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Devialet Expert: D120, D200, D250 , D400, D800, D900 et D1000 Pro
#15
Bien d'accord avec toi, pdaO. C'est bien aussi de reprendre quelques posts du bleu, histoire de ne pas repartir de zéro. Je fais en faire autant avec quelques morceaux de bravoure récupérés, par exemple :  


Résumé des épisodes précédents :

1) Une rumeur circule dans le grand monde hifiste. Un anglais qui a l'air de savoir ce qu'il dit encense un produit français. C'est abracadabrantesque. Soit il a largement dépassé la dose prescrite de Chivas à Edimbourg, soit le produit est hallucinant. D'autres amateurs ou professionnels, pas spécialement portés sur le camembert, racontent la même chose. Cela fait longtemps que je n'ai rien fait de significatif pour ma chaîne, j'investis pour voir.

2) Premiers essais sur entrées analogiques. C'est bien. Timbres corrects, belle analyse harmonique, grave d'une tenue inédite, transparence, image. La réputation n'est pas usurpée. L'entrée phono n'est pas encore au point mais les possibilités de réglages ne vont pas tarder. 

3) C'est quand même dommage partant de sources numériques de faire passer le signal par deux décodeurs et un ou deux câbles pour arriver à l'amplification. Mes essais de connexions numériques commencent, et c'est là que ça se gâte. Avec des câbles spécifiques à 30 ou à 3000 €, avec ou sans boitier de retiming, à partir d'un lecteur CD ou d'un ordinateur, les oreilles souffrent, elles souffrent de timbres coupés en tranches, dispersés dans l'espace, incohérents, désagréables. Sur du jazz instrumental, les problèmes sont peu ressentis, on est impressionné par une dynamique, une précision, une transparence inhabituelles, mais sur des voix ou du classique, le problème est bien là.  Il est très atténué par des connexions Toslink, probablement moins sujettes aux influences variées que les câbles "à électrons", bien qu'il puisse aussi exister de grosses différences entre eux. Et puis d'un lecteur à un autre, les différences peuvent être également importantes, question de respect des normes s-pdif peut-être, d'un reste de jitter aussi. Enfin, la lecture par ordinateur, en tout cas un Mac, avec un logiciel lecteur de qualité comme Amarra, Audirvana plus ou Pure Music, connecté en direct au Devialet par câble optique (comme le Moshi), finit par permettre un résultat global, même sur l'équilibre des timbres, supérieur aux entrées analogiques.

4) Après des mois d'attente, Devialet sort la connexion wifi associée à un logiciel de transfert des données asynchrone. Tout le monde n'est pas d'accord, mais sur mon système, le gain qualitatif est indiscutable. La définition augmente encore pour atteindre un degré de résolution des détails jamais entendu. Le haut du spectre est débarrassé de petites colorations ou distorsions faibles mais inélégantes. Les timbres gagnent en cohérence, en homogénéité, et c'est très sensible sur les voix.

5) L'autre entrée de l'ampli, c'est l'énergie, le secteur, et il semblerait qu'il mérite une attention particulière, malgré les dires des concepteurs qui pensent que l'alimentation originale neutralise les pollutions du secteur. Quelques expériences montrent l'évidence du contraire. Un bon filtre secteur apporte beaucoup en propreté du message, en spacialisation, en diminution de distorsion subjective. Un bon régénérateur secteur apporte en plus une qualité, une homogénéité des timbres, une musicalité, une volupté sonore, un plaisir d'écoute indiscutables.


Tout ceci montre que le Devialet, par sa transparence et sa résolution exceptionnelles, fait passer jusqu'à nos oreilles tous les petits et gros problèmes venant des sources, des enregistrements, des câbles et connecteurs, des parasites du secteur. Mais c'est le lot de tous les appareils d'exception de faire entendre tous les défauts du matériel en amont. Plus ils sont capables de passer les défauts, plus ils seront capables de passer aussi les qualités, dés lors que l'on les leurs fournit. 


Le Devialet est-il vraiment le meilleur ampli de tous les temps ?   Maintenant que la bête semble domestiquée, il est intéressant de la situer par rapport à d'autres amplis de référence. Il ne sera pas possible d'être exhaustif. Beaucoup d'ampli THDG ne sont même pas importés en France. On se contentera de comparer à des amplis qui ont une bonne réputation de musicalité, que j'ai glanés à droite et à gauche, plus ma collection personnelle, constituée en plus de 40 ans. On terminera par les gros morceaux.

J'ai d'abord cherché une source la plus proche possible en analogique au Devialet "AIR". Après comparaison, j'ai choisi un Mac avec Audirvana plus, le câble optique Optocoupler qui finalement va bien avec le Weiss, un DAC 202 WEISS servant aussi de réglage de volume. Le 3Dlab Millenium marchait bien aussi mais je préfère partir de la même source pour comparer. Tous les amplis sont laissés à chauffer 30 mn, sont sur cônes et alimentés par l'intermédiaire du PS AUDIO P10. Les câbles modulation et enceintes sont des Vecteur.

