02-17-2018, 05:13 PM
(Modification du message : 02-18-2018, 09:13 PM par Sin Nombre.)
Bonjour!
Tout à fait Lamouette, j'ai lu de nombreux articles expliquant la reformulation du son perçu par le cerveau qui est quasiment un organe de recomposition de l'évènement sonore. Ainsi je me souviens d'une expérience surprenante qui m'avait marqué: Des chercheurs avaient enregistré un discours en Français, puis en Anglais et en Hongrois. Puis ils l'avaient recouverts, pour ne pas dire noyés, par un "bruit rose". Le résultat obtenu, écouté par des français de langue maternelle et ayant des bases en anglais étaient étonnants: les auditeurs parvenaient à entendre et finalement comprendre le texte enregistré en français, ils avaient vaguement entendu un discours inintelligible en anglais, ils n'avaient entendu que le bruit rose sur l'enregistrement du hongrois. Pourtant, les trois textes étaient enregistrés au même niveau de référence par rapport au bruit rose... Comme quoi, nous écoutons des phénomènes en grande partie reconstruits pas le cerveau!
Par contre, venant de terminer le livre de Milner, il est clair que l'ingénieur du son interprète... Mais en tant que réalisant un enregistrement, il se doit de produire une retranscription et non une imitation. Ce dernier terme me semble bien restrictif!
Tout à fait Lamouette, j'ai lu de nombreux articles expliquant la reformulation du son perçu par le cerveau qui est quasiment un organe de recomposition de l'évènement sonore. Ainsi je me souviens d'une expérience surprenante qui m'avait marqué: Des chercheurs avaient enregistré un discours en Français, puis en Anglais et en Hongrois. Puis ils l'avaient recouverts, pour ne pas dire noyés, par un "bruit rose". Le résultat obtenu, écouté par des français de langue maternelle et ayant des bases en anglais étaient étonnants: les auditeurs parvenaient à entendre et finalement comprendre le texte enregistré en français, ils avaient vaguement entendu un discours inintelligible en anglais, ils n'avaient entendu que le bruit rose sur l'enregistrement du hongrois. Pourtant, les trois textes étaient enregistrés au même niveau de référence par rapport au bruit rose... Comme quoi, nous écoutons des phénomènes en grande partie reconstruits pas le cerveau!
Par contre, venant de terminer le livre de Milner, il est clair que l'ingénieur du son interprète... Mais en tant que réalisant un enregistrement, il se doit de produire une retranscription et non une imitation. Ce dernier terme me semble bien restrictif!