Salut Lawrence
Je n'ai pas lu le livre mais connaissant un peu l'acoustique et l'appareil auditif , on peut dire sans interprétation qu'il y a une sorte d'illusion dans un enregistrement sonore simplement à cause de la physiologie humaine.
Disons que ce qu'on entend en direct est une interprétation , l'humain est conçu de façon à survivre, à se défendre en milieu hostile , ses sens sont développés d'une certaine façon pour y arriver. L'essentiel est de reconnaitre des sons, des directions, des distances et recevoir un message compréhensible même en milieu perturbé ( résonances , bruit ambiant...)
Pour arriver à ça le cerveau corrige , trie, il supprime des réverberations pour améliorer la reception...
Lorsque que l'on met 2 micros dans un milieu réverberant (une simple pièce) tout en écoutant au casque on s'en rend bien compte , si une personne parle à bonne distance , le son est très réverbéré , la parole est en partie masquée. Si on enlève le casque , la parole redevient bien intelligible. Ce n'est pas le micro qui ment , c'est le cerveau qui a corrigé.
Il en est de même lors d'un enregistrement musical dans une salle , donc il faut interpréter pour coller au plus près à ce qu'entend l'être humain, pas à la réalité. Pour ce faire on approche les micros plus près que le point qu'on trouverait idéal à l'écoute en direct et ça se rapproche du but. Mais ça demande un peu d'habitude et un sens de la transposition. ca demande donc un travail du preneur de son et aussi au technicien du son en studio , pour recoller à une interprétation humaine de la réalité. Ce n'est pas un mensonge intentionnel, c'est une intention de fidelité à ce qu'on a l'habitude d'entendre.
En fait même en photo ça existe , notre oeil n'a pas le même sens du contraste que la pellicule ou le capteur , c'est surtout vrai en noir et blanc argentique , les contrastes sont augmentés par la pellicule , il faut se représenter ce que ça donnera une fois développé et tiré sur papier. Soit on accepte les effets de contraste pour une intention graphique , soit on corrige à la prise de vue ou on éclaire pour compenser .
Je n'ai pas lu le livre mais connaissant un peu l'acoustique et l'appareil auditif , on peut dire sans interprétation qu'il y a une sorte d'illusion dans un enregistrement sonore simplement à cause de la physiologie humaine.
Disons que ce qu'on entend en direct est une interprétation , l'humain est conçu de façon à survivre, à se défendre en milieu hostile , ses sens sont développés d'une certaine façon pour y arriver. L'essentiel est de reconnaitre des sons, des directions, des distances et recevoir un message compréhensible même en milieu perturbé ( résonances , bruit ambiant...)
Pour arriver à ça le cerveau corrige , trie, il supprime des réverberations pour améliorer la reception...
Lorsque que l'on met 2 micros dans un milieu réverberant (une simple pièce) tout en écoutant au casque on s'en rend bien compte , si une personne parle à bonne distance , le son est très réverbéré , la parole est en partie masquée. Si on enlève le casque , la parole redevient bien intelligible. Ce n'est pas le micro qui ment , c'est le cerveau qui a corrigé.
Il en est de même lors d'un enregistrement musical dans une salle , donc il faut interpréter pour coller au plus près à ce qu'entend l'être humain, pas à la réalité. Pour ce faire on approche les micros plus près que le point qu'on trouverait idéal à l'écoute en direct et ça se rapproche du but. Mais ça demande un peu d'habitude et un sens de la transposition. ca demande donc un travail du preneur de son et aussi au technicien du son en studio , pour recoller à une interprétation humaine de la réalité. Ce n'est pas un mensonge intentionnel, c'est une intention de fidelité à ce qu'on a l'habitude d'entendre.
En fait même en photo ça existe , notre oeil n'a pas le même sens du contraste que la pellicule ou le capteur , c'est surtout vrai en noir et blanc argentique , les contrastes sont augmentés par la pellicule , il faut se représenter ce que ça donnera une fois développé et tiré sur papier. Soit on accepte les effets de contraste pour une intention graphique , soit on corrige à la prise de vue ou on éclaire pour compenser .