DENON PMA 1510AE :  Ampli ayant reçu un prix EISA il y a trois ans. Timbres très bien équilibrés à tous les niveaux sonores, jolis, belle dynamique. Il s'écoute sans frustration après le Devialet, bien que le grave soit sensiblement moins "tenu" et détaillé, qu'il y ait moins de transparence et de définition globale. Mais pour le huitième du prix du Devialet, il n'est vraiment pas ridicule.

DUAL CV 1280 :  Cela fera peut-être rigoler certain, DUAL faisant plutôt dans le bas de gamme, mais un jour, ils ont voulu montrer ce qu'ils étaient capables de faire, et cela a donné cet ampli, encensé à sa sortie par Jean Hiraga. Il fonctionne en Classe A jusqu'à une petite dizaine de watts, AB jusqu'à 60. Aujourd'hui, il serait vendu autour de 700 €. Et je peux répéter ce que j'ai dit du Denon, avec un grave un peu moins énergique mais de jolis timbres, les voix passent bien. On n'est pas au top de la définition ni de la dynamique, mais la musique est respectée.

FLYING MOLE :  Les cartes de 100w, numériques sans transfo, environ 100 € chacune en mono. Transcription musicale sans défaut flagrant, aucune coloration "numérique", médium-aigu sans agressivité, doux, presque trop, les cordes "savonnent" un peu. Il ressemble presque à un ampli à tubes !  Pas ridicule en comparaison du D1. C'est un peu moins détaillé, transparent. Il y a une petite perte sur la micro-dynamique. Le grain des instruments, la présence des voix, la tenue du grave ne sont pas équivalentes. Mais tout cela dans des proportions pas du tout abyssales. 
Avec un ordi d'occase, un bon petit DAC avec réglage de volume, la gageure de MAXITONIC (18/12/2011) ne serait pas loin d'être réalisée.

UNISON RESEARCH SMART 845 :  Ampli monotriode à base d'un tube 845, d'une vingtaine de watts. Je l'avais acheté il y a une douzaine d'années pour la voie grave dans mon système tri-amplifié, après avoir été comparé et préféré à un ampli Chord et un Jadis. Malgré sa puissance limité, il tient très bien le grave qui est précis, détaillé, aéré, sensiblement mieux que les trois amplis précédents. Médiums et aigus sont tout autant ouverts et détaillés, comme tout bon monotriode qui se respecte. 
La transparence et la spacialisation sont un ton au dessus des précédents. J'ai l'impression que le régénérateur secteur le fait progresser considérablement, car dans une précédente comparaison avec le Denon, il s'était fait distancer, avec des timbres décharnés et une propreté dans le haut du spectre laissant à désirer.
En comparaison immédiate, le D1 donne une image plus précise. Les chanteurs du choeur sont mieux focalisés et l'homogénéité des voix et des instruments est meilleure. Même si l'Unisson donne une restitution jolie et agréable, il triche un peu et est moins crédible. Mais tout est très relatif.

Assez de musique pour ce week-end. Le prochain, j'attaque les choses sérieuses avec des concurrents d'une autre trempe. Un 300B avec des tubes Western Electric du meilleur cru (c'est comme les vins, il y a des années de fabrication exceptionnelles), avec valve WE274B et tube d'entrée WE310A. Que des perles devenues introuvables. Le TAKI, considéré il y a quelques années comme The Best One. Et enfin le Kaneda 50W+50W, une référence légendaire, dopée en l'occurrence par une alimentation stabilisée quasiment doublée par rapport à l'original. Le D1 va devoir se surpasser, je ne vous dis que cela !


Poursuite de la guerre Devialet-reste du monde :

KANEDA 50W-50W :   c'est l'ampli le plus utilisé par les grands amateurs japonais sur les systèmes à pavillons et chambres de compression, c'est dire que sur des HPs hyper-résolus et sensibles, il présente un minimum de défaut. Il est réputé aussi pour ses qualités dans le grave.
Je le laisse chauffer une demi-heure, mais manifestement, il marche mieux au bout d'une heure. Faut dire que je ne l'ai pas fait fonctionner depuis un an. Il fait preuve de beaucoup de qualités, à la fois doux et défini, les timbres sont bons avec un équilibre tourné vers la "forte" chaleur, mais sans coloration ponctuelle qui "perturberait" les timbres. C'est un peu une main de fer dans un gant de velours.  En comparaison à l'aveugle contre un ampli à tube, c'est à tous les coups lui qui passe pour le tube. La distorsion subjective est très faible.  Mais en comparaison avec le D1, le Kaneda  est quand même un degré en dessous sur tous les critères de l'écoute : la macro et la microdynamique, la transparence, la tenue du grave, la définition globale, la spacialisation et la focalisation, la présence des interprètes, surtout les voix. Sans conteste, le D1 est plus passionnant à écouter. 

