiner son électronique en amont de l'ampli, parce qu'une passion n'a jamais eu pour but de n'être que rationnellle, et je pense de plus en plus que cela est utile pour un DAC dernière génération (200 à 500€ maxi).
Mais arrêtons un peu de nous mentir à nous même, et de nous faire croire que l'on ne fait ça que pour la qualité du son, car je crois qu'il y a bien plus à gagner (lorsque cela est possible) en perfectionnant l'alim de son ampli, et encore bien davantage en optimisant le couple enceintes/pièce d'écoute, par un bon placement des enceintes, voir quelques aménagements ethétiques pour limiter les dégats des réflexions...
C'est un sujet qui m'a longtemp turlupiné, et poussé à faire des recherches...
Le numérique (traité du point de vue informatique), c'est des 0 et des 1, et donc reconstruit à l'identique à l'arrivée, indépendemment du jitter ou de la pollution électrique.
Ce qui fausse tout dans ce genre de discussions, c'est que ce signal numérique (signal carré), à un moment donné, n'est plus traité d'un point de vue "informatique" (avec correction d'erreur), mais d'un point de vue électronique, ou on ne traite la que le signal tel que reçu...
Ce signal numérique est au départ généré par de l'informatique (PC, lecteur réseau, NAS...), donc avec des horloges de faibles fréquences, qui plus est pas très qualitatives, puisque pas d'utilité en informatique (des 0 et des 1 avec correction d'erreur à l'arrivée)
Mais c'est ce même signal qui transite tout le long de la chaine audio, et qui à un moment donné devient un simple signal électrique de forme carré (dit numérique). Là, le jitter généré au départ par ces horloges basiques prend toute son importance, parce qu'il n'est plus question de corriger quoi que ce soit, on traite seulement le signal électrique tel qu'il est généré.
Les entrèes XMOS savent très bien corriger cela, en "reclokant" le signal, c'est à dire à le découpant avec une fréquence bien plus élevée, et avec des horloges dont les cycles de découpage sont bien plus stables.
Mais ce n'est pas tout...Ces PC, lecteurs réseaux, NAS...génèrent un signal avec les alimentations dont ils sont dotés.
Comme ce n'est pas un point essentiel en informatique (toujours ces 0 et ces 1...etc...), ces alims sont souvent très basiques, pas très stables en tensions, avec des courants de fuites (les déchargement progressifs de condensateurs) car généralement des smps. Et qui plus est, ces électroniques elles mêmes génèrent du "bruit" (du parasitage électrique) en fonctionnant (plus la puissance de traitement/calcul est élevèe, et plus elles génèrent de bruit)
Tout ce bruit (alim, electroniques...) transite avec le signal tout au long de la chaine, mais sans déranger personne tant que le traitement du signal se fait de façon informatique (0 et 1 avec correction), jusqu'à ce qu'il ne devienne qu'un signal électrique aux "yeux" de l'équipement qui le reçoit, souvent au niveau du DAC...
Car si les DACs très récents intègrent généralement une entrèe XMOS pour reclocker l'USB (par forcément le SPDIF ou le toslink), rares encore sont ceux qui intègre une vraie isolation galvanique (pour être franc, je ne sais pas encore comment cela fonctionne) qui va "dépolluer" en grande partie le signal du bruit électrique qui l'accompagne.
Ca, c'est pour la théorie.
Maintenant, si l'on a un DAC type delta sigma (ESS, AKM...), comme ils génèrent aussi du bruit par eux même, de part la puissance de calcul qu'ils intègrent, ils ont aussi des filtres de sortie pour gérer ce bruit. Rien n'est parfait, et cela peut aussi avoir une incidence sur le rendu sonore, mais lorsque je vois les tests sur les meilleurs DACs du moment, ils sortent un signal avec un niveau de bruit inférieur à ce que saura faire un ampli en général, et de toute façon qui me semble en dessous de ce qui est audible. La différence sur ces DACs récents me semble plus liée à leur sortie, celle qui transforme le signal carré en analogique, mais n'ai encore pas trouvé de mesures permettant d'évaluer cette qualité (et personne pour répondre sur la question)
Pour les DACs R2R, un sujet traité par culture HD il y a déjà 2 ans...mais la technologie est encore bien plus ancienne, et rien n'a changé entre temps:
http://culturehd.com/hifi/dac-nos-mythe-...ende_10253
Sincèrement, je comprend le plaisir que l'on peut éprouver à peaufiner son électronique en amont de l'ampli, parce qu'une passion n'a jamais eu pour but de n'être que rationnellle, et je pense de plus en plus que cela est utile pour un DAC dernière génération (200 à 500€ maxi).
Mais arrêtons un peu de nous mentir à nous même, et de nous faire croire que l'on ne fait ça que pour la qualité du son, car je crois qu'il y a bien plus à gagner (lorsque cela est possible) en perfectionnant l'alim de son ampli, et encore bien davantage en optimisant le couple enceintes/pièce d'écoute, par un bon placement des enceintes, voir quelques aménagements ethétiques pour limiter les dégats des réflexions...