300B :  Comme déjà annoncé, c'est un 300B "de course", au niveau des tubes, non seulement le 300B lui-même, car les productions plus récentes ou celles d'autres marques n'ont jamais pu égaler les meilleures productions de Western Electric, mais aussi au niveau du tube redresseur (274B) et du tube d'entrée (310A). Les transfos (Partridge) et les composants internes sont tous particulièrement sélectionnés, et le montage est "en l'air", sans circuit imprimé. La contre-réaction a été complètement supprimée car ces amplis n'étaient utilisés qu'en médium et aigu où la C.R. diminue la spontanéité, par contre le grave est moins bien contrôlé et le bruit de fond augmenté. Avec des alimentations stabilisés, les productions actuelles d'ampli à base de 300B sont beaucoup plus silencieuses, mais je crains que la dynamique ne soient pas la même non plus.
A l'écoute, la beauté des timbres saute aux oreilles, tous les timbres mais en particulier les voix, bien "incarnées" et homogènes. Le 300B fait passer le coté émotionnant mieux que tout autre. C'est du miel sonore, de la gourmandise, savoureuse et somptueuse, mais sans coloration perceptible. L'aigu est fin et nuancé. L'équilibre global est bon. Maintenant, le grave est loin d'être aussi défini que le Devialet, en partie pour la raison évoquée plus haut. La "ronflette" est facilement perçue et devient vite énervante. Evidement, c'est lié au rendement énorme des enceintes, mais avec des enceintes à moyen rendement, les amplis ne s'exprimeraient pas de la même manière !  Ceux-là sont vraiment faits pour la tri-amplification. Le Devialet prend le dessus sur la transparence, la définition générale, la focalisation des instruments et des voix. C'est donc une première que le D1 perde sur UN critère : ses timbres sont très bons, mais il y a encore meilleurs !

TAKI model 3380M : Encore un ampli mythique. Le groupe de l'Audiobulletin l'avait classé en tête. C'est le premier à tubes OTL (sans transformateur de sortie), qui pouvait travailler sur des charges de 8 ohms. Il est monophonique avec 4 tubes de puissance par ampli. A l'époque, c'était une révolution du même ordre que le Devialet aujourd'hui. Mais c'était une production artisanale qui n'a pas duré, d'où sa rareté, et il faut savoir que les tubes ne dépassent pas deux ans en usage moyen - Heureusement qu'ils ne sont pas trop chers et toujours disponibles - d'où des pannes fréquentes qui ont sûrement découragé les acquéreurs occidentaux, ce qui m'a permis de les acheter d'occasion un prix plus qu'intéressant.
L'Audiobulletin le trouvait le plus neutre et le plus transparent des amplis, celui qui trahissait le moins la musique. A l'écoute, cela transparait immédiatement. Il est aussi beau en timbres que le 300B, mais en plus, il tient le grave, donne une spacialisation très large et une focalisation très précise, totalement en dehors des enceintes, et la dynamique est la meilleure des "concurrents".
Je l'avais comparé en 2010 au KR Audio Kronzilla SXI, et bien que celui-ci possède beaucoup de qualités, et de plus n'était pas assez "rodé", il n'a pu rivaliser.
Le TAKI apparait donc le seul ampli au niveau du Devialet, avec un peu moins de transparence et de micro-dynamique, mais des timbres un peu plus faciles à vivre. 
Akiiro Kaneda, plusieurs années après avoir conçu ses célèbres amplis en classe A, s'est attelé à la réalisation d'ampli à tubes OTL, qu'il utilise encore aujourd'hui sur un système à 4 voies toutes à pavillons.

CONCLUSION : Je trouve que c'est une très bonne nouvelle pour les amateurs que l'on dispose aujourd'hui d'un ampli qui dépasse ou égale ce qui s'est fait de mieux par le passé. Ce n'était pas évident. Ces amplis mythiques que sont les Kaneda, 300B WE, TAKI, ne sont plus disponibles et je peux vous dire que des comparaisons entre eux avec beaucoup d'amplificateurs même réputés tournent souvent au massacre. On se demande parfois si les autres ne sont pas "en panne". Si j'utilise l'adjectif "ridicule", c'est que c'est le premier à venir à l'esprit. Je me rappelle une comparaison entre le 300B de 7 watts et un ampli connu que je citerai pas, de 2x500W, où ce dernier s'est fait "laminer" en dynamique, comme sur tous les autres critères. Bon, c'était sur des enceintes à haut rendement et il n'en aurait pas été de même sur des enceintes à 80 db/w/m.

Evidemment, on peut se demander ce que donneraient les productions actuelles et "high end", genre Halcro, Viola, Cello, Pass, Dartzeel, Goldmund, Griffon, Audioresearch, etc… dans des vraies conditions de comparaison et avec un Devialet bien "en conditions". Mais ces comparaisons-là, je ne suis pas en mesure de les faire, sauf une particulière bonne volonté des distributeurs.
Les amplis, néanmoins bien choisis, que j'ai pu comparer et présenter dans ces pages, font de la musique, donnent du plaisir, souvent plus facilement que le Devialet sur le plan de la mise en oeuvre. Mais c'est comme passer d'une Citroen DS3 WRC à une Formule 1 : on peut se faire plaisir avec les deux, mais la seconde accélère beaucoup plus fort, freine plus dur, passe plus vite en virage, doit donner des émotions graves et des sueurs froides, mais une fois qu'on arrive à s'en servir, c'est nettement plus fascinant (je suppose). 

Ce qui est curieux dans cette comparaison, c'est que finalement, tout ce que j'ai essayé a fait preuve d'une musicalité satisfaisante à très satisfaisante, avec des différences certes perceptibles facilement, mais moins importantes que ce que j'imaginais au départ. En particulier, le haut du spectre est plus propre , avec moins de distorsion subjective que prévu. Je me demande si le PS audio P10 n'y est pas pour quelque chose. A vérifier pour les autres amplis.

Même si le D1 est loin d'être "donné", vues les économies réalisables sur la source et les câbles, jamais la hi-fi de très haut niveau n'a été aussi accessible (Faudrait pas qu'ils en profitent pour augmenter le tarif ! ).

Le week-end prochain : la lutte ultime : la triamplification TAKI-300B-300B contre bi-amplification Devialet; ça va saigner ! Je ne vous dis que ça !

J'étais impatient de savoir ce que pouvait donner mes vieux tubes après un an passé à mettre au point le système avec le Devialet. Je lance mon choeur préféré et là …. ce fut la claque monstrueuse. Je ne me rappelais plus que cela pouvait être aussi beau, que les voix pouvaient être aussi sublimes, si bien timbrées, si ponctuelles et stables et bien réparties en profondeur, en largeur, en hauteur. Les instruments si "distingués", si harmonieux. J'essaie de me "libérer" de la musique pour analyser un peu. C'est sûr que le Devialet va plus loin en transparence, en tenue du grave, en microdétails, en micro et macrodynamique, Mais il n'est pas mieux en spacialisation ni en focalisation. Que ses timbres sont équilibrés et réalistes, mais là, c'est un choix entre le vrai (pas froid pour autant) et la beauté pure. Très difficile. Sur du jazz, je vote Devialet, sur du classique chanté, plutôt Taki-300B. En été : Devialet, en hiver : tubes (énormes économies de gaz). Il faut dire que les tubes bénéficient de plus de 20 ans de mise au point dans le système et que le Devialet est un peu le jeune qui débarque sans grande expérience, mais avec encore plein de capacités à découvrir.


Maintenant fin 2015, les comparaisons ci-dessus réalisées début 2012 avec le D premier ne paraissent plus up to date. En presque 4 ans, j'ai encore beaucoup appris  pour faire marcher les Devialet, notamment sur ce système en passant au dual. D500 puis D800. En peaufinant les filtres d'enceintes, en trouvant les câbles numériques qui vont bien. La musicalité de ma tri-amplification à tubes à été rattrapée. Et les Devialet donnent quasiment toutes leurs qualités dès l'allumage. Je ne suis plus à me dire : "j'ai une demi-heure, est-ce que j'allume le bazar ? Ce n'est pas primordial mais c'est toujours plus de musique. 

Pour les dual, j'avais écrit cela : " Les voix gagnent en homogénéité, comme tous les timbres qui paraissent plus équilibrés et musicaux. Les notes des pianos ont plus de poids, de force, de dynamique. Les saxo sont plus "gras", sans que le grave ne perde en ouverture et en résolution. Le reste, dynamique, définition, spacialisation, focalisation, tenue du grave semblent comparables. Globalement, l'écoute est un peu plus agréable et plus musicale. Le médium gagne un peu en niveau par rapport à l'aigu, mais l'aigu n'en pâtit pas pour autant. Il reste fluide, varié, très défini, transparent, dynamique, focalisé, facilement analysable. "

et cela aussi :  "Le dual-mono D1/500 pousse encore plus loin les qualités, à devenir magique, troublant et interpellant tellement il "déshabille" la musique pour nous la livrer toute nue, sans ses voilages et ses difformités auxquelles on s'est habitué depuis si longtemps."

Je ne suis pas prêt d'abandonner ça !

Amitiés
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